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  • A VANVES COMME EN ILE DE FRANCE, LA ZFE EST PEU ACCEPTEE

    Il a été beaucoup question hier, de ZFE-m, acronymes barbares de l'administration française, pour zones à faibles émissions-mobilité visent à limiter la circulation des véhicules les plus polluants à l'intérieur d’une agglomération. Tout simplement parce qu’un comité ministériel se tenait pour la première fois, hier,  sous la présidence des ministres Christophe Chenu (Transition écologique et cohésion des territoires) et Clément Beaune (Transports). 43 agglomérations de plus de 150 000 habitants sont concernées, 11 l’ont instauré dont le Grand Paris dans l’enceinte de la métropole délimité par l’A 86 (Paris et la Petite Couronne) où Vanves est incluse.

    Elles ont été pensées pour lutter contre la pollution de l'air : Les particules fines et les dioxydes d'azote émis par les véhicules sont en effet responsables de 47.000 morts chaque année, selon Santé publique France. Avec un objectif : le zéro diesel en 2024 et la disparition de la voiture thermique d’ici 2030. Mais le calendrier ne sera pas tenu explique-t-on à la métropole du Grand Paris compétente depuis 2021, la ville de Paris ayant été la première à l’instaurer en 2015 interdisant la circulation des véhicules les plus anciens durant la semaine, entre 8 heures et 20 heures. La dernière étape de restriction remonte à juin 2021 : elle concerne les véhicules classés Crit’Air 4, soit les diesels mis en circulation avant 2006. Depuis, plus rien.

    L’étape suivante, à savoir l’exclusion des Crit’Air 3, les diesels de plus de onze ans et aussi les essences d’avant 2006, concerne 1,4 million de véhicules immatriculés en IDF, soit le double du nombre de véhicules aujourd’hui interdits. Prévue en juillet 2022, elle a été reportée en juillet 2023. Pour parvenir à l’exclusion de tous les véhicules diesel, une dernière marche devait être franchie le 1er janvier 2024 avec l’interdiction des Crit’Air 2, qui comprend les diesels immatriculés après 2011 et les essences immatriculées entre 2006 et 2011. « Rien que pour la zone intra-A86, cela représente 1,3 million de véhicules, c’est un saut quantitatif impossible », explique-t-on à la métropole pour laquelle , ce n’est pas seulement l’objectif de fin du diesel qui est en péril mais la sortie du thermique en 2030: « A force de retarder, on va échouer

    Ce qui n’est pas sans réjouir certains franciliens, parmi lesquels, peut être des vanvéens, car ce  dispositif qui, bien qu'il permette de réduire la pollution de l'air, est encore peu accepté par les franciliens, notamment les moins aisés : «Les gens qui ont de vieilles voitures sont ultra majoritairement des gens qui ont de bas revenus» expliquait au micro d'Europe 1 Jacques Baudrier maire adjoint (PC) Paris. «Les cadres travaillent beaucoup plus souvent là où il y a des grands pôles de bureaux. Ils vont donc en transports en commun au travail alors que les ouvriers et les employés, sont beaucoup plus nombreux à utiliser leur voiture». A ses yeux,  les ZFE pénalisent les ménages aux plus faibles revenus, qui n'ont pas d'autres solutions que de garder un véhicule polluant. Désormais, les élus se retrouvent face à un casse-tête : améliorer la qualité de l'air des centres-villes, sans pénaliser les plus pauvres. Leurs décisions seront particulièrement surveillées par les Franciliens, alors même que 55% d'entre eux déclarent prendre leur voiture pour aller au travail, surtout les banlieusards

