Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : Une politique ambitieuse pour la conversion écologique

    Le Conseil Régional où a siégé Bernard Gauducheau Jeudi et Vendredi dernier a adopté  un Plan Régional pour le Climat (PRC) qui est articulé autour de trois axes (avec une série de 24 actions thématisées) : L’exemplarité des politiques publiques régionales à travers la gestion du patrimoine,  les financements et la commande publique ; la réduction les émissions de gaz à effet de serre ; l’adaptation du territoire aux effets du changement climatique. Il offre ainsi à la fois une vision stratégique et un plan d’actions opérationnel de courts et longs termes.

     

    « Aujourd’hui, nous passons un cap. Avec ce Plan, l’ensemble des actions menées ou aidées par la Région ne pourra plus se faire sans prendre en compte l’urgence écologique et sociale que nous impose la situation actuelle. Ce Plan est un programme concret qui va considérablement transformer le visage de l’Ile de France dans les 20 prochaines années » a indiqué Jean Paul Huchon, son président La Région intègrera dorénavant la règle « d’éco-compatibilité » dans l’ensemble de ses politiques publiques, mettra en place un plan de déplacement de l’administration,  créera un réseau francilien des achats publics durables. Mais ce plan concernera aussi le fret ferroviaire et le transport par voie d’eau des marchandises, la lutte contre la précarité énergétique, accompagner les TPE/PME dans le domaine de l’énergie du Climat… grâce notamment à un nouvel outil régional innovant : Une SEM Île-de-France Energies Nouvelles. Mais ce n’est pas tout, car la Région s’engage aussi contribuer à limiter les impacts de notre activité sur le changement climatique en luttant contre les îlots de chaleur, en assurant une meilleure gestion de l’eau

     

    « Les écologistes considèrent que l’enjeu est avant tout de transformer sur le long terme l’ensemble des politiques régionales et d’anticiper les grands bouleversements climatiques de demain afin d’engager la conversion écologique du territoire » a expliqué Héléne Gassin, vice présidente EELV (Environnement). « Le Plan Régional pour le Climat met en œuvre des mesures transversales à travers de puissants leviers dans l’ensemble de ses politiques : transports, santé, biodiversité, eau, agriculture, bâtiments, etc. Par ailleurs, outre son rôle de mobilisation du territoire francilien, la Région entend être un acteur politique incontournable à travers les processus nationaux et internationaux dans la lutte contre les changements climatiques. Il voit loin et haut : il représente l’engagement d’actions cohérentes sur l’ensemble du territoire, avec tout le monde, dès aujourd’hui et pour plusieurs décennies. N’y cherchez pas de remède miracle : le Plan Climat annonce l’engagement d’un traitement de fond ! Réduire nos émissions de plus de 75% en une génération, c’est immense défi qui mérite vision et constance bien plus que des petites annonces trop vite périmées » explique Hélène Gassin.

     

    « C’est en effet un véritable rôle de chef de file que la majorité de gauche impulse aujourd’hui, pour réaliser la transition du modèle énergétique de l’Île-de-France. Car la lutte contre le réchauffement climatique appelle des actions concrètes » a réagit Guillaume Balas, président du Groupe PS  qui n’a pas manqué de constater que « le quinquennat Sarkozy peine à mettre en œuvre les objectifs du Grenelle II de l’environnement : seuls 10% des décrets d’application sont parus à ce jour ». Pour que l’ÎDF enclenche une dynamique d’entraînement et d’accompagnement des communes, associations et entreprises, les élus socialistes ont voulu que la Région montre la voie en engageant la rénovation thermique de son patrimoine immobilier, et en s’attaquant aux prioritairement aux lycées et bases de loisirs les plus énergivores. Ils ont  ouvert les actions de lutte contre la précarité énergétique en direction des ménages économiquement les plus fragiles. « Force est de rappeler que le nombre de coupures de gaz pour cause de défaut de paiement est passé de 10 000 à 300 000 en 3 ans et que les tarifs de l’électricité ont augmenté de 10 % en un an ».

  • RETOUR SUR LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES TRES TRES POLITIQUE

    Le Blog Vanves Au Quotidien revient sur le Conseil Municipal de Mercredi dernier qui a pris plusieurs décisions en dehors du PLU et du Compte Administratif, dont certaines affichent très nettement leurs préférences politiques.

