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  • A VANVES ET AILLEURS : DES CINEASTES AMATEURS A LA COM !

    LORSQUE LE CIV FETE LES 90 ANS DE SON PERE

    C’était la dernière projection publique du CIV vendredi soir avant les vacances de l’été 2010. Une soirée un peu particulière, parce que ses adhérents fêtaient les 90 ans de leur président d’honneur-fondateur : H.L. Barolet. Ce dernier ne s’y attendait pas bien sûr.  « On a puisé dans nos archives pour raconter l’histoire d’un homme qui a soutenu contre vents et marées le CIV » a déclaré Gérard Bost, son président, dressant le portrait de ce petit homme attachant, avec son appareil toujours en bandouillère, prêt à dégainer,  alerte, sautillant. Il a d’ailleurs réalisé une très joli photo de l’église Saint Remy qu’il devrait envoyer au maire.

    Avant le dîner… d’anniversaire, les cinéastes amateurs lui avaient préparé, quelques films dont un petit bijou : la remise des prix pour la 4éme Coupe de l’Amitié en 1968, avec l’interview du maire de l’époque, André Roche, qui avait 55 ans alors qu’Henri Louis Barolet en avait 48. « Il a été très long à comprendre que c’était un club vanvéen » confiait ce dernier. Un petit film en 8mm que devrait numériser le CIV pour en faire cadeau à la famille Roche,  et même aux archives de la ville. D’autres ont suivis sur les temps forts de ce club marqué toujours par l’amitié même si ce n’était pas le temps de la Coupe, Henri Louis Barolet…confiant alors à tout le monde que « c’est lui qui écrivait les éditoriaux du Maire (alors Gérard Orillard)  pour chaque plaquette de la Coupe de l’Amitié ».

    A la fin de cette projection, il a pris la parole : « Beaucoup d’émotions lorsque j’ai vu nos longues années au CIV qui continue grâce à son équipe ! » a-t-il déclaré en expliquant que « ce mot « amateur » est de trop. Et celui de « professionnel n’est pas mieux ! ». Beaucoup font d’excellents films qui font sauter les barrières ». Car Henri Louis Barolet est intarissable sur ce qu’on appelle malgré tout le cinéma amateur. Sachez quand même que ce petit bout d’homme de 90 ans est passé du 8mm (argentique) au numérique avec la HD et bientôt la 3 D. Et qu’il a toujours autant de passion pour l’image et ceux qui s’y passionnent.

     

     VANVES N’A PLUS DE TRADITION COMMERCIALE !...

    Fabian Estellano commence vraiment à irriter les élus de la majorité municipale qui s’en prennent à lui, notamment dans les commissions qui préparent le prochain conseil municipal du 15 Juin prochain. Ils n’ont pas du tout apprécié le papier « PME à Vanves : Encore des oubliés de la politique actuelle » sur son blog la semaine dernière. Et le maire, en premier, qui confiait  à Vanves Au Quotidien : « Vanves n’a plus de tradition commerciale. Les vanvéens vont maintenant faire leurs courses à Paris, à Issy les Moulineaux, dans les grandes surfaces ou les grands magasins avoisinants ». C’est la raison pour laquelle, lors des dernières réunions publiques, Bernard Gauducheau parlait de « ville résidentielle », ce que ses détracteurs transforment en « ville dortoir ». 

     

    MAIS CULTIVE LA COM QUAND CA LUI SERT !

    Mais il se rattrape en découvrant que les entreprises appartenant au secteur des Médias s’installent à Vanves et en y consacrant 4 pages de Vanves Infos de Juin avec une interview d’un conseil en immobilier en entreprise. Mais c’est le cas depuis bientôt maintenant plus de 20 ans, l’auteur de ses lignes en faisait le constat dans les Vanves Infos des années 90, car Vanves a toujours bénéficié de l’effet « Boulogne » et « Issy » où s’installaient alors les grands de l’audiovisuel et de la communication. Elle se trouve dans cette vallée de la communication qui s’étend tout le long du CD 50 de Montrouge à Boulogne et autour de la Seine du pont d’Issy à celui de saint Cloud et même au-delà.

