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  • 19 MARS : VANVES INFOS RAVIVE LA FLAMME DE LA DISCORDRE

    Les responsables de la  71éme Section UNC de Vanves n’ont vraiment pas du tout apprécié la façon dont le dernier numéro de Vanves Infos (Mars 2011) annonce la cérémonie du 19 Mars : Photo du maire et de ses adjoints au maire au banquet qui suit l’AG de la FNACA alors que Bernard Gauducheau (NC)  n’a jamais participé depuis 10 ans au déjeuner dit de « cohésion » qui suit l’AG de l’UNC chaque année. Commentaire dithyrambique qui officialise une cérémonie associative. Du jamais vu dans un journal municipal d’une ville de droite (UMP/NC) comparable à ce que font généralement des villes dirigées par la gauche. Par contre aucun article, ni photo sur l’AG 2011 de la 71éme section de l’UNC qui s’est pourtant déroulée le 13 Février 2011 en présence du maire et de nombreux adjoints.

     

    Pourquoi tant de publicité qui cautionne un « tel mépris de nos lois » pour reprendre l’expression exprimée  récemment par le président d’une section bretonne de l’UNP (Union nationale des Parachutistes) invité à la cérémonie du 19 Mars organisée par la ville de Dinard, et qui a été envoyée à l’auteur de ce blog par Jean Heuzé, président d’Honneur de l’UNC de Vanves et qui résume bien le sentiment de beaucoup d’anciens combattants  : « En effet, le décret n°203-925 du 26 Septembre 2003, confirmé par la loi n°2005-158 du 23 Février 2005, fixe au 5 Décembre (et non au 19 Mars) la journée d’hommage aux combattants d’Afrique du Nord. Chaque année, certaines associations d’anciens combattants, heureusement fort peu nombreuses dont la FNACA, refusant la date officielle du 5 Décembre, choisie pour son éloignement de toutes polémiques, organisent le 19 Mars des manifestations à l’occasion de l’anniversaire de la signature des accords d’Evian. Cela est encore plus grave quand elles reçoivent le soutien d’élus de la République. Elles persistent à vouloir faire de cette date, célébrée en Algérie comme date de la victoire sur la France, celle de la fin de la guerre d’Algérie, mêlant ainsi hommage rendu aux soldats français avec des considérations à connotation hautement politique » écrit le président, Pierre Mazé de la section UNP de l’Ille et Villaine au maire de Dinard  et qui pourrait être repris concernant Vanves. 

     

    Et de rappeler quelques chiffres : « Le nombre de disparus s’élève à 307 du 1er Novembre 1954 au 18 Mars 1962, à 162 du 19 Mars 1962 au 2 Juillet 1962, 146 du 3 Juillet 1962 au 2 Juillet 1964. Et les supplétifs ne sont pas comptabilisés dans cette arithmétique bien souvent massacrés dans d’atroces conditions. Et depuis bientôt 50 ans, 615 familles françaises portent un deuil jamais accompli, mais régulièrement ravivé, chaque 19 Mars, par la mascarade de commémorations organisées çà et là dans notre Pays par d’anciens d’Algérie qui ont oublié qu’ils ont laissé derrière eux : 307 soldats disparus avant le 19 Mars qui sont donc morts pour rien (on dira que c’est le lot classique de toute guerre, surtout quand on la perd), 308 soldats disparus après ce 19 Mars, qui sont morts inutilement. Leurs corps ne sont jamais rentrés au Pays. Ils ne nous restent que leur ombre. Voilà pourquoi, prés de 50 après la fin de cette tragédie algérienne, la France ne peut cautionner la célébration du 19 Mars 1962. Voilà pourquoi une récente lettre ouverte de la FNACA au Président de la République ne peut pas ne doit pas être entendue lorsqu’elle réclame l’officialisation de cette date, en en rapprochant la signification à celle du 11 Novembre ! (ben voyons) ! ». Ce rappel n’aurait jamais eu lieu si le journal municipal de Vanves n’avait pas donné tant de publicité à cette annonce de la cérémonie associative du 19 Mars organisée par la FNACA.