     

    GARENTIE D’EMPRUNTS :  3 garanties d’emprunts ont été octroyé à la ville tout d’abord la SA HLM Logyris (de 956 566 €) qu porte là sur un prêt PLAI construction et un autre prêt PLAI « foncier ». Ensuite à la SA HLM Logement Francilien (487 282 €) qui entreprend des travaux de kit plomberie pour les logements situés allée du Platane. Ensuite à la SA HLM ICF La Sablière qui entreprend la réhabilitation de 63 logemebnts collectifs rue Ernest Laval.

     

    DESAFFECTION : Il s’agit d’un local de 84 m2 en sous sol à côté de l’accés parking de la tour de Vanves où se trouvent au rez de chaussée le centre administratif. Cette désaffection permettrait à la société SFR d’installer un nœud de raccordement optique appelé à desservir la commune en offres numériques à très haut débit. Après bien sûr mise en concurrence des candidats, puisque Free était aussi sur le coup pour les mêmes raisons que SFR. Sachant que Numéricâble dispose déjà un tel local dans l’îlot Cabourg pour son offre qui a fait l’objet d’une convention de mise à disposition. Après estimation des domaines du local à 42 000 € et compte tenu des propositions des deux sociétés à 120 000 € pour Free ert à 150 000 € pour SFR, c’est cette dernière qui a été retenue.  

     

    ACQUISITION : Chaque année, le Conseil Municipal fait le bilan des acquisitions et des cessions immobilières de l’année passée. Il a constaté qu’aucune cession n’avait été éffectuée en 2010, contre deux acquisitions, dont l’une suite à une préemption sur un local situé en rez de chaussée de l’immeuble des 55-71 rue Jean Jaurés. Ce bien a permis l’ouverture de la salle de quartier dénommée « espace de la Tuilerie ». L’autre concernait un bout de terrain rue Auguste Comte servant de voie de pompier.

     

    TRAVAUX : Le Conseil municipal a fait  deux demandes de subventions auprés du Conseil Général des Hauts de Seine et du SIPPEREC pour des travaux de rénovatioon TCE à l’école élémentaire Marceau qui pourraient se réaliser durant l’été 2012. Il s’agit de la remise en conformité électrique, le remplacement des appareillages par des appareils à basse consommation, le  désamiantage des sols sur toute la surface des étages, le traitement des peintures plomb, la rénovation tout corps d’état et la pose d’une ventilation aux étages et dans les toilettes du ree-de-chaissée. « Ces travauix de rénovation contribueront vivement à l’amélioration du confort des usagers et des performances énergétiques du bâtiment ».

     

    ASSAINISSEMENT : La ville a adopté son règlement d’assainissement communal que le groupe socialiste a considérée comme « plus complet que celui du Conseil Général des Hauts de Seine et même de certaines communes ». Même s’il s’agit d’une compétence exercée par GPSO pour le compte des 7 communes dont Vanves, son maire n’est pas du tout déssaisi pour cela du pouvoir de police qu’il exerce dans ce domaine

     

    SURETE : Un nouveau marché a été ouvert concernant les trabaux d’installations et d’extension des équipements de sûreté et de sécurité des bâtiments communaux (détection intrusion, contrôle d’accés, vidéophonie, interphonie, alarmes techniques, désenfumabge naturel et mécanique,  équipements de RIA, de colones séches et humides, d’extinbcteurs et signalétiques spécifiques incendies, ptrotection contre la foudre)…Il a été remporté par la société ACCLI

     

    SALLES : Le Conseil municipal a examiné les condition de mise à disposition des équipements municipaux aux particuliers et aux associations qui a bien sûr, fait débat. « La  ville a beaucoup de salles et elles sont rarement refusées » a expliqué la majorité municipale, en rappelant que tout cela a un coût, bien sûr, que « payer même un euro symbolique, responsabilise », et que les tarifs pratiqués ne sont pas très cher. Ce qui a laissé dubitatif l’opposition, d’autant plus que jusqu’à présent, selon nos informations, la ville de Vanves n’a pas du tout l’intention de faciliter en quoi que ce soit les primaires socialistes, même si les partis politiques ont droit à ces différentes salles pour tenir leur réunion publique. Tout simplement parce que  maire de Vanves afficherait un soutien total à Nicolas Sarkozy, en refusant tout local, toute urne, et sûremment toute liste électorale. Alors que le  Nouveau Centre s'affiché plutôt  du côté de Borloo, avec même André Santini,