    Pourquoi la société de production de Julie Lescaut avait choisi  Vanves pour y installer son siége et ses décors en 1994 ?  La proximité de TF1 installée Quai du Point du Jour à Boulogne. Mais voilà, entretemps, elle était devenu gênante pour les riverains, et la ville qui avait d’autres projets sur ce secteur, avec cet argument choc : « Elle ne faisait pas vivre les commerçants du coin ». Et pour cause : « Ces derniers refusaient de servir à des horaires décalés », les équipes de cette série de TF1. Ca leur a d’ailleurs réussi, puisqu’ils (ces commerces) ont maintenant disparus. Comme le célèbre restaurant de la Vie en rose qui avait refusé de devenir la cantine des comédiens et techniciens de la  société UMT alors installé dans les locaux d’Arte Studio parce qu’ils avaient des horaires trop décalés. Cela lui a aussi très réussi à l’époque. Ces anecdotes pour démontrer que Vanves est depuis très longtemps dans le sillage d’Issy et de Boulogne, mais que ces commerçants n’en ont jamais vraiment su en profiter, et cela quelle que soit la couleur (politique) de la mairie.

  • UNE CHEMINEE VA DISPARAITRE DU PAYSAGE DE VANVES

    Même si elle n’est pas à proprement parlé sur le territoire de notre commune, elle n’en fait pas moins partie de son paysage, visible de la tour de Vanves,  de certains hauts immeubles, de la terrasse du parc du lycée Michelet… Il s’agit bien sûr de la  cheminée de la TIRU qui serra foudroyé  dimanche à 12H. Vous pourrez peut être la voir s’effondrer de lion ou de prés place Jacques Madeaule à Issy les Moulineaux, avec les isséens, les personnalités, André Santini, notre député, Patrick Devedjian, président du Conseil Général, le préfet Patrick Strozda, peut être le maire et la Sénateur de Vanves, car comme l’explique André Santini : « c’est un pan de notre histoire locale qui disparaît ! ».

     

    UN PAN DE L’HISTOIRE DU VAL DE SEINE DISPARAIT

     

    « C’est tout un pan de l’histoire de notre ville qui va disparaître, puisqu’en effet le 6 Juin, la dernière cheminée de l’ancienne usine d’incinération de la TIRU qui surplombait la ville du haut de ses 82 m depuis prés d’un siécle sera détruit » écrit André Santini dans l’éditorial de son journal municipal Point d’appui de Juin 2010. « Plus qu’une opération technique, c’est un véritable symbole ! Car la cheminée de la TIRU, certes visible de très loin et incontournable point de repère dans la ville, est un des derniers vestiges du passé industriel d’Issy les Moulineaux. L’antique usine mise en sommeil, avait été remplacée en 2003 par l’ultra moderne Isséane » ajoute t-il en annonçant la réappropriation par les habitants de ce quartier car cette ancienne usine devrait laisser place « à une nouvelle architecture moderne, aérée et chaleureuse, intégré dans ce nouvel éco-aquartier des bords de Seine qui émerge peu à peu et fait la part belle au développement durable ». Ainsi à 12H la cheminée sera foudroyé devant beaucoup de personnes dont peu verseront une larme même s’il en restera quelques souvenirs sur certains tableaux, BD, livres et films car elle faisait parti du paysage isséen et du Val de Seine.

     

    C'était le plus ancien centre du SYCTOM puisqu'il date de 1903 et qu’il a été reconstruit à trois reprises sur le même site depuis sa création : En 1903 il s’agissait d’une usine de calibrage d’ordure ménagères, auxquels sont ajouté des fours d’incinérations  avec des générateurs pour récupérer la vapeur. Elle était reconstruite en 1927 avec la mise en service en 1965 d’un nouveau centre de valorisation énergétique équipé d’un  système de récupération d’énergie, et en 1993 d’un système de dépoussiérage électrostatique des fumées. Durant toute cette époque,  le centre de valorisation énergétique traitait les collectes traditionnelles de 18 communes adhérentes et 2 arrondissements parisiens. Il pouvait traiter 72 tonnes d'ordures ménagères à l'heure soit 540 000 tonnes de déchets par an. Il était équipé de : 2 fosses, une principale de 6 000 m3 et une secondaire de 5 500 m3, de  4 groupes fours-chaudière d'une capacité individuelle de 18,8 tonnes/heure pour l'incinération. Et le 22 Février 2006, l’activité de ce centre d’incinération a cessé, après un report  dû à une réquisition préfectorale pour assurer la fourniture de chaleur au client de la CPCU (compagnie Parisienne de Chauffage urbain).

