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  • LE CONSEIL MUNICIPAL RETROUVE SON LIEU ORIGINEL ET HISTORIQUE

    Après deux ans de Covid et de confinements, le conseil municipal s’est, de nouveau, réunit à l’hôtel de ville, mercredi. « Le covid s’éloignant, l’état d’urgence étant levé, on retrouve notre lieu original » se réjouissait le maire Bernard Gauducheau qui y tenait.  Tout simplement par c’est là que sont prises les grandes décisions de la commune depuis sa construction vers la fin des années 1800. Mais la disposition de la grande salle Henri Darien a été inversée, retrouvant l’originelle, du temps d’André Roche (1965-1980) et de Gérard Orillard (1980-1991) et de leurs prédécesseurs, où le maire préside sous la statue de Marianne posée sur l’horloge et la grande fresque représentant les carrières qui se situaient rue du Moulin à l’emplacement du parc des Expositions et du Palais Sud, le public étant à l’autre bout sous la fresque représentant le lycée Michelet. Avec deux entrées, l’une par la salle des commissions pour les élus, l’autre par le petit couloir menant à l’escalier des Archives municipales. Mais petit problème récurent, la sono est toujours aussi déficiente, surtout si les élus ne parlent pas distinctement proche du micro 

    Avec ses 17 délibérations sur lesquelles le blog reviendra, ce fut un conseil municipal très technique et administratif - rapports annuels des DSP du marché, de la restauration collective,  d’enlèvement et mise en fourrière de véhicules,  ouverture des commerces le dimanche, actualisation du tarif des exposants du 17e village des terroirs en décembre, bilan accessibilité, où les vanvéens présents ont pu avoir un bilan de cet été et de la Rentrée et un avant goût de ce qui les attend sur fond d’inflation, de crise énergétique à travers les échanges, les déclarations, les réponses de la municipalité aux questions orales.

    Ainsi la ville comme beaucoup de ses consoeurs, a augmentée la taxe sur les résidences secondaires de 50% sachant que son taux est de 23,57%  pour faire face à des charges qui ont augmentés du fait de la hausse des coûts  de l’énergie et des matières premières comme l’a expliqué Bertrand Voisine, 1er adjoint aux finances en parlant de +25% pour l’électricité, +20% pour le gaz, par exemple, parlant d’une hausse de 13% du budget fonctionnement en 2023. « On est plutôt sur la position des communistes de Malakoff avec cette décision. Alors que des retraités vanvéens ont souhaité garder un pied à terre dans notre commune »  constatait Jean Cyril Le Goff (Renaissance, ex-LREM). «Je prends des idées où il y en a » lui a répondu le maire en citant Paris. «A Issy les Moulineaux, c’est 0% »  a-t-il répliqué. «Je ne me situe ni à droite, ni à gauche, sur sur le plan communal » lui a répond Bernard Gauducheau. «Mais c’est très violent ! » rajoutait Séverine Edou (Renaissance)… sous l’œil des verts qui souscrivaient à cette augmentation comme le remarquait l’un d’entre eux.

    Dans la communication sur le bilan des travaux de l’été 2022 assez conséquent qui sera sûrement présenté lors des réunions publiques d’Octobre  dans les 3 quartiers vanvéens (création de l’école temporaire du Parc, réfection des vestiaires de la piscine et contrôle d’accès, nouveau centre de loisirs de Larrmeroux, la médiathèque, la piste d’athlétisme…pour les plus importants), Pascal Vertanessian, maire adjoint à l’urbanisme,  en a profité pour répondre à ceux qui critiquaient la fermeture de la piscine cet été pensant la canicule : «Si la ville ferme l’été comme cela été le cas pour tous les travaux les étés précédents, c’est pour éviter de perturber l’initiation à la natation des écoliers durant l’année scolaire ».

    A l’occasion des questions orales, Pascal Vertanessian a indiqué durant cet été caniculaire, des brumisateurs ont été mis en place au Parc Pic et au Square Jarousse, ainsi qu’une fontaine à jets verticaux qui  a été installée dans le Square de l’Insurrection. Tout en rappelant, la plupart des parcs sont équipés de bornes fontaines permettant aux usagers de se désaltérer. Sandrine Bourg adjointe au maire aux affaires sociales a indiqué que 362 vanvéens s’étaient inscrits sur le registre  ouvert par le pôle Senior pour suivre les personnes fragiles pendant cette période caniculaire. 1980 appels ont été passés, 185 visites réalisées, 53 personnes visitées. Enfin Xaviére Martin, maire adjointe à l’éducation a rapidement tracé un bilan de la Rentée scolaire avec 706 écoliers en maternelles et 1061 en primaires.

