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  • UN PATRIMOINE EXTREMEMENT RICHE A DECOUVRIR A PIED DANS VANVES

    Le patrimoine vanvéen est à  l’honneur  durant ce week-end à l’occasion des journées européennes du patrimoine (JEP). Un focus est fait sur  Marina Tsetaeva ((1892-1941) grande poétesse russe qui a vécut à Vanves de 1934 à 1938 avec des animations et des visites au 65 rue Jean Baptiste Potin où elle a vécu. Il y a les incontournables : Le lycée Michelet, l’église Saint Remy, l’église des nouveaux martyrs de la terre russe, la cité Payret Dortail, label patrimoine d’intérêt régional depuis le printemps 2018, le prieuré Saint Bathilde qui fait partie du patrimoine remarquable d’Ile de France  où sont organisé des visites ce week-end qui les mettent en avant.

    Mais le patrimoine de Vanves ne se résume pas seulement à ces sites mis en avant, car il y en a d’autres bien sûr que vous pouvez découvrir au gré d’une promenade dominicale : Le parc F.Pic sauvé des lotisseurs par le maire dont il porte le nom, vec ses anciens pavillons de  la maison de santé du docteur Arnaud, le restaurant de la Tourelle, la créche du parc, mais aussi sa glacière et sa chapelle que les habitués du parc devinent sous son monticule de terre 

    Le lotissement voisin du lycée Michelet et du parc des expositions, dit des artistes, encadré par les rues J.Jaurés, M.Yoll, Jullien et V.Hugo,  implanté sur des parcelles en lanières issus des anciens terrains agricoles et viticoles (Ouest des Hauts de Vanves) ou il est l’héritage d’un passé ouvrier de la commune : Ses pavillons avaient été construit par la SA de la Plaine de Vanves dont le promoteur était l’ingénieur Emile Cacheux, spécialiste des maisons ouvrières qui exerça ses activités jusqu’à la fin du XIXéme siécle à Vanves. Ses caractéristiques : étroitesse des parcelles, constructions sur les limites séparatives et en recul de la voie laissant place à un jardinet à l’avant. Sans parler de certains pavillons dans les Villas, petites voies privées, desservant plusieurs maisons étroites implantées sur de petits terrains : Quincy, Dupont, Léger…  Avec quelques immeubles de l’Immobiliére 3 F entre S.Carnot et V.Hugo, à l’angle Barbés/J/Bleuzen, place de la République au dessus de la pharmacie ou du bâtiment HLM sur pilotis de la rue J.B. Potin.

    « L’époque contemporaine a marqué le paysage par une profonde restructuration urbaine où s‘illustrérent bien des architectes comme Henri Sauvage, les frères Perret, et les fréres Marne » ces derniers ayant construits notamment dans le style Bauhaus, jouant avec le béton et un parti pris de transparence  : La créche-maison de retraite Larmeroux (ex-maisons de retaites des vieux travailleurs) avec son entrée ornée de deux hauts reliefs des sculpteurs R. Coutin et l Piron sur les thémes de la vieillesse, de l’enfant et dela femme, avec  sa chapelle rénovée  ou le LEP Dardenne avec ses 3 étages de grandes verrières horizontale qui viennent aérer les murs de briques. Plus loin, l’hôtel de ville avec sa fresque d’Henri Darien , ou le tribunal d’instance construit en 1857 pour accueillir la première mairie de Vanves puis en 1897,  le premier tribunal de paix, la gare-pont de Vanves-Malakoff qui était une proussse architecturale à l'époque.  

  • LE « 13 », LA CITE JARDIN DE VANVES, LABEL « PATRIMOINE D’INTERET REGIONAL»

    Toujours dans le cadre  des journées européennes du patrimoine 2018, Vanves met  en avant plusieurs sites : C’est lecas de la cité Payret Dortail dit « Le 13 » fait parti des 30 premiers sites franciliens labellisés patrimoine d’intérêt régional, comme d’ailleurs de nombreux cités jardins de la Région dont notamment Suresnes. Derrière la façade rouge donnant sur la rue de Châtilon, si vous franchissez le portail du 13, pendant ce week-end des journées du patrimoine, vous découvrirez de petits immeubles de quatre étages accueillent près de 150 logements et 27 ateliers d’artistes, avec son petit jardin au fond vers la voie SNCF 

    Cette cité Payret Dortail est le résultat d’un débat qui a secoué durant de longues années la ville dirigée alors par Frédéric Pic et qui a vu la création  - mais éphémére – d’un Office Municipal d’Habitation entre 1930 et 1938.  Le Conseil Municipal s’était préoccupé entre 1921 et 1923 de constituer un « office Municipal d’Habitation à Bon Marché » (HBM). On ne parlait pas encore d’HLM. Mais voilà, il aurait fallu doter cet organisme de crédits importants. Or la commune se trouvait dans l’impossibilité de constituer les ressources nécessaires. Les effets de la Grande Guerre se faisaient encore sentir. Et puis nos élus s’en méfiaient faisant état des déboires vécues par des villes qui en avaient créés. 

