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  • LE FOYER LOGEMENT DANTON : UN QUADRAGENAIRE DE VANVES TRANSFORME EN EHPA

    Il est intéressant de revenir, durant cette semaine de vacances de la Toussaint où l’actualité s’est ralentie,  sur l’audit qui a été confié à l’AREPA (Association des Résidences pour Personnes Agées) pour déterminer les conditions dans lesquelles le foyer Danton  qui est assimilable à un EHPA (Etablissement Hébergeant des Personnes Agées), pourrait obtenir ce statut juridique. Il a été présenté au CCAS le 27 Septembre et surtout le 6 Octobre aux personnes âgées de ce foyer pour les rasssurer.

     

    Il aura bientôt 40 ans car le foyer logement (avec son restaurant) qui a été construit par le Logement Français a ouvert ses portes en 1973/74 avec un conventionnement logement en 1981,  dans un quartier du Plateau en pleine rénovation. Il servait à reloger les personnes âgées expropriées de leur habitat vétuste et détruit par cette vaste opération d’aménagement. Et il avait été conçu à l’époque pour se fondre dans l’habitat collectif.  Il comprenait 82 appartements répartis sur 10 étages gérés directement par le Logement Français, les occupants signant un bail locatif et payant leur loyer 382,65 € pour un studio et 459,22 € pour un deux pièces (aujourd’hui)  directement à cette SA d’HLM. Sur les 83 locataires en Juin 2011, 75 avaient plus de 60 ans, 8 moins de 60 ans.  Un dispositif de réservation des logements à partir des demandes de la commune avait été mis en place en 2000.

     

    Il a connu toute une série de travaux de réhabilitation au cours de ses années avec l’isolation et le ravalement des façades, la transformaton de l’entrée avec boites à lettres, portier et contrôle d’accès, adaptation des logements (barres d’appui, revêtement anti-dérapant), réagencement des abords et des espaces verts, amélioration sans discontinué des services (restaurants, télé-alarme, repas à domicile…)…. Sachant tout d’abord qu’il propose des services identiques à ceux d’un établissement mésdico social mais sans agrément du Conseil Général, payants pour la restauration (entre 4 et 8 € pour le déjeuner) et gratuits pour les autres offerts par le CCAS, sauf l’esthétique et la pédicure. Ensuite que le budget total de fonctionnement de ce foyer se monte pour le CCAS à 279 738 dont 221 810 pour les salaires du personnel et 57 928 de charges diverses ( location du logement du gardien, alimentation, achats des repas,  animation…).

     

    Un audit a donc été confié à l’AREPA (Association des Résidences pour Personnes Agées) pour déterminer les conditions dans lesquelles ce foyer qui est assimilable à un EHPA pourrait obtenir ce statut juridique. Les normes prévoient qu’il ne peut avoir plus de 6 étages alors qu’il en a 10. L’audit propose de réaliser cet EHPA avec les 50 logements du rez-de-chaussée au 6éme étage pour accueillir 58 réidents. Ils seront mis à disposition de personnes âgées de plus de 60 ans autonomes ou semi-autonomes qui signeront un contrat de séjour  avec le gestionnaire  et s’acquitteront d’une redevance équivalant au montant actuel du loyer avec des charges pour les résidents anciens ou d’un tarif d’équilibre pour les nouveaux entrants. Sachant que le gestionnaire s’acquittera d’un loyer auprès du propriétaire et réglera l’ensemble des charges lovatives, d’entretien courant, de remise en état du ogement et de gros entretien.  Pour les 32 logements des 4 étages supérieurs (du 7éme au 10éme étage), ils seront loués à un public de moins de 60 ans qui signeront un contrat locatif avec le propriétaire.   

     

    L’audi préconise des travaux pour rendre conforme les parties communes du rez-de-chaussée aux normes ERP pour favoriser la régularisation du statut de l’établissement et des mesures pour optimiser sa gestion (modification de l’irganisation quotidienner, convention de partenariat avec le CCAS pour maintenir l’animation au niveau actuel et ouvrir l’établisement aux personnes âgées extérieures,  installlation d’un systéme de téléalarme individuel, relié à un plateau d’appel d’urgence Europ Assistance, modification de la convention APL du Logement Français pour diminuer le reste à charge des résidents.