  • LES VULNERABILITES DE LA REGION ILE DE FRANCE ET DE VANVES ET LA REGION FACE A L’EFFET DE SERRE

    A l'occasion, par le Conseil Régional, de l’adoption d’un  plan d’adaptation au réchauffement climatique la semaine dernière, les élus franciliens comme Bernard Gauducheau ont eu connaissance du premier diagnostic des vulnérabilités franciliennes réalisé par l’Institut Paris Région, étagé par le GREC

    «Ils entérinent définitivement quelque chose que nous savions déjà mais que désormais nul ne pourra contester : le changement climatique a déjà profondément touché notre territoire. Le réchauffement est là et va se poursuivre : La température moyenne a augmenté d’environ 2°C depuis 1950. Dans le futur, le réchauffement pourrait atteindre 1°C supplémentaire par rapport à aujourd’hui. Elle est  le plus élevée dans la zone dense de l’IDF, pouvant être 10°C supérieures à celles des zones rurales. Les vagues de chaleur - et donc les risques de sécheresses associés - vont devenir de plus en plus nombreuses alors que les vagues de froid continuent à diminuer (-30 % depuis 1950). Les précipitations extrêmes seront toujours plus fréquentes (+20 % depuis 1950 ; +20 % d’ici 2100), ce qui augmentera nécessairement les risques de crues et d’inondations. «La Région parisienne doit se préparer à des températures très fortes comme cette année ou en 2019 où il y avait eu des pointes jusqu’à 43°. Il faut s’attendre à des températures pouvant aller jusqu’à 50° come au canada qui a la même latitude de la France» indique Robert Vautard climatologie et coordinateur de l’une des d’un des chapitres du 6e rapport du GIEC

    L’Institut Paris Région a réalisé un panorama complet des principales vulnérabilités de l’IDF qui montre plusieurs choses : 

    -les premières victimes seront, d’abord et avant tout, les Franciliens qui sont particulièrement exposés aux canicules et aux températures élevées en raison de la densité des constructions, en particulier dans la zone dense. Lors de la canicule de 2003, Paris et la petite Couronne avaient connu une surmortalité de plus de 200 % par rapport à la moyenne française, avec un record (+219 %) pour le Val-de-Marne.  Ces vagues de chaleur favorisent la montée d’un autre risque, celui des maladies infectieuses et des allergies qui sont en constante augmentation. Enfin, le changement climatique accentue l’intensité des phénomènes naturels en créant de lourds dommages pour des milliers de Franciliens,  illustré en ÎDF ces dernières années par les inondations records (sur la photo quai d'Issy en 2016), favorisées par l’artificialisation des sols.

    - La biodiversité n’est pas épargnée : Un certain nombre des forêts franciliennes, particulièrement fragiles du fait de la faible diversité des essences, dépérissent à la suite des vagues de sécheresse successives et des maladies et parasites qui les suivent. Les essences franciliennes sont peu adaptées au manque d’eau à venir (chêne sessile et pédonculé, ou le hêtre notamment en forêt de Fontainebleau).  Les milieux aquatiques et humides, qui jouent un formidable rôle de réserves naturelles, de régulateur des crues et de stockage d’eau, sont profondément bouleversés par la hausse des températures et facilitent ainsi l’apparition de crues et d’inondations dévastatrices. En plus de l’assèchement des sols, les ressources en eau vont se raréfier d’ici 2100 (-12 % de précipitations, -30 % de recharges des nappes phréatiques) alors que la demande en eau ne va cesser d’augmenter avec les sécheresses (besoins humains, agriculture…).

    -L’ensemble des activités économiques et des services publics seront profondément modifiés : Par exemple,  les  transports dont les voies ferroviaires sont très sensibles aux vagues de chaleur et aux crues. Les services de la SNCF  sont mobilisés chaque été pour les actions de prévention (surveillance renforcée des matériels et infrastructures, maintenance spécifique, réduction des vitesses, contrôle de la climatisation) sachant que  des glissements de terrain, inondations de voies ferrées et de systèmes de signalisation, inondations de souterrains donnant accès aux voies ont été observés lors de l’inondation significative atypique de mai-juin 2016 en ile de France, mêlant débordement et ruissellement..

    -L’agriculture est peut-être l’un des secteurs les plus vulnérables et les plus profondément touchés par le changement climatique : Les rendements des récoltes ou la production des élevages sont toujours plus incertains, quand ils ne sont tout simplement pas en chute, du fait des sécheresses intenses ou de phénomènes climatiques destructeurs et imprévus, comme cela fut le cas en 2022 avec des jours chauds arrivant tôt dans l’année suivis de gels tardifs. Les arrêtés sécheresses sont de plus en plus récurrents (répétition de ces événements : 2003, 2009, 2018, 2019, 2020 et 2022) et les sécheresses devraient s’intensifier.  La sécheresse de l’été 2020 a révélé le très fort impact possible en Île-de-France en ébranlant beaucoup d’agriculteurs déjà fragilisés, tant les exploitations de grandes cultures en blé, orge, cultures protéagineuses et colza (hétérogénéité de levée des semis, chutes de rendements, pertes de récoltes, abandon ou régression de certaines cultures) que les éleveurs (prairies brûlées, manque de fourrage). A contrario, l’événement froid d’avril 2021 aura été particulièrement marquant (pertes de récolte pour les arbres fruitiers en fleurs, les plantes de pépinières, la betterave sucrière. Les futures pénuries d’eau associées à un besoin croissant d’irrigation, le risque de voir ces phénomènes climatiques inattendus se répéter, inquiètent légitimement nos agriculteurs.

