Vanves a rendu hier après midi un dernier hommage à Maurice Magne à Malakoff. Beaucoup des participants se demandaient bien pourquoi cette Chapelle Saint Marc avait été choisi au lieu de l’église Saint Remy au cœur du centre ancien de notre ville où cet homme a laissé sa marque d’entrepreneur de bâtiment. Bernard Gauducheau entouré de maires adjoints, dont Maxime Gagliardi, François Praud, président du Stade de Vanves qui lui a succédé, entouré de nombreux stadistes, ont paricipé à la cérémonie avec Guy Janvier, conseiller général, Gilbert Chauvin, restaurant et des amis. La chaleur ne manquait pas durant cette cérémonie, temporel et intemporel, avec l’émotion causé par la perte d’un être cher et apprécié de tous, même si « bien sûr, c’était inéluctable…Mais c’est toujours très difficile de quitter quelqu’un qui vous est cher » comme l’a reconnu François Praud qui lui a rendu hommage. Il a parlé de l’orphelin, enfant de Belleville, de la Butte, de Montmartre, du bâtisseur – « Il a bâti le stade comme il a construit les bâtiments qu’il a édifié : avec des fondations profondes et solides. Il a organisé le Stade comme il a organisé son entreprise avec rigeur, sérieux » - du stade bien sûr dont il a pris les reînes en 1968, alors que sa gestion « trimbalait » et l’a dirigé pendant 25 ans de « main de maître en favorisant le développement du sport, en maintenant l’étyhique et l’esprit sportif en imposant de régles de gestion saines, en responsabilisant les dirigeants : « Mon vieux, me disait il, si tu laisses partir les finances, t’es foutu ! »… et du farouche défenseur des bénévles « sans lesquels rien n’aurait été posssible... Il aurait pu tout aussi bien faire une carrière politique mais son monde c’était le monde associatif, la loi 1901, Pierre de Coubertin, loin du « bling blong » et du « sport business ». Il n’a manqué de citer du bilan sportifs de ses 25 ans de présidence stadiste : Hand champion de France, Cross du Pèlerin, Gala des enfants. Il a terminé par l’homme et ses passions : La peinture. « C’était son dernier passe te’mps. Sur la terrasse, il laissait aller son imagination et le résultat était toujours étonnant ». Et le bateau : « A l’heure où certains se mettent à la retraite, lui, entrepriit de passer son permis bateau, pas le permis « pêche-promenade », mais le permis au long cours des navires de commerce, rien que pour le plaisir. Sur son Mad Maxd, il parcourait les côtes de l’Atlantique et il connaissait tou les rochers des Glénans ». Après une cérémonie simple avec la lecture des Béatitudes, Maurice Magne a été inhumé au cimetière de Vanves.
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VANVES ET LES ROCADES DE METRO: ARC EXPRESS ET GRAND HUIT
Vanves est concerné par le passage de ses deux rocades de métro qui auraient de toute façon une station au moins dans ou à proximité de notre commune. Occasion de rappeler la saga des rocades de métro dont ces deux projets qui devraient faire l’objet d’une enquête publique cet automne, se sont inspirés
Une note rapide (n°502 –Avril 2010) de l’IAU (Institut d’Aménagement et d’urbanisme) Ile de France rappelle la saga des rocades de métro de la Région Capitale : « De nombreuses lignes de rocade ont été conçus depuis 1976, mais aucune n’a vu le jour. Depuis 20 ans, deux notions continuent de s’opposer : la vitesse et la finesse de desserte » indiquent ses auteurs. Deux rocades ont été aménagés, raccordés au chemin de fer radial, dédiées aux marchandises mais ouvertes aux voyageurs : la petite ceinture bouclée en 1867 afin de relier les portes de Paris (39 millions de voyageurs au début du XXéme siécle) mais fermée aux voyageurs en 1934, et la Grande Ceinture terminée en 1886 et aménagée en arc de cercle à une distance de 5 à 20 km des limites de Paris qui sera utilisée pour les voyageurs jusqu’en 1939 alors que la banlieue est marquée par une extension pavillonnaire. « Leur offre limitée ne leur a pas permis de résister à l’arrivée du métro et de l’autobus pour la première et l’essor de la voiture pour la seconde ».
A la suite du premier choc pétrolier (1973), un schéma directeur des transports en commun en site propre portant essentiellement sur des itinéraires de rocade est réalisé et une réouverture de la grande ceinture aux voyageurs est envisagée entre Satrouville et Val de Fontenay. Le Schéma Directeur de 1976 prévoit la réalisation d’une radiale en proche banlieue maillant l’ensemble du réseau radial, et la mise en place de 3 liaisons tangentielles. « Il faudra attendre la dernière décennie du XXéme siécle pour voir la mise en service des premières liaisons banlieue à banlieue avec le tram Saint Denis-Bobigny, le bus en site propre Trans Val de Marne (TVM) ». Le Livre Blanc de 1990 point de départ du SDRIF de 1994, préconise la réalisation d’une rocade ferrée dans le bassin central pour mailler les lignes radiales qui donne lieu à deux projets aux philosophies différentes : La Rocade des Pôles (dénommée « Ring » ou « Interpôles ») proposé par la DREIF (Direction Régionale de l’Equipement), reliant les villes nouvelles avec une interstation de l’ordre de 3 km et une vitesse commerciale de 55-60 km/h. Et Orbitale proposé par l’IAURIF dans la Petite Couronne avec une interstation de 1 km, qui se développe au niveau de la RN 186 dans le prolongement du tram Saint Denis-Bobigny. C’est ce dernier qui sera inscrit au SDRIF de 1994 en privilégiant la version Tram plutôt que Métro. Avec le lancement des liaisons tangentielles portées par les collectivités locales de Grande Couronne.