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : Querelle francilienne sur l’hébergement d’urgence

    Une réunion métropolitaine sur l’hébergement d’urgence s’est tenue Jeudi dernier à l’hôtel de Ville de Paris à l’initiative du maire de Paris, de la Région et des conseils généraux  de Seine St Denis et du Val de Marne durant laquelle leurs responsables ont lancé un manifeste « pour une autre politique de l’hébergement et du logement en région IDF » qui devrait interpeller tous les franciliens mais sent tout de même une certaine instrumentalisation de la question des sans abris par la gauche comme a réagit le secrétaire d’Etat au logement. Et pourtant, certains des points soulevés ont attirés l’attention et de la mobilisation de notre sénateur Isabelle Debré (UMP) aux associations comme le Secours Catholique, Saint Vincent de Paul, CCFD, SNL (Solidarités Nouvelles pour le Logement) qui participent à une campagne « Logement 92 » lancé par l’évêque Mgr Daucourt dans les Hauts de Seine et qui avait fait l’objet d’une réunion le 5 Mai dernier. 

     

    Les responsables de ces collectivités territoriales ont « dénoncés la fermeture brutale en 2011 de 5000 places d’hébergement en IDF par le ministre du logement et la remise à la rue des familles sans solution d’hébergement alors qu’il  manque 13 000 places ». Ils demandent « un moratoire immédiat sur les fermetures de places d’hébergement ainsi que le rétablissement des crédits d’urgence dédiés au 115, au Samu Social et aux associations gestionnaires ». Ils exigent « la création de places d’hébergement et de logements accessibles aux familles sans abri selon une répartition équilibrée entre tous les départements franciliens ».

    Ils ont soumis au débat 6 propositions : Engager une nouvelle gouvernance régionale des 115 et du Samu Social sous l’autorité de l’Etat, développer l’accés aux droits des demandeurs d’asile en créant des places en CADA et de 2 nouvelles plateformes de domiciliation dans l’ouest parisien, suspendre les expulsions locatives pour les locataires de bonne foi, aider les familles à sortir des centres d’hébergement et des hôtels par le développement de « Solibail » en région ou « Louez Solidaire » à Paris, créer une mission métropolitaine  de résorption des campements de personnes roms, mettre en œuvre une plateforme d’accueil et de protection des mineurs étrangers isolés en situation d’errance par le ministére de la Justice.

     

    Du coup, le secrétaire d’Etat au logement a tout de suite réagit en mettant en garde les élus de la gauche parisienne et francilienne sur « une tentative d’instrumentalisation de la question des sans abris »… « La récupération politicienne des partis socialistes et communistes sur un sujet aussi sensible et important qu’est l’hébergement et la prise en charge des personnes sans abri est non seulement inacceptable mais indigne de responsables élus » a tonné Benoît Apparu en  rappelant que « l’Etat est fortement engagé dans sa politique de l’hébergement, que le nombre total de places d’hébergement en Ile de France n’a jamais été aussi élevé avec 43 000 places, soit + 65% en 5 ans, que le nombre de personnes prises en charge par l’Etat à l’hôtel a augmenté de 70% entre 2007 et 2011 (de 600 à 12 909 personnes /nuit) ».

    Enfin, il considére que « les critiques de la ville de Paris, fondée sur une manipulation des chiffres sont d’autant plus inacceptables que par délibération de Février 2011, Paris a restreint l’hébergement des familles avvec enfant au titre de l’aide social à l’enfance, des familles très précaires qui doivent justifier dorénavant de 3 mois de domicile à Paris au lieu d’un mois, chose difficile lorsqu’on est par exemple hébergé chez des amis ». Tout en renvoyant « les élus de gauche à leurs responsabilités », en rappelant que « ce sujet nécessote un travail en commun de l’ensemble des acteurs pour la protection des personnes les plus fragiles »