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES A JOUR J – 14 : UNE VISITE TRES REPUBLICAINE DE JP HUCHON

    Comme prévu, Jean Paul Huchon a eu son comité d’accueil hier matin. Guy Janvier l’attendait devant la poste du carrefour de l’Insurrection. Bernard Gauducheau et Isabelle Debré avaient mobilisé leurs troupes, avec notamment les Jeunes Centristes  (NC) et les jeunes populaires (UMP), qui portaient tout une écharpe bleue, les centristes étant habillés même habillés en, bleue avec un badge bleu,  tant devant le marché que devant Carrefour SuperMarket, Intermarché…

     

    Jean Paul Huchon est arrivé à l’heure accueillit par Guy Janvier  et sa suppléante, les maires socialistes de Clamart (Philippe Kaltenbach) et de Fontenay aux Roses (Pascal Buchet) avec Fabian Estellano, Jean Cyril Le Goff et de nombreux militants qui avaient revêtu pour beaucoup l’anorak rouge avec la rose PS, certains portant un badge très « Saint Valentin » avec la photo de leur candidat et de la suppléante.  Bernard Gauducheau avait déjà entamé sa visite du marché avec Isabelle Debré, sénateur, Françoise Saimpert, sa suppléante, Maxime Gagliardi, responsable UMP Vanves, Pascal Vertanassian, responsable NC Vanves avec son appareil photo… lorsque le président de la Région est entré dans le marché avec toute sa délégation, guidé par la suppléante de Guy Janvier.

    Les deux groupes d’élus se sont bien sûr rencontré, une première fois devant le célèbre poissonnier du marché, celui qui n’hésite pas à se déguiser et à pousser la chansonnette, ce qu’il n’a pas manqué de faire. La congratulation entre élus de droite et de gauche qui se connaissent tous, a durée le temps d’une chanson jusqu’au « ça suffit ! » de Bernard Gauducheau, un peu excédé, mais calme et serein durant toute cette séquence. Et tout le monde est repartit dans son coin, saluer commerçants, et clients. « C’est la chasse aux électeurs » persiflaient certains de ses derniers au passage de deux délégations. Jean Paul Huchon s’est arrêté à la buvette du marché et a salué la fille du patron qui lui avait écrit pour faire un exposé sur la Région voilà quelques temps. Elle n’en revenait pas de le voir en chair et en os devant elle alors qu’elle pensait que c’était une femme puisqu’on lui avait répondu avec un courrier signée de l’une de ses collaboratrices. Ce qui l’a bien fait rire lorsqu’on lui a contée l’histoire. Les deux groupes se sont recroisées une seconde fois devant un autre stand de produits du Sud Ouest : « On est discipliné et on respecte les clients » entend on du côté de Bernard Gauducheau à qui Pascal Buchet donne un tract annonçant la réunion publique du 16 Mars prochain : « C’est Anne Hidalgo, le candidat ? » demande le maire.

     

    Jean Paul Huchon et sa délégation ont quitté le marché au bout d’une demi heure pour rejoindre des militants qui tractaient place du Val (De Lattre de Tassigny). Au feu tricolore du carrefour de la place du Val devant le magasin vidéo, un chauffeur de bus l’a klaxonné pour le saluer.  « Les chauffeurs en ont pris l’habitude lorsqu’il me voit » confie le président du STIF.  Il a rencontré devant la fontaine 4 lycéens de Michelet fort intimidé qui ont l’habitude de se retrouver là à la sortie de leurs cours,  avec lesquels il a discuté un moment pendant qu’un militant leur remettait un tract et le programme du PS et de Guy Janvier bien sûr. Ils se sont installés ensuite à la terrasse du Relais de Vanvres où ils ont tous pris un café. Occasion d’échanger quelques impressions de campagne, de parler de Lucile Schmid et de sa candidature à Issy – « Subrini est battable » selon Guy Janvier – salué par de nombreux militants et  même une élu du Front de Gauche comme Claudine Charfe qui avait quitté quelques instants la Poste de l’Insurrection où le candidat Bastien Lachaud et sa troupe distribuait des tracts. Avant de repartir pour Châtillon et Clamart, après quelques photos avec les élus, les militants, le patron du Relais de Vanvres. Jean Paul Huchon en était à son 35éme canton après une semaine de campagne depuis la Rentrée des Vacances de Février, ayant visité hier une dizaine en Seine et Marne. Il a décidé de venir soutenir le maximum de candidats socialistes d’ici le 20 Mars pour contribuer à la dynamique des régionales.. et permettre à Guy Janvier d’être réélu sur ce canton.

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES A JOUR J – 15 : VISITES ET INVITES

    Une bonne partie des candidats vanvéens devraient se retrouver au marché aujourd’hui, d’autant plus que Guy Janvier (PS)  a annoncé partout qu’il devrait se promener là et peut être chez d’autres commerçants de la ville avec Jean Paul Huchon, président de la Région Ile de France que connaît bien Bernard Gauducheau (NC) puisqu’il siége au Conseil Régional.