     

    Lors de la réunion avec les résidents de ce foyer, le maire les a rassuré sur plusieurs points notamment durant la période transitoire : Aucun résident ne sera mis dehors, car la municipalité laissera les logements se libérer naturellement. Ceux des étages supérieurs pourront descendre lorsqu’un logement aux étages inférieurs se libérera. Et leurs conditions de logement ne seront pas modifié, ni les services auxquels ils ont droit, et sans surcoûts. Chaque contrat de séjour sera à durée indéterminé. Quand leur état de santé ne sera plus en adéquation avec cet EHPA, ils seront aidés et conseillés pour rechercher une structured’accueil plus adéquate en liaison avec les enfants et les proches. Chaque résident doit être reçu individuellement pour étudier justement sa situation individuelle.    

  • VANVES A PERDU LE FONDATEUR DE VANVES CYCLO CLUB : MICHEL LAUNAY

    Michel Launay est décédé le 22 octobre, il avait 73 ans. Avec cette disparition du Président fondateur de Vanves Cyclo Club, section du Stade de Vanves, c’est tout un pan de l’histoire du vélo et du cyclotourisme à Vanves qui revient à l’esprit de beaucoup de vanvéens : Les sorties du dimanche, la course cycliste dans les rues de notre commune, véritable petit critérium dont Vanves Au Quotidien a rappelé le souvenir durant le tour de France 2011,  le cyclo-cross dans le parc Pic qui se déroulait toujours après le cross du Pèlerin en Décembre.  « Michel a passé toute sa vie professionnelle à Vanves comme coiffeur, dans le salon de son père d'abord, puis dans celui de sa sœur et enfin dans divers salons de la ville. La retraite venue, avec son épouse qui travaillait à la ville, il est parti vivre dans leur maison d'Eure et Loire » raconte Michel Colombier qui l’a très bien connu

     

    Vanves Cyclo a commencé en 1979/80 à l’initiative de Michel Launay et d’une bande copains dont Michel Colombier, Luc Arias et plein d’autres. Il avait fait paraître à l’époque un article dans Vanves Infos pour lancer son club qui est passé très vite de 5/6 à une soixantaine de membres. Ils faisaient du vélo tous les dimanches matins dans différents groupes, dés 8H pour les plus sportifs qui pédalaient sur 80 à 100km, à 9H pour ceux qui souhaitaient se ballader sur 50 km. Un groupe de 7H avait même été créé pour les mordus du guidon qui parcouraient 120 130 km dans la matinée. Il a commencé à organiser des rallyes cyclotouristiques avec la FFCT (Fédération Française de Cyclo Tourisme) en Septembre/Octobre qui n’avait rien à voir avec une course cycliste. Ils se déroulaient dans une ville des Hauts de Seine à chaque fois différente, où jouaient beaucoup les notions de kilométrage, de présence et du nombre de participants par clubs… pour remporter les coupes.

     

    Il a lancé des « villes à villes » qui consistait à partir à 6H du matin, pour parcourir 150 km, le groupe de cyclistes étant suivi par une camionnette balai, pour se terminer dans un restaurant avec les épouses et les enfants qui avaient été amené par car. L’un des plus grands souvenirs de ses cyclistes amateurs restera ce rallye qui s’est terminé dans la cour de l’annexe de Elysée, quai Branly, avec le Cyclo Club de l’Elysée, après une ballade dans Paris et sa Banlieue. Ils étaient revenus avec une magnifique coupe offerte par François Mitterrand. Il a aussi organisé, mais pas longtemps, pour des raisons de sécurité, la « matinée des enfants de Vanves » : Il s’agissait d’une promenade à vélo dans les bois de Clamart ou de Verrières pour ses enfants qui faisaient plutôt du vélo sur les trottoir…

     

    Ce club a été à l’initiative de deux manifestations sportives qui étaient de grands rendez vous vanvéens : Le Grand Prix de Vanves, véritable critérium vanvéen qui avait lieu généralement le premier vendredi soir de Juin dans les rues de la commune avec un départ et une arrivée une année sur deux, soit sur le Plateau, soit prés du Centre Ancien, pour ne pas faire de jaloux parmi les cmmerçants qui distribuaient beaucoup de primes. Mais il a dû être arrêté pour des raisons de sécurité, d’intolérance des riverains des rues empruntées et des automobilistes,  car la ville était bloquée toute une soirée, et les bènévoles manquaient pour assurer la sécurité du parcours. L’autre était le « cyclo cross » dans le parc F.Pic qui profitait des pelouses et allées défoncés par le cross du Pèlerin le dimanche précédent pour lancer les coureurs sur un terrain accidenté. Du VTT avant l’heure….

