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  • VANVES ET LE PROJET DU GRAND PARIS : "MARS APPROCHE"

    Parenthése dans notre série sur les décisions du dernier Conseil Municipal, avec le Grand Paris. Explications sur les derniers dévelopement de cette affaire qui concerne Vanves au premier chef et que suit de prés notre maire

     

    Au terme d’une concertation menée avec les maires franciliens, « selon des modalités incompatibles avec un vrai échange » d’après Pierre Mansat, Adjoint au Maire de Paris chargé des relations avec les collectivités locales franciliennes, le Conseil des ministres a statué Mercredi sur le projet de loi relatif au Grand Paris. Il vise à unir les grands pôles économiques de la Région Capitale grâce à un métro automatique de 130/140 km souterrain comportant une quarantaine de gares, relié au réseau de transport en commun existant. Sa réalisation est confié à un EPIC (Etablissement Public Economique et Social) du Grand Paris où l’Etat est majoritaire, avec des représentants de la Région et des départements  et qui dispose de pouvoirs lui permettant de réaliser rapidement ses objectifs en limitant la concertation et les pouvoirs des communes sur leur territoire, ce qui a fait réagir les maires tant de gauche que de droite.

     

    C’est pourquoi, François Fillon a envoyé mardi derrnier un courrier à plusieurs grands maires franciliens  pour leur dire qu'il avait pris « en compte au mieux » leurs préoccupations en amendant le projet du Grand Paris. Ce projet « ne se fera pas contre les élus mais bien en étroite collaboration avec eux » assurait le Premier ministre, qui s'est fortement impliqué dans le dossier après que son secrétaire d’Etat eut essuyé un tir de barrages des élus locaux, qui déplorent un texte donnant trop de pouvoirs à l'Etat au détriment des collectivités. « L'Etat donnera l'impulsion nécessaire mais le projet ne réussira que s'il est partagé par tous » assurait il. L'un des points les plus controversés du texte concerne la possibilité pour l'Etat de préempter de larges zones autour des quarante gares du futur réseau automatique autour de Paris. « Les contrats de développement territoriaux, signés entre l'Etat et les collectivités concernées, seront à l'origine de tous les projets de développement urbains du Grand Paris sur l'ensemble du territoire, et pas seulement autour des gares du réseau public de transports. Ces contrats pourront prévoir des ZAD au sein desquelles l’Etat pourra exercer son droit de préemption en le déléguant le cas échéant au cas par cas à la société du Grand Paris. Un droit de préemption subsidiaire a par ailleurs été créé au profit des communes dans le cas où le droit de préemption principal ne serait pax exercé ».

     

    Christian Blanc, Secrétaire d’Etat chargé du développement de la Région Capitale n’a pas du tout apprécié que le Premier Ministre mette son nez dans son projet de loi. Devant une centaine de maires franciliens qui ont participé à la concertation,  réunis au ministère de l’Equipement mardi dernier, il aurait « dénoncé les complots successifs » dont il aurait été la cible « pour casser la cohérence » de son projet, s'en prenant explicitement à des parlementaires, des collègues du gouvernement mais aussi au Premier ministre. Il l’avait menacé de démissionner la semaine dernière. Il n’empêche que Mercredi dernier, le projet de loi controversé sur le Grand Paris était examiné en Conseil des Ministres : « L'objectif du Grand Paris est très ambitieux. Il s'agit de faire de Paris un modèle de métropole durable avec des transports plus efficaces et plus agréables, avec une économie plus compétitive, une meilleure qualité de vie, un rayonnement culturel plus fort, une présence accrue de la nature dans la ville » résumait le porte-parole du gouvernement Luc Chatel, en rapportant les propos de Nicolas Sarkozy qui a rappelé « son attachement à ce projet » et souligné que « pour le réaliser, la volonté de l'Etat au plus haut niveau était nécessaire ».

     

    Quelques heures plus tard, Jean-Paul Huchon  dénonçait le « passage en force » du gouvernement avec le projet de loi qui « ne peut être présenté au Parlement en l'état alors qu’il fait l’objet de contestations d’élus de tous bords, y compris ceux de la majorité présidentielle »(JF Copé).  « Ce travail doit aboutir à un texte qui réponde aux vraies urgences des Franciliens en matière de transports, logement, emploi et environnement, avec l'ambition de construire la métropole de l'après Kyoto ». Il doit aussi « permettre aux élus locaux de mener à bien, sur leurs territoires, les projets attendus par les populations sans le risque d'expropriation et de spéculation immobilière généré par le texte du secrétaire d'Etat ». Il demandait enfin que le projet de loi « définisse clairement les contributions financières des différents acteurs afin que ce ne soit pas le contribuable francilien qui fasse les frais d'une fuite en avant du gouvernement ».