     

    JEAN PAUL HUCHON SUR LE MARCHE AVEC GUY JANVIER …

    Il était déjà venu soutenir Guy Janvier en 2001 pour la campagne des Municipales, un certain jeudi 15 Mars, en faisant un tour de marché qui était alors installé rue Mary Besseyre après l’incendie. Il revient cette fois-ci car il a décidé de consacrer ce mois de Mars à soutenir de nombreux candidats socialistes en Ile de France fort des résultats aux Régionales l’année derniére dans les Hauts de Seine notamment. « La campagne que j’y ai mené en 2010 pour ses élections, m’a permis de voir que la priorité n’était pas toujours donnée à la solidarité et à l’écoute des citoyens. J’ai proposé une autre politique pour la Région Ile de France et une majorité d’altoséquanais a entendu mon message puisque la liste que je menais, a recueilli plus de 50% de leur voix » explique t-il dans un message publié dans le programme du PS pour Vanves et les Hauts de Seine.

    L’optimisme des socialistes repose sur un calcul très simple : Sur les 23 cantons renouvelables, JP Huchon a fait plus de 50% dans 13 cantons dont 6 sont à droite. D’où l’optimisme d’un Pascal Buchet, secrétaire fédéral du PS ou d’un Philippe Kaltenbach, maire de Clamart qui expliquent « que si l’on prend en compte les cantons où le président de région a fait 48%, 4 cantons supplémentaires entrent dans notre cîble ». Et d’ajouter : « La majorité est à 23. Il nous faut garder nos acquis et gagner 8 cantons. C’est jouable ! »  

     

     

    …ATTENDU DE PIED FERME PAR BERNARD GAUDUCHEAU

    Il ne serait pas étonnant que le challenger du conseiller général socialiste ait prévu un comité d’accueil ferme et courtois lors de cette visite au marché, ne serait-ce que pour montrer que c’est lui le patron dans cette ville. Et qu’il le vent en poupe…en tous les cas selon la Croix du 2 Mars dernier qui  expliquait que « même si la gauche peut perdre Châtenay-Malabry et Vanves, il (Pascal Buchet, Secrétaire Fédéral du PS 92) parie sur des « surprises » à Bourg-la-Reine chez Patrick Devedjian, Levallois-Perret-Nord, délaissé par Isabelle Balkany, Asnières, Issy-les-Moulineaux, Montrouge et Courbevoie, où l’affaire de l’Établissement public d’aménagement de la Défense (Epad) aurait laissé des traces ». Un commentaire qu’appréciera le candidat socialiste à Vanves.

    D’ailleurs la presse s’intéresse beaucoup aux Hauts de seine avec un dossier spécial dans l’express, et bientôt dans le Figaro et dans le Mponde pour « décrypter le nom du prochain président du Conseil Général ». Première Heure constatait de son côté, que cette élection sera marquée par le retour des maires dans l’hémicycle départemental si Bernard Gauducheau (Vanves), Eric Berdoati (Saint Cloud) et Jean Claude Fromentin (Neuilly) sont élus, avec peut être Georges Siffredi (Châtenay) mais là c’est plus délicat. Et généralement les maires sont, par définition, moins effacés que des conseillers anonymes et plus exigeants à être entendus.

     

    ET SI L’ABSENTION ETAIT L’INVITE SURPRISE  ( ?) COMME PREVUE !

    Mais voilà, tous ces candidats auront à lever un obstacle qui ne sera pas des plus facile les 20 et 27 Mars prochain : l’abstention. Et tous ont été prévenus tant à droite qu’à gauche. D’autant plus qu’il n’y a pas d’autres élections en même temps comme c’était le cas en 2004 avec les Régionales, et cela pour la première fois depuis 1992. En revanche, les responsables politiques placent leurs espoirs dans le fait qu’elles sont les dernières avant le grand rendez-vous des présidentielles. Le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé, estime que les élections cantonales seront « un tour de chauffe » avant l’élection présidentielle de 2012. Un argument que l’opposition de gauche reprend à son compte… pour tenter de mobiliser ses propres électeurs, en transposant l’anti-sarkozisme à l’échelle des départements…avec le résultat des régionales en Ile de France et dans les Hauts de Seine pour ce qui nous concerne.

    De surcroît, en région parisienne, les conseillers généraux n’ont aucune visibilité. Il suffit d’écouter les conversations ou d’interroger les vanvéens autour de soi, et pas ceux qui participent à la vie de la cité, pour s’apercevoir que beaucoup ignorent ce qu’est un conseiller général, et même où il se réunit avec ses collègues dans les Hauts de Seine, préoccupés aujourd’hui par d’autres soucis de la vie quotidienne. Selon un sondage réalisé en février 2011, 43 % des Français étaient capables de dire s’ils étaint concernés par les élections cantonales. Ce désintérêt est souvent lié au sentiment d’impuissance des citoyens : les plus forts taux d’abstention, ces dernières années, ont été enregistrés là où les gens sont le plus confrontés aux difficultés matérielles, c’est-à-dire là où l’on a l’impression d’être abandonnés par la puissance publique.