     

    UNE USINE CONTESTEE ET COMBATTUE

     

    Depuis son implantation à Issy les Moulineaux,  et notamment depuis la fin des années 70, cette usine n’a cessé de créer des soucis aux municipalités qui se sont succédés, celle-ci estimant que les isséens et leurs voisins (de Vanves, mais aussi du XVéme)  avaient le droit de respirer autre chose « qu’un sacré coktail de fumées à base de plomb, acide chlorhydrique, zing, manganése, nitrate, arsenic ». L’hostilité a même été à son comble lorsque l’un de ses cheminées s’était écroulée en 1978, car « la pollution avait attaquée la ferraille du bâtiment ». Ses élus sont de nombreuses fois  intervenus « énergiquement » auprès de la ville de Paris pour demander des mesures de luttes contre la pollution des cheminées et bien évidemment le transfert de cette usine. Les habitants se plaignaient des nuisances occasionnées par les déplacements nocturnes des bennes à ordures et de certaines détonations qui les faisaient sursauter la nuit dans leur lit. 

    L’un des premiers résultats obtenus par André Santini, alors tout jeune maire au début des années 80, a été la déchloruration des fumées d’incinération qui était alors une première, suivi plus tard par le traitement des dioxines et des furannes émis par les incinérateurs. Mais ce n’était pas suffisant pour  le bouillant 1er magistrat d’Issy qui militait pour son départ et « passer le témoin à d’autres ». Il a même organisé un référendum municipal en Février  1993 sous la forme d’un questionnaire avec 5 questions dont l’une permettait d’être sûr du résultat : « Doit-on  transférer la TIRU sur un autre site qu’Issy les Moulineaux ? ». 73% ont répondu oui. Le contraire aurait été étonnant.

     

    Les Verts, élus entretemps au Conseil Municipal (en  1989) commençaient à s’emparer du sujet en demandant au maire de publier régulièrement les relevés des émissions de la TIRU qui devenait un thème de campagne électoral à la grande fureur d’André Santini que ne voulait pas voir « certains jouer les jolis cœur à vélos sous les fumerolles de la TIRU », assurant alors « qu’attaquer l’usine (l’ancienne comme la nouvelle) rapportait commodément 15% des suffrages aux élections ». L’ambiance à l’époque était détonante. Même Dominique Voynet s’en était mêlé alors qu’elle était ministre de l’Environnement de Lionel Jospin à un moment où justement le projet de la nouvelle usine d’incinération, Isséane, était difficilement décidée et lancée après moultes consultations,  procédures, retatrds  et débats par le SYCTOM et la  mairie d’Issy les Moulineaux. Mais les Verts avaient aussi dénoncé les ambitions urbanistiques  du député maire d’Issy : « Le rêve de M.Santini serait de pouvoir disposer intégralement des terrains libérés pour conquérir le fleuve à coup de béton et de logement de luxe » l’accusait alors voilà plus de 20 ans un certain Didier Hervo, 1er opposant verts à Santini,  à qui il semble donner raison aujourd’hui avec un éco quartier qui lui permettra de terminer cette reconquête des berges entre les ponts d’Issy et de Billancourt. C’était la dernière verrue avec le centre de tri postal qui saute et déménage à Gennevilliers. 

  • A VANVES ET AILLEURS : PARADIS FISCAUX, MINEURS ISOLES, HANDICAPES…

    PARADIS FISCAUX : LE CONSEIL REGIONAL SE DISTINGUE

    Grâce à une idée des Verts intégrée dans l’accord passé avec le PS entre les deux tours, le Conseil Régional qui se réunira les 17 et 18 juin prochain devrait examiner une délibération visant à lutter contre les paradis fiscaux. Au cours de la campagne Cécile  Duflot, présidente du groupe EE, avait reproché à BNP Paribas, « principal établissement prêteur du conseil régional », de « travailler dans de nombreux paradis fiscaux comme les îles Caïmans, Jersey et Guernesey ou Hong-Kong » et lui avait demandé « une véritable transparence ». Cette délibération prévoit qu'avant de s'engager avec des établissements financiers, pour des emprunts par exemple, le conseil régional leur demandera de préciser leurs liens avec les Etats dits « non-coopératifs », susceptibles d'abriter des paradis fiscaux, qui refusent de signer des conventions de transparence et d'échange d'informations. Il s'appuiera sur la liste des 18 Etats établie par le gouvernement français. Ainsi le conseil régional demandera chaque année à ses partenaires financiers un bilan de leurs activités et leurs liens avec les Etats non-coopératifs. « Ces éléments constitueront un critère d'appréciation pour la décision de continuer, ou de commencer, d'avoir recours aux services de ces banques » relévent Cécile  Duflot et Robert Lion, dans un communiqué transmis à l'AFP. Le conseil régional « se réservera le droit de modifier et d'étendre ce dispositif, chaque année, au vu d'un rapport rendant compte de son application », soulignent-ils.

