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  • FUSION DE BOULOGNE ET ISSY LES MOULINEAUX : « UN MAIRE DE VANVES ISOLE »

    C’est le titre de l’un des articles consacré dans le dossier de l’Express de cette semaine sur la fusion d’Issy les Moulineaux et de Boulogne où les journalistes ont interrogé « les Pour et les Contre  

    « Le maire (UDI) de Vanves est bien embêté : L’union Issy-Boulogne laisse sa ville au bord du chemin. Au sein  de GPSO (Grand Paris Seine Ouest), Vanves ne peut en effet se marier qu’avec Issy, dont elle est limitrophe. Mais André Santini et Pierre Christophe Baguet ne l’ont pas invité à leur table. « Cela pourrait avoir lieu en 2020 » assure le maire de Boulogne-Billancourt. En attendant, Bernard Gauducheau se tait. « Comme je ne dispose pas d’informations techniques suffisamment précises sur la démarche engagée, vous comprendrez qu’il m’est difficile deme prononcer sur le sujet » a-t-il répondu par e-mail à l’Express. La pilule est d’autant plus amère que l’homme passe pour le plus fidèle soutien d’André Santini. Un mentor rencontre lorsqu’il était enfant et dont il fut plus tard le chef de cabinet à Issy, puis l’assistant parlementaire. Il y a une dizaine d’années, il se disait prêt « à se mettre au travers si André Santini devait se faire tirer dessus »  

  • UNE PARENTHESE SPIRITUELLE A VANVES EN DES TEMPS DE PRIMAIRE AVEC SŒUR MARIE MADELEINE CASEAU

    Soeur Marie-Madeleine Caseau, mère prieure des bénédictines de Vanves présentait jeudi dernier, juste avant le débat Fillon-Juppé que les sœurs bénédictines ont regardé,  son nouveau lire « Vivre en majuscule ». Un commentaire des évangiles de tous les  Mercredis de l’année qui suivent à partir du 1er mercredi de l’Avent, croisé avec l’encyclique du pape. « C’est le jour en trop plein ou en trop creux au milieu de la semaine » explique t-elle à propos du choix de ce jour du mercedi  en ayant constaté, après coup, que c’est le jour d’audience du pape

    « C’est un nouveau livre pour mére Marie-Madeleine, qui est né de la vie et qui nous offre, cette fois encore, le fruit de sa méditation autour de l’Evangile de son Bien-Aimé …  de notre Bien-Aimé Jésus Christ, Fils de Dieu. Toujours à l’écoute de Saint Benoit, elle s’associe, ici, aux écrits du Pape François dont elle partage le sentiment d’urgence pour que cesse « le piétinement de la réalité créée par Dieu » et  pour que nous fassions de notre époque « le moment de l’éveil d’une nouvelle forme d’hommage à la vie. ».  Dans ce recueil, elle nous invite de manière originale à méditer la Parole, en prenant rendez-vous  avec Elle chaque mercredi, milieu de la semaine, pour nous saisir du texte qu’indique la liturgie, le mâcher, le faire résonner en nous, refuser toute tiédeur et médiocrité  et écrire sa vie en  Majuscules. Elle nous entraine en nous livrant les fruits de son travail.  Et le Dieu qu’elle cherche nous apparait : Celui qui regarde avec amour, et passe son chemin en nous laissant libres, Celui qui nous propose une filiation divine, Lui dont les dons sont généreux, prodigues voire excessifs, Celui qui s’est incarné « un jour, quelque part » pour « devenir Prière pour l’humanité ». Celui aussi « qui répond parfois à côté de la question pour mettre en route »… et c’est bien un des grands mérites de ce livre : nous inviter à nous mettre en  route, à faire pareil, à choisir une manière, un angle pour s’approprier , méditer  la Parole de notre Dieu, et , comme il est dit dans la préface  du père Nieuviarts, laisser la place à Dieu pour que notre vie devienne sa Vie » a expliqué Marie-France Dagher responsable de la librairie des bénédictines

    « C’est un petit livre qui ne doit être qu’un instrument, qui doit nous conduire au Livre. « Laisse toi guider » est le sous-titre de ce livre. Il faut entrer dans la matière : « Si tu avais le don de Dieu ». Goûter le goût de Dieu ensemble ! » a expliquée sœur Marie Madeleine  devant un public attentif qui a pu se rendre compte qu’une forte conviction anime la vie de l’auteur : « La parole de Dieu fait ce qu’elle dit. La grande révélation, l’unique révélation surgit de la première page du livre de la Genése : « Dieu dit et cela est ».  Avec quelques confidences – « Un prêtre m’a dit « je n’ai jamais lu un livre comme celui là » - quelques questions – « Qu’est-ce que l’on est prêt à lâcher pour le Christ ?» - et anecdotes notamment sur son périple au Vietnam – dont elle revenait tout juste - pour créer une nouvelle communauté qui l’a amené tant à 3000 m après 7H de route durant lesquelles  elle a relu Saint Jean, mais à l’envers pour terminer au sommet par « Et là commença le verbe » qu’au milieu de Mékong où l’eau envahit tout, sur une petite embarcation, après avoir dégusté un poisson grillée, ce fameux  dessinée par Sœur Boniface dans ses œuvres… occasion de revenir sur terre

