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  • PLACE DU VAL/RUE GAUDRAY A VANVES : PIETONNES ?

    RELANCE DU DEBAT SUR UNE VOCATION PIETONNE

     

    A l’occasion de la réunion publique du quartier Saint Remy en Décembre 2009, du Comité Consultatif « Sécurité, stationnement et circulation » du 17 Décembre 2009, et du réaménagement de la rue de l’Eglise, ses riverains ont relancé le débat sur la question de transformer ces rues étroites, et notamment Gaudray en aire piétonne, du fait d’une circulation intense aux heures de pointe de la journée. D’autant plus que c’est devenu un itinéraire malin pour rejoindre Issy les Moulineaux et Clamart, et que les véhicules ont tendance à accélérer n’étant pas freine par un feu tricolore ou des « gendarmes couchés ». Une portion dangereuse très emprunté aussi par les piétons et de nombreux aux heures d’entrées et de sorties des établissements scolaires, qui ont une sensation de vitesse très forte. Certains riverains ont fait circuler une pétition demandant de mettre la rue Gaudray en aire piétonne. D’autres ont demandé de faire comme pour la rue Mansart en mettant des bornes et empêcher ainsi les véhicules de passer par cet itinéraire malin.

    Laurent Lacomére, maire adjoint  qui suit de prés ce dossier a indiqué que, pour l’instant, l’objectif est de mettre cette rue en zone « 30 » dur les axes rues d’Issy, Gaudray, Potin, Hoche et Clos Montholon, se traduisant par des aménagements de chicanes, du stationnement alterné ou des coussins berlinois à l’entrée de la rue Gaudray (avant le virage). Quant à sa fermeture comme la rue Mansart, cela nécessiterait de réfléchir sur la fermeture de la place du Val (de Lattre de Tassigny) – un débat s’était déroulé sur cette question lors de son réaménagement – et d’étudier en amont le report des véhicules et l’accès des autres rues adjacentes.

      

  • VANVES ET LE GRAND HUIT DU GRAND PARIS :

    IL PASSERAIT PAR LE CLOS MONTHOLON

     

     

    A l’occasion des réunions de quartier de l’automne 2009, Bernard Gauducheau n’a pas caché aux habitants du Clos Montholon que les choses vont évoluer dans leur secteur avec le passage du « Grand Huit » défendu par le ministre Christian Blanc, chargé du développement de la Région Capitale,  dans son projet du Grand Paris. Son tracé sur les cartes qui ont été présenté à l’occasion du débat sur le Grand Paris passe dans un secteur compris entre le fort d’Issy, futur cité numérique, l’hôpital Percy, la gare de Clamart et le quartier du Clos Montholon. Si ce projet voit le jour, ce ne sera pas pour demain, mais dans un délai de 10/15 ans sachant qu’il est à double tranchant.

     

    Tout d’abord, il faut se rappeler que le « Grand Huit » est le volet transport du projet de loi sur le Grand Paris :  Un métro souterrain automatique de 130 km constitué de deux grandes boucles – c’est pourquoi on parle de « grand huit » - avec une trentaine de gares permettant de relier les grands pôles tel que Roissy-Charles-de-Gaulle-Le Bourget-Orly- les gares TGV existantes ou en projet, la Défense, La vallée de la Biévre, le plateau de Saclay,Marne la Vallée etc… Il ressemblera beaucoup à la ligne 14, avec un systéme de portes palières rendant les suicides impossibles. Il sera  tantôt souterrain (comme ce sera le cas dans la zone qui nous intéresse), tantôt aérien, roulant à 80 km/h en vitesse de pointe, 60km/h en moyenne, soit 3 fois plus rapide que le métro actuel, avec un train  toutes les 90 secondes en heure de pointe. Il pourra transporter jusqu’à 3 millions de passagers par jour, c'est-à-dire autant que le métro et un peu plus que le RER aujourd’hui.  « Il permettra de résoudre la grave question des déplacements de banlieue à banlieue, et donc de désaturer le cœur de Paris. Roissy ne sera plus qu’à 25 minutes de Notre-Dame ou de la Défense, Orly à 20 minutes » selon Christian Blanc qui a été l’initiateur de la ligne 14 lorsqu’il était Président de la RATP… Son coût est estimé à 20,5 milliards d'euros.

     

    Autre « point essentiel » du projet de loi : la trentaine de gares prévues dont celle de Vanves-Clamart-Issy. Elles accueilleraient toutes sortes de commodités, et surtout d’importants parkings. Autour de ces gares, dont on connaîtra l’emplacement fin 2010, des territoires seront délimités, où sont prévus la construction d’équipements, de logements, car l’idée est de « valoriser le foncier » pour financer l’infrastructure de transports, en créant des ZAD (Zones d’aménagements différées) permettant à l’Etat de disposer d’un droit de préemption à titre principal.

    Christian Blanc n’a pas caché qu’autour de ces gares, le foncier serait préempté pour pouvoir valoriser cette rente foncière en se basant sur l’exemple de la ligne 14 et surtout autour de la station Bibliothéque Mitterrand : « A son ouverture, c’était la zone ! 4 ans plus tard la valorisation était de 70% ! ».  Ce qui a suscité l’ire des élus locaux, et des maires concernés qui se verraient dépossédés de leurs compétences. Du coup, l’Etat a un peu reculé en prévoyant que les villes concernées auront 18 mois – à compter de l’approbation du schéma d’ensemble – pour passer un « contrat de développement territorial » avec la future société du Grand Paris.  