  • A VANVES LES LOCATAIRES DE HAUTS DE SEINE HABITAT RALENT CONTRE LA HAUSSE DES LOYERS

    Les locataires vanvéens de Hauts Seine Habitat ont vu leurs charges augmenter à la Rentrée de 20/40 à 120 € par mois comme tous ceux des Hauts de Seine, Beaucoup rale contre cette hausse qui s’ajoutent à d’autres, sans voir pour autant leurs salaires augmenter. La direction de cet office départemental des Hauts de Seine les avait informé en juillet que c’était en raison fait de la flambée des prix de l’énergie (gaz et électricité) mais aussi de celle des carburants et d’une inflation jamais connue depuis des décennies. l’UNLI, association représentative des locataires s’est opposée à l’augmentation des loyers de 3,50 % prévu en 2023 et annoncé par Hauts de Seine Habitat, tout en s’associant à la démarche de cet organisme d’HLM pour demander à l’Etat, de  prendre en compte la détresse des locataires du secteur social et réduise les charges considérables qui pèsent sur leur quittance

    Son conseil d’administration du 21 Octobre, auquel l’UNLI est représenté,  a voté à l’unanimité une motion de défense du pouvoir d’achat des locataires. Elle demande au Ministre du Logement de prendre des mesures d’urgence face à l’inflation générale, aux coûts des matériaux du bâtiment et à l’envolée des coûts des énergies.. «Nous chercherons par tous les moyens à préserver le pouvoir d’achat de nos locataires qui paient déjà un très lourd tribut dans cette crise sans précèdent. Nous ne voudrions devoir nous résigner à augmenter les loyers faute de mesures d’urgence de l’Etat» a souligné Remi Muzeau, son président. «A l’approche de la présentation du budget nous sommes face à une situation de plus en plus compliquée. Nous devons à la fois faire face à une augmentation de nos dépenses liée à la crise de l’énergie et à l’inflation et à une amputation de nos recettes. Faute de mesures concrètes et d’urgence de l’Etat, cette situation nous obligerait soit à augmenter les loyers soit à réduire de manière significative le budget d’entretien et de réhabilitation de notre patrimoine ce qui aurait un impact sur le bien-être de nos locataires» ajoutait Damien Vanoverschelde, Directeur général de Hauts-de-Seine Habitat.

    Dans cette motion, Hauts de Seine Habitat demande donc à l’Etat de prendre plusieurs dispositions :

    - La baisse de la TVA sur les consommations énergétiques (gaz et électricité) de 20 % à 5,5%, pour tous, de manière à réduire l’impact des augmentations pratiquées par les producteurs sur les ressources des ménages.

    - La suppression de la Réduction de Loyer de Solidarité, pour redonner des marges de manœuvre d’investissement à l’ensemble des organismes HLM, notamment afin d’engager des rénovations thermiques, qui réduiront les consommations et coûts énergétiques des locataires.

    - La Baisse de la TVA à 5,5% pour la construction de tous types de logements sociaux, afin d’accélérer le développement de logements de première nécessité, pour du logement abordable pour tous.

    - Le gel de l’augmentation du taux du livret A, qui par sa progression réduit les capacités de production des organismes.

    «A défaut de la prise en compte de ces mesures, Hauts-de-Seine Habitat sera contraint de procéder à une hausse de ses loyers de 3,5% pour assurer son équilibre économique» indique l’OPHLM 92 qui  demande qu’une délégation puisse être reçue au plus tôt par les ministres concernés et en particulier le Ministre délégué à la Ville et au Logement, Monsieur Olivier Klein, «afin de lui faire part de nos inquiétudes, et des impacts sociaux immédiats et à court terme de la crise actuelle».

     

  • UNE SEMAINE EN BREF A VANVES

    Pas de rendez-vous à Vanves ces deux semaines de vacances de la Toussaint. Sauf à la Piscine pour fêter Halloween le 27 Octobre entre 15H et 17H pour les 6/10 ans. Comme d’habitude, de nombreux vanvéens sont partis, malgré la pénurie d’essence, car les stations services ont commencés à être livrés après trois semaines de blocages des raffineries, avec de longues files impressionnantes de véhicules aux stations notamment Total rue Jean Bleuzen, lorsqu’il y en avait.