     

    Puis ce club qui réunissait ses membres chez la mére JO au Tout va bien (maintenant l’amandine), chez Luc au Relais de Vanvres ou chez Maguy prés du cimetière, a périclité du fait du manque de relais lorsque Michel Launay est partit en province où il a donné son dernier coup de pédale ses derniers jours. Il fallait rappeler son souvenir car il y a encore beaucoup de nostalgiques de cyclotourisme à Vanves et de cyclistes passionnés à qui un tel club manque au Stade de Vanves

  • LES CHEFS D’ENTREPRISES ET LES COMMERCANTS PESSIMISTES A VANVES COMME EN ILE DE FRANCE

    Le sauvetage de l’Euro et de l’Europe qui se joue aujoud’hui à Bruxelles, la crise qui perture depuis l’été, jouent énormement sur le moral  des chefs  d’entreprises de notre région et les acteurs économiques de nos communes franciliennes comme Vanves. Une enquête de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CCIP) passée inaperçue refléte bien une montée du pessimisme et de l’inquiétude que n’arrangent guère les événementsde ces derniers jours. Il sufffit d’en parler avec les commerçants, les chefs d’entreprisees (TPE et PME) installés à Vanves  

     

    La 36éme enquête d’opinion sur la conjoncture économique de la CCIP (réalisée avec médiamétrie en Septembre)  qui est menée régulièrement chaque année, pratiquement sur les mêmes thémes, montre bien que 60% des chefs d’entreprises considèrent comme inévitable une dégradation de la situation économique de la France. Elle traduit une inquiétude persistante de ses dirigeants dans le cadre d’une conjoncture ralentie, accentuée par la crise financière. Ce pessimisme record atteint le niveau de celui exprimé lors de l’enquête de Septembre 2008 à l’époque des premiers effets de la crise internationale avec Leichmann Brothers.

     

    Différents indicateurs traduisent un ralentissement de l’activité des entreprises sur les 6 derniers mois et une inquiétude réelle pour les 6 mois à venir : Léger recul de leur chiffre d’affaires ( de -2% à - 3% ), stabilité de leur situation financière corrélée à leur activité (de -2 à +1), des investissements  et de l’emploi. La situation du commerce de détail non alimentaire est particulièrement préoccupante par rapport aux Services qui s’en sortent mieux. Seulement 15% des dirigeants de PME/PMI prévoient d’embaucher dans les 6 prochains mois. Pour 59% d’entre eux, la crise financière en cours est susceptible de remettre en cause des projets d’investissements, et 55% leurs projets d’embauches. Par contre, aucune tension n’est soulignée entre les chefs d’entreprises et leurs banques.

     

    Mais ce n’est pas tout, car la  période post-présidentielle les rend toujours attentistes : « Cette période est toujours marquée par un fort immobilisme. Mais là, on n’a jamais connu un début de campagne aussi alternante, et cela durant une crise financière. Cette période est pour eux anxiogéne » constate t-on à la CCIP. 61% des PME pensent que les élections présidentielles et législatives de 2012 auront un impact sur la situation économique  de la France. Pour 86% d’entre eux, il faut procéder à une baisse des dépenses publiques en rationalisant les dépenses publiques (54%) afin de rétablir l’équilibre des finances, sachant que 12% préconisent une augmentation des prélévements obligatoires (Réduction des niches fiscales pour 36%, augmentation de la taxation  du capital pour 31%, hausse de la TVA pour 19%).

     

    Leurs priorités pour la politique économique françaises sont d’assainir les comptes publics (29%), lutter contre la désindustrialisation (22%), adapter l’activité économique aux exigences d’une croissance durable (18%), restaurer la compétitivité française (16%). L’issue la plus favorable de la crise de la zone serait d’aller vers plus d’Europe (39%), vers une Europe à plusieurs vitesses (26%), accepter la sortie de la zone euro des pays trop endettés (30%).