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cinéastes amateurs

  • 49éme COUPE DE L’AMITIE : LE CINE IMAGE VANVES A LA VEILLE D’UN CINQUANTENAIRE

     

    La 49ème édition de la Coupe de l’Amitié, rendez-vous annuel des réalisateurs (amateurs) de films courts vidéo regroupés en associations en Ile de France se déroule depuis hier soir dans la salle des Cinéastes qui porte le nom du fondateur tant du CIV que de cette Coupe de l’amitiés : Henri Paul Barolet. 35 films sont en compétition pour ce trophée qui se transmet de club en club et récompense le film qui a été jugé le meilleur par un jury : 17 films « Réalité » reportages, récits, documentaires, 6 « Fiction », 4 films « minute » (dont la durée ne doit pas excéder la minute), 8 films « Expression libre » qui laissent libre cours à l'imagination, la créativité, les nouvelles techniques de traitement de l'image vidéo.  4 films du C.I.V. figurent au programme : « chiens de vénerie de race poitevin » de Francis Fercoq, « Fantaisie aquatique » de Jean-Michel Meunier, « Danse des orchidées » de Philippe Fagot et « 737ème ciel » de André Decobert.

    Un jury de 5 membres a été constitué avec José Albertini du Club Audiovisuel de Paris, spécialiste de films sportifs, Michel Desgranges Président du Club Audiovisuel Le Bouchet,  Claudine Dumas, enseignante et réalisatrice et qui a été adhérente du C.I.V., Nathalie Lavergne, réalisatrice à Rueil Vidéo Bravo dont la dernière réalisation "Dualité" a fait une belle carrière dans les sphères associatives et était au programme des rencontres natonales de la fédération à Bourges, en septembre dernier, et Jean-Pierre Le Loarer du CIV, précieux analyste des réalisations du C.I.V. qui sont régulièrement soumises à l'analyse des adhérents. Vous avez encore le temps d'aller voir quelques uns de ces films en compétition à 14H à la salle des Cinéastes ou de participer à 21H à la soirée de gala animée par Lézards en Scéne avec en prime,  le palmarés. Il parait que le tapis rouge et les marches, c’est pour le 50éme anniversaire en 2014.  

  • UNE SOIREE PARTICULIERE AU CINE IMAGE VANVES DEDIEE A GERARD BOST

    L’émotion était palpable vendredi soir dans la salle des cinéastes de la piscine municipale où se retrouvent régulièrement les membres du CIV (ciné Image Vanves). Cette projection publique (mensuelle) programmée depuis longtemps avec des films de ses membres intervenait quelques jours après le décés de Gérard Bost, son président, et ses obséques à Mantueil en Vallée, Mercredi dernier, où quelques membres l’ont accompagnés à sa dernière demeure.

     

    « Gérard Bost a posé sa caméra » a dit tout simplement l’un de ses membres, Jean Roquefort en annonçant le premier film, de leur président et de son épouse – qui ont fait le tour du monde – consacré à une tribu d’Afrique consacrant sa vie à la recherhe deséspéré de l’or par ses membres dans la pierre et la terre,  titré à juste titre « Poussiére de rêve ». Un film longuement applaudi par l’ensemble de l’assistance présente, debout, comme un utlime hommage rendu à ces artistes par la foule lorsqu'il tire son chapeau.  Et le programme de cette séance publique avait été construit comme  si justement il fallait le remercier d’avoir marqué, comme à jamais ce club. Certains étaient partis très loin comme lui comme Josette Bardy avec « Le saut du gaul » dans les îles Vantu avec cette tribu vivant nue et sautant avec des lianes d’un édifice en bois pour s’assurer les bonnes grâces des Dieux pour l’année. Ou JP et J.Gojard en Birmanie (où Gérard est allé ramenant un film remarquable "des sourires et des hommes" projeté lors d'une Coupe del'amitié lorsque ce pays faisait parler de lui) à « Maynnar, à la découverte du lac Inlé et sa Région » et Jean et Dinah Riquefort dans une province de l’Inde proche de l’Himalaya pour découvrir un « Monastére dans les Cîmes ».

    Enfin, trois cinéastes amateurs avaient préférés rester dans l’hexagone avec le portrait de « Guillame, luthier dans les Hautes Alpês » (Jacques Thoine), "la découverte des Pyrénées catalanes" (Bernard et Denise Plançon) dans un petit train, le plus haut de France, ou raconter avec humour la révolution numérique avec « Pleumeur-Bodou » (Jean-Michel Meunier). Cette soirée s’est terminée autour d’un pot comme leur président l’avait institué. La plupart, même ceux venus de l’extérieur pour cette soirée, regretteront beaucoup sa convivialité, sa chaleur humaine, sa curiosité et sa passion des images qui l’amenaient à l’autre bout du monde.

  • A VANVES ET AILLEURS : DES CINEASTES AMATEURS A LA COM !