  • A VANVES, LES JUPPEISTES RESTENT DISCRETS MAIS DETERMINES

    A la veille de ce second tour de la primaire de la droite et du centre, la tension est palpable, en tous les cas chez les élus, militants, sympathisants vanvéens qui ont choisis leur camp. Chaque Comité de soutien a organisé ses tractages jusqu’à hier soir, mais les fillonnistes paraissaient plus présent que les juppéistes cette semaine, avec ce café poiltique au Tout Va Mieux mercredi soir, et la participation de certains au meeting de F.fillon à la porte de Versailles hier soir.   Les appels à voter François Fillon se sont multipliés au cour de cette semaine d’élus qui avaient soutenus au 1er tour, Nicolas Sarkozy ou Bruno Le Maire en se réjouissant de la participation massive des Français à cette élection déterminante pour les prochaines élections présidentielles, ainsi que des altoséquanais : 20 000 sur plus de 4 millions de votants. Mais les plus étonnant provient de ces élus UDI qui se sont ralliés à François Fillon dans la dernière ligne droite alors qu’ils soutenaient Nicolas Sarkozy et même Alain Juppé au 1er tour, en dehors de ceux qui comme Denis Laghero conseiller départemental de Meudon  ont soutenu depuis le début F. Fillon. 

    Les juppéistes à Vanves sont restés très discrets en dehors des tractages au métro et au marché. Pas de réunions publiques, ni cafés politiques. Pas de déclarations, ni de courriers de soutiens, notamment de la référente communale, Françoise Saimpert (sur la photo au bureau de vote) ni du maire qui a choisit de soutenir son collégue de Bordeaux. Mais comme les 40 comités AJ dans les Hauts de Seine, celui de Vanves a fait un travail extraordinaire sur le terrain, avec des gens qui n’étaient pas engagés politiquement avant. « Ces comités AJ ont distribués 100 000 tracts dans le 92» indiquait l’un des animateurs de la campagne altoséquanaise.   

    Comme beaucoup de ses supporters, ils ont constaté dimanche dernier « alors qu’Alain Juppé  avait  été donné grand favori pendant des mois,  nous nous retrouvons  au 2éme tour avec ces deux candidats qui représentent les deux courants de la droite française : Ceux qui pensent que c’était bien avant et les autres qui représentent une droite plus progressiste, une plus grande liberté dans les choix privés  et européenne. Et celui qui sortira de la primaire aura pour mission de les rassembler, de satisfaire et de concilier les aspirations de chacune. Une raison pour ne pas adopter des positions trop affirmées» expliquait Christian Dupuy, porte parole départemental d’Alain Juppé. « On a un Alain Juppé combattif mais agressif. Il a le mérite de poser des questions sur des projets qui méritent clarification »

    Beaucoup d’élus locaux comme le maire de Suresnes pense que le maire de Bordeaux est le meilleur rassembleur pour gagner l’élection, car il l’a prouvé dans sa ville : « Personne ne conteste la résurrection de Bordeaux. Cela nous inspire l’idée que le redressement du pays ne se fera pas seulement  à travers l’Etat mais aussi grâce aux territoires qui sont devenus puissants, grâce un homme d’Etat d’inspiration girondine à sa tête » ajoutait Philippe Laurent maire de Sceaux et Secrétaire général de l’Association des Maires de France. D’ailleurs Denis Badré, maire de Ville D’Avray que les vanvéens ont l’occasion de rencontrer car il fait partie de GPSO insistait  le « travailler ensemble » des élus du département « qui permet de construire » dont « l’exemple doit servir au plus haut niveau ».

    En tous les cas, dimanche soir,  beaucoup à droite et au centre retiendrons que l’on a assisté à un  « bel exercice de démocratie » et un « beau débat sur le fonds » grâce à cette large mobilisation des français pour voter : « Nous avons une responsabilité de respecter ce vote qui a remporté un succès populaire et démocratique. Nous avons gagné toutes les élections locales rassemblés. Il faut continuer avec ces présidentielles » indiquait l’un des organisateurs de cette primaire dans les Hauts de Seine