  • 40 ANS CETTE ANNEE POUR L’AMICALE DES PERDS NOIRS DE VANVES

    L’amicale des Pieds Noirs de Vanves célèbre ses 40 ans soixante ans après leur arrivée en France et à Vanves, en ce dernier trimestre de l’année 2022. Lors de son assemblée générale dimanche dernier, suivi d’un barbecue. Jean Claude Abecassis son président a rappelé cet anniversaire  qui coincide avec les 60 ans des accords d’Evian, mais surtout avec une forte avancée dans la reconnaissance officielle des événements de la rue d’Isly à Alger, où des français ont tiré sur des français, et les massacres  d’Oran qui ont marqué le mois de Juillet 1962, c’est-à-dire bien après le cessez-le-feu que beaucoup d’anciens pieds noirs attendaient, sans parler des Harkis avec des déclarations et des gestes forts du président de la République, avec l’instauration d’une journée nationale de la mémoire pour les harkis chaque 25 Septembre. Elle célébrera cet anniversaire le 4 Décembre par un grand couscous à l’Harissa animé par Pierre Meige

    Il a fallu 20 ans pour réussir notre insertion sociale et surtout psychologique. Mais la nostalgie et le souvenir encore très vivaces ont largement contribué à la naissance de notre amicale grâce à la volonté de quelques personnes très attachés à pérénniser la culture du pays qui nous avait tant donné» témoignait Jean Claude  Abecassis à l’auteur du blog voilà quelques années en rappelant le nom de ses fondateurs qui ont, pour certains, exercé des fonctions municipales dans les années 80 et 90 : Rolande Rivail présidente de 1982 à 1997 (adjointe au maire chargée des affaires sociales), Emile Fernandez (adjoint au maire chargé du logement),  René Selva (adjoint au maire chargé des anciens combattants et du cimetière), André et Claude (qui a été conseiller municipal)  Benguigui, Monique Abecassis. «20 ans avaient été nécessaires pour nous retrouver, nous rappeler, nous rapprocher et enfin, évoquer avec une certaine distenciation, mais avec beaucoup d’émotions, les bons et les mauvais moments passés de l’autre côté de la méditérranée ».

    Sa première manifestation fut l’assemblée générale du 21 Mars 1982,  suivi par le premier méchoui le 8 Mai 1982 à Orvilliers sous la pluie, suivi par d’autres qui se sont déroulé à Biévres dans la propriété de la ville d’Issy les Moulineaux, et maintenant sur le terrain de la section pétanque (sur la photo), mais aussi par des galettes des rois qui avait réuni plus de 200 personnes la première fois en 1983. Avec sa participation au Forum des associations où elle offrait toujours le thé à la menthe, en organisant une merguez party à midi. Elle  partage depuis longtemps son stand avec la LICRA et pour cause, car en  avril  1984, ses responsables avaient décidé de donner naissance à une section  de la LICRA avec le soutien de Didier Morin, alors Maire adjoint de Gérard Orillard, Eric Garcia ayant été son premier président, Monique Abecassis actuellement qui s'apprête à passer le relais lors de son AG le 11 Octobre prochain

    Cette amicale des Pieds Noirs  ne s’est pas arrêté là, en ayant partagé beaucoup de manifestations avec son homologue de Levallois, méchoui, et dîner débat….Le milieu des années 1990 a été très dure pour cette amicale qui a vu disparaitre l’un après l’autre ses fondateurs alors que  les rangs de cette association se clairsemaient, mais elle a toujours tenu la coup grâce à la mobilisation de ceux qui ont pris le relais, le couple Abecassis, Monique et Jean Claude,  l’épouse d’Emile Fernandez, beaucoup d’amis qui ont rejoint cette amicale, comme les couples Landois, Lacomére, Judde.. avec beaucoup de sympathisants maintenant, car beaucoup d’anciens ont disparus, et  en traversant malgré tout cette pandémie qui ne les a pas éloigné les uns des autres

    Son président espère reprendre  ses rendez-vous qui ont marqué le sadhérents comme des conférences qui ont rappelés beaucoup de souvenirs, comme ce fut le cas avec  Edgard Attias qui raconté l’arrivée de l’eau douce à Oran, Michéle Salva qui a fait un exposé sur la présence française en algérien, ou la projection des films au théâtre Le Vanves … Lors de ces réunions, lorsqu’on les interroge, même 60 ans après, ces derniers témoins, beaucoup vouent une admiration sans borne à la ville de Vanves. Tout simplement parce que voilà 60 ans, son maire de l’époque, René Plazanet a ouvert ses bras, malgré beaucoup de difficultés, et a logé beaucoup de familles dans l’îlot des Chariots qu’il avait fait construire  et  dans d’autres immeubles de la ville, grâce à M.Halimi, maire adjoint qui  s’était beaucoup démené à l’époque pour leur trouver un logement comme se le rappellent encore les anciens. Ce qui explique la forte présence d’une communauté pieds noirs à Vanves