    Il n’empêche que la municipalité cherchait à édifier un immeuble destiné aux personnes menacées d’expulsion ou habitant les propriétés frappées d’expulsion pour des causes diverses.  Ce n’est pas qu’après la construction de cette cité de 135 logements – la municipalité en avait souhaité 400 – que le Conseil Municipal s’est décidé le 8 Mai 1930 à créer l’Office Municipal d’HBM avalisé par l’Etat le 12 Juilllet 1931. Cet office avait pour mission de construire 40 logements sociaux rue Sadi Carnot. Des terrains furent acquis, des crédits d’Etat furent sollicités puis « sabrés » selon F.Pic « en raison de sa situation financière » et « parce qu’il considérait que la situation du logement à Vanves ne nécessitait pas la construction d’HBM ». Il faut rappeler qu’à cette époque la Ville de Paris avec son Office HBM de la Seine construisait dans la zone dite des « fortifications » toute une série de cité HBM. Du coup, F.Pic prit la décision de dissoudre le 29 Mai 1938 cet office municipal.

    Cet ensemble architectural fut réalisé par l’architecte Maurice Payret-Dortail qui travailla en collaboration avec l’Office public des Habitations à bon marché de la Seine pour lequel il assurera la construction de plusieurs cités jardins. Il a la particularité de réunir des logements sous forme d’immeubles collectifs et de pavillons, dont 27 ateliers d’artistes bénéficiant pour la plupart d’un logement attenant localisé dans la cité. Outre ses qualités architecturales, cette cité témoigne de presque 100 ans d'aventure du logement social dans les Hauts-de-Seine, marqués par un vécu collectif d'une grande richesse.

    Rénovée il y a une dizaine d’années cette cité d’exception a toujours été un atout patrimonial de la ville dont l’histoire a été contée par l’un de ses habitants, René Sedes,  dans « Ceux du 13 – L’histoire d’une cité HLM à Vanves». Il a raconté surtout que cette cité a été une cité expérimentale au niveau architecturale et une expérience intéressante de vie collective dans ses premières années avec le foyer des locataires, un ciné club, des spectacles artistiques…qu’essaie de faire renaître actuellement une amicale des locataires qui organise différentes activités. « Il y a un vrai art de vivre dans ce quartier ! » assurait au journal Le Parisien qui lui consacrait un  article, Sylvie, qui habite ici depuis 30 ans. « C’est interdit aux voitures donc très calme, il y a en rez-de-chaussée les ateliers d’artistes. On se connaît bien. ». Seul ombre au tableau, ces jeunes qui traînent, qui dealent  entre cette cité et la rue de Châtillon et dont a été victime le gardien

  • VANVES DEVRAIT BENEFICIER DU PLAN B DE LA RATP SUR LA LIGNE 13

    Les vanvéens qui fréquentent la ligne 13 devraient découvrir un dépliant que la RATP distribue ces jours-ci, qui résument les solutions alternatives et les nouveaux services mis en place pour lutter contre sa saturation dans l’attente du prolongement de la ligne 14 au nord

    C’est la 3ème ligne de métro la plus fréquentée d’Ile de France avec 650 000 voyageurs quotidiens qui doit absorber une augmentation continue du trafic (plus de 3% par rapport à 2017).  Cette ligne de 24 km avec deux branches au nord particulièrement denses, voit circuler en heure de pointe, 52 trains en même temps, avec 45 mn d’intervalle entre chacun. La ligne est saturé au Nord à partir de la station Miromesnil, l’installation de la cité Judiciaire à la porte d’Asniéres, de la Région à Mairie de Saint Ouen ne devant rien arranger, le sud n’étant pas (encore saturé). Le rapport est de 60%dans le Nord et 40% dans le sud des 650 000 voyageurs quotidiens. 

    Conscients des difficultés rencontrées par ses voyageurs, la RATP mène un vaste plan d’investissements pour la moderniser : Mise en place du système OURAGAN pleinement opérationnel depuis 2017, un pilotage automatique, en présence d’un conducteur dans la cabine, qui a permis de réduire les intervalles entre les trains, celui-ci pouvant reprendre la main, et veillant surtout au bon déroulement des accès au train dans les stations.  La mise en service d’un retournement automatique des trains au terminus de Châtillon en 2008. La modernisation du Poste de Commandement Centralisé  qui s’est installé à Malakoff en 2007 où une cinquantaine d’agents de maîtrise gèrent la circulation et la régulation des trains, leurs manœuvres aux terminus,  la sonorisation et l’information des voyageurs,  les incidents et les accidents etc… L’installation de portes palières entre les stations Montparnasse et place Clichy en  2012. «Grâce à toutes ces mesures, nous avons amélioré la régularité des trains de 7 points, passant de 90 à 97%  entre 2010 et 2018 !» constatait la pdg de la RATP, hier matin, en visitant ce PCC  avec Valérie Pécresse qui constatait malgré tout que « le ressenti des voyageurs reste souvent négatif, notamment en heure de pointe ». 

    C’est pourquoi, lors de leur de leur visite au poste de commandement de cette ligne, elles ont annoncé un plan B, résumé dans ce tryptique distribué aux voyageurs :La principale est de proposer une information plus précise  qui met en avant des itinéraires alternatifs et de substitution (Bus notamment avec le renfort de la ligne 358 qui dessert le TGI de Paris,  RER C, Ligne L…) en cas d’affluence, avec information voyageurs via le Chatbot Messenger RATP, refonte des messages sonores et visuels à partir du nouveau poste de commandement des stations. D’autres concernent l’améliorer le confort des voyageurs avec le retrait de 10% des strapontins dans les rames pour faciliter les montées/descentes dans les trains, éviter que des voyageurs restent assis en cas de forte affluence, source de conflit, sachant que le taux de remplissage est de116%,  plus d’agents de propreté en heure creuse, le renforcement de la présence dans les stations très fréquentées et sur les quais pour gérer les flux aux heures de pointe et conseiller les voyageurs dans leurs déplacements.