     

    Hier matin, il présentait devant le Conseil Régional un rapport portant sur la demande d’approbation du SDRIF et donnant son avis sur l’avant-projet de loi Grand Paris, en  exigeant le retrait du projet de loi dont il est pleinement « insatisfait », l'approbation du schéma directeur régional (SDRIF), « approuvé à 70% le 25 septembre 2008 par le conseil régional », et « l’engagement financier tangible de l'Etat sur les urgences du plan de mobilisation » pour les transports et la « reconnaissance de l'existence et de la pertinence » de Paris Métropole. Il demandait surtout que les conseillers régionaux le mandate pour saisir le Conseil d’Etat d’un recours contentieux « pour non transmission dans un délai raisonnable » du SDRIF afin de la procédure de révision soit menée à son terme. On ne rentrera pas dans le détail de ce bras de fer politique entre l’Etat et la Région, mais une chose est sûre : La campagne a bien commencé. Comme le disait fort justement une conseillère régionale férue de cinéma : « Ce n’est pas « Mars attaque » mais « Mars approche ».  

  • PRES DE VANVES : PROLONGEMENT DU T2

    Mise en service le 21 Novembre et restructuration des bus

     

    Le prolongement du T2  sera mis en service le 21 novembre prochain et à cette occasion, le STIF a décidé que l’accès à la ligne à partir des 4 nouvelles stations sera gratuite pour tous les voyageurs le week-end de sa mise en service. Des essais se sont déroulées depuis la Rentrée, des rames du tramway effectuant des parcours entre la gare Issy Val de Seine et le futur terminus de la Porte de Versailles, accompagné par quelques motards de la police sur la partie du trajet en liaison directe avec les rues, suivis par des formations de conducteurs sur ce prolongement, puis la « marche à blanc » jusqu’à sa mise en service le 21 Novembre.

    A partir de là, il circulera selon une amplitude de 5H22 à 0H30 (avec prolongation d’une heure le vendredi et le samedi) à raison d’une fréquence toutes les 4 mm aux heures de pointes et de 8mm aux heures creuses. Les périodes de salons, surtout le week-end, feront l’objet de dispositifs adaptés. Le trafic attendu est de 11,17 millions de voyages/an, soit 33 600 voyages quotidiens en semaine.

    Ce prolongement impliquera une modification de quelques lignes de bus : la ligne 123 conserve son trajet actuel et ne sera pas prolongée jusqu’à la station Corentin Celton à la demande de la ville d’Issy les Moulineaux. La ligne 39 qui devrait être coupée à la hauteur de la rue Louis Armand (prés de l’Aquaboulevard) continuera à desservir la cité des Fréres Voisins. La ligne 290 sera prolongée de la Mairie d’Issy à la station Issy Val de Seine.

  • VANVES DU TRAVAIL DOMINICAL AU PLAN DE RELANCE

    34 questions étaient inscrits à l’ordre du jour du Conseil  Municipal voilà une semaine avec des sujets d’actualités vraiment nationaux et locaux. Prenez le travail dominical avec comme par hasard deux délibérations dans la ville où le sénateur qui s’en est occupé à la Haute Assemblée, est 1ére Maire adjoint. Clin d’œil à Isabelle Debré dans sa ville !  

     

    TRAVAIL DOMINICAL 

    Les élus socialistes se sont distingués à propos des délibérations concernant deux sociétés forts connues : CAGIC-BTH qui demandait l’autorisation d’ouvrir tous les dimanches au long de l’année. Cette demande motivée par la nécessité de répondre aux besoins des établissements hôteliers désireux d’avoir une continuité de services dans les prestations de blanchisserie, pour conserver les contrats en cours et répondre à de nouveaux appels d’offres. Il parait que les salariés au nombre de 6 par dimanche bénéficient d’une majoration de salaire de 200%. La société a même consulté ses salariés : 21 sur 52 se sont portés volontaires pour travailler le dimanche. Les élus PS et PC ont voté Contre mettant en avant le « caractére exceptionnel d’une telle demande » en notant que seulement 21 salariéssur 52 ont voté pour.  Les Verts ont voté Pour avec la majorité municipale. Pour Audiens qui demandait une dérogation pour le dimanche 22 Novembre afin de réaliser un test de fonctionnement informatique, seul le PC a voté contre

     

    OUVERTURE DE CREDIT

    Seule l’ouverture d’un crédit d’un montant de 2M€ auprés de la Caisse d’Epargne et de Prévoyance Ile de France a suscité des questionnements du côté de l’opposition lors du compte rendu des décisions municipales. Il parait selon Bertrand Voisine qu’elle fait partie des décisions habituelles en cette période de l’année et permet de faire la jonction entre les recettes et les dépenses. Ce n’est parce qu’elle est votée que cette somme sera utilisée

     

    ESPACE SANTE JEUNE

    A l’occasion de l’approbation du marché complémentaire au marché de travaux des anciens locaux de la CPAM en éccole maternelle et de ceux de la PMI en réfectoire, Guy Janvier s’est inquiété de savoir où l’Espace Santé Jeune était installé. Il parait que la Mairie l’a installé pour l’instant dans un des logements de l’école Marceau au 1er étage. Décidement, ces logements de l’école Marceau servent à tout sauf à loger des vanvéens qui ont un rapport avec l’éducation et qui cherchent peut être à se loger.