     

    Ces contrats signés entre l'Etat et les collectivités concernées, seront à l'origine de tous les projets de développement urbains du Grand Paris sur l'ensemble du territoire, et pas seulement autour des gares du réseau public de transports. Ils pourront prévoir des ZAD au sein desquelles l’Etat pourra exercer son droit de préemption en le déléguant le cas échéant au cas par cas à la société du Grand Paris. Un droit de préemption subsidiaire a par ailleurs été prévu au profit des communes dans le cas où le droit de préemption principal ne serait pax exercé. Ainsi dans les zones délaissées, ce seront de véritables villes nouvelles qui se créeront, pour désenclaver les secteurs actuels. Et dans les zones déjà urbanisés, c’est à un profond changement qu’il faudra s’attendre qu’annonce la construction de la cité Numérique d’Issy à côté de Vanves.

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    BANQUET DES AINES, UN TRAM NOMME CITROUILLE….

     

    BANQUET : TRES CONSENSUEL

    Prés de 800 aînés ont participé dimanche au banquet du nouvel au pavillon Dauphine dont le directeur est un vanvéen. Une quarantaine se sont désistés malheureusement à cause des intempéries ou de leur santé. Beaucoup s’étaient mis sur leur « 31 », les coiffeurs de Vanves ayant eu beaucoup de travail la veille. Car nos seniors tiennent beaucoup à cet événement annuel, bien préparé, avec cars pour les emmener à la lisière du bois de Boulogne, sous un ciel très neigeux.

    Au menu : assiette de saumon avec son tarama, Magrets de canard avec haricots verts et pommes dauphine, Brie de Meaux, assiette Norvégienne avec champagne. Mais pas de galettes des rois contrairement au passé, car le déjeuner est déjà assez copieux. Bernard Gauducheau leur a souhaité la bonne année et a insisté sur la création du Grand Paris Seine Ouest qui est l’événement en ce début d’année,  sans chercher à faire polémique en ces temps des vœux plutôt consensuels. Le maire  a même reconnu, devant les élus de l’opposition présents que Guy Janvier avait eu une bonne idée en organisant le banquet du nouvel an  dans cet établissement prestigieux de la porte Dauphine qui se déroulait auparavant dans les sous sols de l’hôtel Méridien. Et chacun, à droite comme à gauche, de faire le tour des tables pour saluer les uns et les autres, et cultiver leur électorat  ?

     

    T2 : UN TRAM NOMME CITROUILLE !

    A peine inauguré le prolongement entre Issy-Val de Seine et la Porte de Versailles, et voilà que « chaque soir, à minuit, le carrosse T2 redevient citrouille une fois franchit les murs de Paris ! » selon les Verts qui contestent une restriction horaire qui montre bien que le Grand Paris n’existe pas encore dans les mœurs de la RATP. L’ensemble de ses usagers habituels et potentiels se réjouissaient de cette liaison de la Porte de Versailles à la Défense. Mais voilà, à minuit, contrairement à toutes les autres lignes de la RATP qui desservent la banlieue, le T2  s’arrête à Val de Seine, n’assurant plus que la desserte jusqu’à La Défense, « abandonnant chaque soir plusieurs centaines d’usagers des villes du nord du département desservi par le T2 en journée. Après minuit, impossible d’aller au-delà d’Issy » selon les Verts des Hauts-de-Seine. « Le développement des transports collectifs, dont nous souhaitons la poursuite, doit s'accompagner de plages horaires permettant aux populations des villes desservies de les utiliser aussi pour leurs soirées, à l’aller comme au retour ».

     

    CRUE DE 1910 : VANVES A L’ABRI

    Même si Vanves n’a pas été totalement concerné par la crue de 1910 dont on fête le centenaire – on commence à en entendre parler -  elle pourrait être concerné par les effets économiques  d’une nouvelle crue semblable comme toutes ces consoeurs du Grand Paris et de l’Ile de France. Elle s’était déroulée du 23 Janvier au 2 Février 1910, à une époque où les inondations étaient monnaie courante, beaucoup se souvenant de celles de 1874, de 1876 ou de 1882, et maintes fois en hiver, les rues étaient envahies par les eaux que refoulaient les égouts à la suite de l’exhaussement du niveau du fleuve.  Ce furent plutôt ses voisines comme Issy les Moulineaux et ses consoeurs du Val de Seine regroupées aujourd’hui au sein de GPSO (Grand Paris Seine Ouest) qui furent les plus touchées. Ainsi le 29 Janvier 1910, cette crue a atteint une côte exceptionnelle attestée à Issy les Moulineaux par une inscription sous le porche du 31 rue du Gouverneur Général Eboué qui indique un niveau de 1,70 m au dessus de la chaussée. Toute la plaine fut touchée, jusqu’à la limite des rues Ernest Renan, Général Leclerc, Victor Cresson, de Verdun…. De Corentin Celton à la ferme,  avec ses rues transformées en canaux déserts, avec des passerelles de fortune établie à l’emplacement des trottoirs, des barques à fond plats, des literies entassées sur les toîts, des châssis flottants ay milieu des terrain maraîchers… deux autres ont suivis presqu’aussi graves, en 1924  et en Janvier 1955. Ce risque d’inondation existe toujours puisqu’une crûe semblable dans les Hauts de Seine toucherait 20% de la superficie du département, prés de 300 000 personnes, 2500 commerces. L’évaluation des dommages est estimée à 4 à 4  Milliards d’euros uniquement pour le département.

    Une conférence sur cette « crue du siécle » est organisée le 21 Janvier 2010 à 18H30 au musée de la carte à Jouer d’Issy les Moulineaux avec l’historien Denis Cœur, qui projetera des photographies et des images d’époques. D’autres expositions sont organisées dans des communes du Val de Seine et de GPSO : Boulogne à l’hôtel de Ville du 28 Janvier au 13 Mars, Sévres dans sa médiathéque du 20 Janvier au 8 Février 2010.