14 ans plus tard, avec le SDRIF de 2008 la rocade Arc Express défendu par la Région reprend les mêmes caractéristiques fonctionnelles que la rocade Orbitale. Mais voilà, avec le projet de Grand Paris, le secrétaire d’Etat chargé du développement de la Région Capitale défend son projet de rocade ferrée de banlieue, le Grand Huit, « qui n’est pas sans rappeler dans sa philosophie et sa localisation le projet de « Rocade des Pôles ». Ainsi deux projets s’affrontent : « Le premier vise à faire enfin franchir à la banlieue dense un cap de desserte de sa population et de ses emplois comparable à celui franchi par Paris il y a cent ans avec le métropolitain. Le second veut encourager la création de futurs pôles économiques porteurs d’attractivités pour la Région Capital »
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COUVERTURE DU PERIPH : LE JARDIN D’A COTE DE VANVES
L’équipe municipale de Vanves s’est fait plaisir Mardi soir en accueillant la réunion publique de présentation du jardin prévu sur la dalle qui recouvre le Périph et permet surtout de relier Paris XIVéme à Malakoff et vice et Versa. Mais Bernard Gauducheau l’a déjà si bien expliqué « La couverture du périphérique permet de retrouver la continuité entre les villes de Vanves, Paris et Malakoff. Elle symbolise également le renforcement des liens entre ces communes, dans un espace de rencontre et de détente ouvert à tous ». Et rouler tambour ! « Amélioration du cadre de vie, protection des nuisances sonores et de pollution… À l'heure du Grand Paris, la couverture d'un tronçon du boulevard périphérique au niveau de la Porte de Vanves est une opportunité pour Vanves ».
Le probléme, c’est que la situation n’a guére évolué sur la seule partie qui relie véritablement Vanves et Paris : La porte Brançion. Elle aura dû faire l’objet d’un réaménagement prévu dans un protocole d’accord Vanves-Paris qui s’est traduit par rien du tout. Si, le projet de construction d’un dépôt sur l’ex-parking entre les deux bretelles de sortie et d’entrée du Périph vers l’ouest… Contre lequel s’est bien sûr prononcé Bernard Gauducheau Alors qu’à Vanves, la ville a aménagé au niveau des Papillons des terrains de jeux pour les ados.
Mais revenons à cette fameuse dalle sur le Périph qui représente plus de 8000 m2 d’espaces publics dont l’aménagement et la maquette ont été présenté devant les maires du XIV2me, de Vanves et de Malakoff : La dalle de couverture accueillera à l'est, dans le prolongement du mail Maurice Noguès, un espace principalement destiné aux adolescents : aire de jeux de ballons, espace libre d'activités (roller...). Sur la grande dalle centrale, est prévu le jardin public de plus de 6 000 m² s'articulera sur deux niveaux : la terrasse haute avec ses jardins partagés et son belvédère. La partie basse offrira des lieux de repos et de détente (pelouses notamment qui ont été optimisées...), des secteurs de jeux pour les enfants, des espaces de promenade et d'observation de la nature dans une ambiance de lande boisée. Les paysagistes ont choisi ce parti à cause de la dalle : un paysage de lande avec des arbres (pins et chênes), des massifs de bruyères et de gravinés, des éléments rocheux. « L’idée est de laisser se développer la nature… Et nous allons travailler sur la clôture avec du bois, pour susciter la transparence » ont précisé les paysagistes.
Ce projet n’a pas suscité beaucoup de questions – peut être à cause du match Portugal-Espagne - mais quelques vanvéens sont intervenus : « Pourquoi sépare t-on les deux dalles (par une rue) ? On aurait pu gagner un peu d’espaces verts ! » a constaté Claire Papy (Verts). Jacques Dumont a demandé « Qui va payer ? » - « La ville de Paris : 13 ME pour le projet dont 6ME pour le jardin » - Pierre Toulouse sur la circulation des piétons et des vélos. Catherine Margaté a posé une question sur les jardins partagés. Pascal Cherki, Maire du XIVéme arrondissement qui venait pour la première fois à vanves a indiqué que « ce projet n’était pas simple, car faire un jardin sur une dalle n’est évident, avec tous les problémes de portances, toutes les contraintes posées par une telle dalle ». D’ioù un accouchement un peu long. Mais c’est pratiquement une première, même si le jardin sur dalle de la porte des Lilas est plus avancé.
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