     

    CHANTIER CABOURG ET ECOLES PROVISOIRES

    Le Maire en a profité pour faire le point sur le chantier Cabourg qui démarre après une phase de préparation. Il a félicité les services municipaux pour s’être mobilisé afin de déménager l’ensemble du mobilier, des équipements et des fournitures des deux écoles vers les locaux de la CPAM/PMI ou les bbungalows du lycée Michelet. « Ce n’était pas évident que tout soit cadré pour la Rentrée » a-t-il reconnu sachant que des problèmes avaient été soulevés par les parents suite à quelques dysfonctionnements qui doivent rentrer dans l’ordre : L’ouverture retardée d’un bungalow pour des raisons de sécurité suite à une visite de la « Commission sécurité » au lycée Michelet, cour jugée trop étroite à la CPAM pour les Maternelles… Rien de bien grave puisque le Maire a dit qu’il n’y aura qu’à organiser les récré en deux temps comme lorsqu’il y a deux services à la cantine.

     

    CABOURG : SUBVENTION EXCEPTIONNELLE 

    « Ce qu’on aura, sera toujours le bienvenue » a répondu Bernard Gauducheau à Pierre Toulouse (Verts) qui lui demandait quel sera le montant de la subvention exceptionnelle demandé à l’Etat pour le projet de réaménagement de l’espace Cabourg. « Dans le cadre de sa politique de relance économique, l’Etat est susceptible d’octroyer une aide financière exceptionnelle poiur cette opération de créations d’équipements publics » explique t-il dans la délibération en ciblant deux équipements susceptibles de recevoir cette aide financière : le parlking public et la salle « plurivalente »

    Vanves Au Quotidien avait annoncé au moment du lancement du Plan de Relance que 3 projets vanvéens étaient inscrits parmi les 10 705 recensés par la Fédération Nationale des Travaux Publics (FNTP) dont un quart pourrait être démarré par les collectivités locales avant la fin de l’année 2008. Ils faisaient parti des 1947 projets  de moins de 50 M€ recensés en Ile de France, évalués à 6,4 milliards d’euros soit 40,4 milliers d’équivalents emplois en 11 mois d’activités : Il s’agisait notamment de la transformation des anciens locaux de la CPAM en école maternelle et en réfectoire (2,1 M€ en 2009 ), de l’îlot Cabourg (3,7 M€ en 2009) avec la reconstruction du groupe scolaire, une salle polyvalente et le parking public. Des projets financés par la commune de Vanves avec bien sûr l’aide du département, de la Région, de la Communauté Urbaine Arc de Seine, des parlementaires grâce à la Réserve Parlementaire.

     

    INFILTRATIONS A SAINT REMY

    Des habitués de l’église Saint Remy s’étaient étonnés durant l’été de l’apparition de points noirs sur les murs, notamment dans le Chœur. Ce n’est pas étonnant lorsque l’on sait que cette église est victime d’infiltrations comme le confirme l’avenant voté mercredi dernier aux travaux de rénovation de la sacristie et des vitraux. Il est fait état qu’en cours de chantier, « la ville a découvert derrière l’habillage en bois des murs, des infiltrations d’eau provenant d’un défaut d’étanchéité des vitraux situées sur la façade pignon de la sacristie ».

     

    OPAH SAINT REMY

    Suite au PLH (Programme Local de l’Habitat) d’Arc de Seine approuvé en début d’année, la ville a été amené à approuver un projet de convention de partenariat entre la ville et la Communauté d’Agglomération sur l’OPAH Saint Remy  permettant de verser des aides communautaires aux propriétaires pour des travaux sur les parties privatives, pour améliorer l’accessibilité sur les parties privatives, de mise aux normes ou de sorties d’insalubrité…. Et elle a été aménée à modifier le règlement fixant la procédure et les conditions d’attribution des aides municipales. Evidemment, Bernard Gauduchau a constaté que « cela permet d’avoir des aides supplémentaires d’arc de Seine ». Mais Guy Janvier (PS) a remarqué que « cela manque d’objectifs chiffrés » demandant « un bilan à mi-parcours » alors que Claire Papy (Verts)  parlait de « bilan décevant » en citant le chiffre de « 12% des crédits utilisés ». Du coup, Guy Janvier a demandé « d’être plus ambitieux ! »