    Le quartier du lycée Michelet a été bloqué par la police vendredi matin, à cause d’une manif de lycéens, avec des  grilles d’entrée cadenassées, un feu de poubelle... Un brusque regain de tension qui a touché d’autres lycées notamment dans les Hauts de Seine, à la suite des événements qui ont secoué pendant deux semaines Nanterre autour de son lycée Joliot Curie. La police a procédé à 4 interpellations. Enfin, le Mondial de l'Auto n'a pas provoqué, cette année, de blocage du quartier riverain du parc, ni de stationnements anarchiques, comme les précédentes édition, même s'il y a eu quelques embouteillages 

     

    ATTAL ET LE 49.3

    L'exécutif a dégaîné l'article 49.3 de la Constitution deux fois de suite, cette semaine,  pour faire voter le budget annuel de l'État, malgré les tentatives de l’exécutif de dialoguer avec leurs détracteurs et de les convaincre de «co-construire» ce budget, et le PLSS. « Tous les députés invités sont venus et ont relevé l’utilité de cette démarche. Maintenant c’est à eux d’expliquer pourquoi ils ne font pas davantage preuve d’ouverture malgré cette main tendue. Ce n’est pas à moi de me justifier» expliquait Gabriel Attal ministre des Comptes Publics encore avant son application. «Il n’y a pas eu de passage en force » expliquait après 55H de débat.  «Le 49.3, c’est une clé pour avancer quand tout est bloqué. En l'occurrence, après avoir longuement discuté avec elles et après avoir débattu du budget jusqu’au bout, on constate que les oppositions ne souhaitent pas ouvrir la possibilité d'avancer avec nous, ou en tout cas de nous laisser avancer. Dans ces conditions, on prendra aussi nos responsabilités sur le budget de la Sécurité sociale» prévenait il avant son application 24H aprés. 

    LES JEUNES AGRESSEURS DE YOURI RENVOYES EN PROCES

    Plus d'un an après l'agression du jeune Yuriy à Paris, début 2021, le juge d'instruction a ordonné mardi dernier le renvoi en procès criminel de 13 adolescents ou jeunes hommes qui comparaîtront pour «tentative de meurtre» sur le jeune collégien. Dans son ordonnance selon l'AFP,  le juge d'instruction estime que «les faits s'inscrivent dans un contexte de rivalité entre jeunes individus, résidents du 15e arrondissement de Paris, formant la bande RD4 d'une part, et celle du plateau de Vanves d'autre part. Il est établi que l'agression de Yuriy (...) était un acte de vengeance en réponse à l'agression subie cinq jours plus tôt par le demi-frère et cousin de deux des mis en cause» d'après le magistrat. Deux procès devraient donc se tenir, possiblement à huis clos vu l'âge au moment des faits des mis en cause.

    PAS VANVES DANS LE TOP DES 5 VILLE OU IL FAIT BON VIVRE

    Pas contre, sa voisine qui vient d’inaugurer son cœur de ville, est au top puisqu’elle est la ville la plus agréable à vivre des Hauts-de-Seine, selon un classement dévoilé le 18 octobre 2022, dans le Figaro. «À Issy-les-Moulineaux, la combinaison sécurité, loisirs et transports permet à la Ville d’atteindre le haut du classement. Seule ombre au tableau : les prix de l’immobilier. En moyenne, le mètre carré se négocie autour 8 635 euros lors des ventes ». Derrière Issy-les-Moulineaux, Boulogne, la ville la plus peuplée du département, ses habitants saluant notamment la qualité des commerces et des services, ainsi que sa sécurité. À l’instar d’Issy-les-Moulineaux, les prix de l’immobilier sont le principal défaut de la ville. Saint-Cloud, autre ville du sud ouest du département est 3e pour ses collines et son domaine historique , la qualité des commerces et des services, ainsi que l’offre culturelle. Le top 5 est clôturé par Bourg-la-Reine et Courbevoie. Selon le classement, les villes où il fait le moins bon vivre sont Colombes, Villeneuve-la-Garenne et Bagneux.  Vanves se classe à la 18éme place