    LORSQUE LE CIV FETE LES 90 ANS DE SON PERE

    C’était la dernière projection publique du CIV vendredi soir avant les vacances de l’été 2010. Une soirée un peu particulière, parce que ses adhérents fêtaient les 90 ans de leur président d’honneur-fondateur : H.L. Barolet. Ce dernier ne s’y attendait pas bien sûr.  « On a puisé dans nos archives pour raconter l’histoire d’un homme qui a soutenu contre vents et marées le CIV » a déclaré Gérard Bost, son président, dressant le portrait de ce petit homme attachant, avec son appareil toujours en bandouillère, prêt à dégainer,  alerte, sautillant. Il a d’ailleurs réalisé une très joli photo de l’église Saint Remy qu’il devrait envoyer au maire.

    Avant le dîner… d’anniversaire, les cinéastes amateurs lui avaient préparé, quelques films dont un petit bijou : la remise des prix pour la 4éme Coupe de l’Amitié en 1968, avec l’interview du maire de l’époque, André Roche, qui avait 55 ans alors qu’Henri Louis Barolet en avait 48. « Il a été très long à comprendre que c’était un club vanvéen » confiait ce dernier. Un petit film en 8mm que devrait numériser le CIV pour en faire cadeau à la famille Roche,  et même aux archives de la ville. D’autres ont suivis sur les temps forts de ce club marqué toujours par l’amitié même si ce n’était pas le temps de la Coupe, Henri Louis Barolet…confiant alors à tout le monde que « c’est lui qui écrivait les éditoriaux du Maire (alors Gérard Orillard)  pour chaque plaquette de la Coupe de l’Amitié ».

    A la fin de cette projection, il a pris la parole : « Beaucoup d’émotions lorsque j’ai vu nos longues années au CIV qui continue grâce à son équipe ! » a-t-il déclaré en expliquant que « ce mot « amateur » est de trop. Et celui de « professionnel n’est pas mieux ! ». Beaucoup font d’excellents films qui font sauter les barrières ». Car Henri Louis Barolet est intarissable sur ce qu’on appelle malgré tout le cinéma amateur. Sachez quand même que ce petit bout d’homme de 90 ans est passé du 8mm (argentique) au numérique avec la HD et bientôt la 3 D. Et qu’il a toujours autant de passion pour l’image et ceux qui s’y passionnent.

     

     VANVES N’A PLUS DE TRADITION COMMERCIALE !...

    Fabian Estellano commence vraiment à irriter les élus de la majorité municipale qui s’en prennent à lui, notamment dans les commissions qui préparent le prochain conseil municipal du 15 Juin prochain. Ils n’ont pas du tout apprécié le papier « PME à Vanves : Encore des oubliés de la politique actuelle » sur son blog la semaine dernière. Et le maire, en premier, qui confiait  à Vanves Au Quotidien : « Vanves n’a plus de tradition commerciale. Les vanvéens vont maintenant faire leurs courses à Paris, à Issy les Moulineaux, dans les grandes surfaces ou les grands magasins avoisinants ». C’est la raison pour laquelle, lors des dernières réunions publiques, Bernard Gauducheau parlait de « ville résidentielle », ce que ses détracteurs transforment en « ville dortoir ». 

     

    MAIS CULTIVE LA COM QUAND CA LUI SERT !

    Mais il se rattrape en découvrant que les entreprises appartenant au secteur des Médias s’installent à Vanves et en y consacrant 4 pages de Vanves Infos de Juin avec une interview d’un conseil en immobilier en entreprise. Mais c’est le cas depuis bientôt maintenant plus de 20 ans, l’auteur de ses lignes en faisait le constat dans les Vanves Infos des années 90, car Vanves a toujours bénéficié de l’effet « Boulogne » et « Issy » où s’installaient alors les grands de l’audiovisuel et de la communication. Elle se trouve dans cette vallée de la communication qui s’étend tout le long du CD 50 de Montrouge à Boulogne et autour de la Seine du pont d’Issy à celui de saint Cloud et même au-delà.

    Pourquoi la société de production de Julie Lescaut avait choisi  Vanves pour y installer son siége et ses décors en 1994 ?  La proximité de TF1 installée Quai du Point du Jour à Boulogne. Mais voilà, entretemps, elle était devenu gênante pour les riverains, et la ville qui avait d’autres projets sur ce secteur, avec cet argument choc : « Elle ne faisait pas vivre les commerçants du coin ». Et pour cause : « Ces derniers refusaient de servir à des horaires décalés », les équipes de cette série de TF1. Ca leur a d’ailleurs réussi, puisqu’ils (ces commerces) ont maintenant disparus. Comme le célèbre restaurant de la Vie en rose qui avait refusé de devenir la cantine des comédiens et techniciens de la  société UMT alors installé dans les locaux d’Arte Studio parce qu’ils avaient des horaires trop décalés. Cela lui a aussi très réussi à l’époque. Ces anecdotes pour démontrer que Vanves est depuis très longtemps dans le sillage d’Issy et de Boulogne, mais que ces commerçants n’en ont jamais vraiment su en profiter, et cela quelle que soit la couleur (politique) de la mairie.