    Preuve s’il en était que le Maire de Vanves est arrivé dans cette assemblée régionale à un moment où les clivages dans la majorité régionale vont apparaître très vite entre les jusqu’au boutistes (les Verts) et les autres (la gauche de la gauche). Regardez bien ce qui s’est passé sur les hausses des tarifs dans les transports en commun à partir du 1er Juillet. La majorité PS entérine la hausse de +3,9% avec les Verts qui trouvent que ce n’est pas assez, notamment sur le Pass Navigo, face à la gauche de la gauche (PC, FdeG etc…) qui vote contre. D’ailleurs les Verts sont prêt à faire payer plus cher les parisiens – contre l’avis de leur maire PS – et les habitants de la Petite Couronne – le représentant du Conseil Général des Hauts de Seine (Hervé Marseille, maire de Meudon, n’a pas pris part au vote.

     

    MINEURS ISOLES ETRANGERS

    Le rapport sur les mineurs isolés et étrangers d’Isabelle Debré, sénateur et 1éere adjointe de Vanves, a fait l’objet d’un communiqué de presse conjoint de la Mairie de Paris et l’association France Terre d’Asile. Ce rapport « met une nouvelle fois en évidence la nécessité de traiter cette question en urgence », « confirme que cette question pèse de manière très inégale sur certains territoires, en particulier en Ile de France. Ainsi au 31 Décembre 2009, Paris prenait en charge 1029 mineurs isolés étrangers ou jeunes majeurs, pour un coût de plus de 40 M€ » indiquait ce communiqué qui insiste sur 3 propositions faîtes par Isabelle Debré : Constitution d’une plateforme interministérielle confiée à la Protection Judiciaire de La Jeunesse ; assurer une coordination au niveau régional des actions de mise à l’abri, d’évaluation et d’orientation des jeunes, création d’un fonds d’intervention « très attendu des collectivités impactées ». « Cette proposition va dans le bon sens si elle s’accompagne d’un investissement réel de l’Etat, compétent sur les politiques migratoires. Les départements, dont celui de Paris, et les acteurs associatifs, qui demandent depuis plusieurs années un pilotage commun, pourraient s’engager pleinement dans ce dispositif ». Et de former le vœu « que le rapport Debré soit cette fois suivi d’effets et ne connaisse pas le sort réservé aux précédents travaux du préfet de Région Landrieu ou du groupe de travail du ministre Besson ».

     

    KIWANIS ET LE CONSEIL GENERAL

    Au moins, le Conseil Général des Hauts de Seine sait communiquer contrairement à d’autres avec les journalistes altoséquanais. Ceux-ci  recevaient un communiqué de presse de l’hôtel Départemental annonçant : « Le Conseil général partenaire des Kiwanis :jeux et parcours moteurs des Hauts-de-Seine ». Avec le programme : « Samedi 5 juin 2010, de 9h30 à 15h30, au stade André Roche à Vanves, les Hauts-de-Seine accueillent  pour la 18ème année les Kiwanis, le « Parcours moteur des Hauts-de-Seine ». Cette rencontre organisée par l’association Kiwanisport, en partenariat avec le comité départemental du Sport Adapté, la ville de Vanves et le Conseil général des Hauts-de-Seine rassemble près de 500 sportifs handicapés mentaux. L’objectif est de promouvoir des activités sportives adaptées aux personnes très lourdement handicapées et de contribuer à leur développement moteur, sensoriel et émotionnel. Ce grand rassemblement n’a aucune prétention compétitive, il se veut avant tout convivial et il reste toujours chargé de joies et d’émotions. Ces parcours sportifs s’adressent aux personnes handicapées mentales qui présentent des capacités physiques parfois très réduites associées à des troubles psychomoteurs. Tout au long de la journée, près de 500 personnes handicapées issues des associations et des établissements spécialisés participent à ce parcours qui se présente sous forme d’ateliers adaptés ». Et de présenter les parcours terrestre et nautique : « Le parcours terrestre est décliné en douze ateliers dont la conception a été élaborée par des spécialistes psychomotriciens de la Fédération Française de Sport Adapté : ateliers de saut, de lancer et de course à pied.Un parcours aquatique est également proposé, en parallèle, au sein de la piscine située à proximité immédiate du stade ».