FETE D'HIER ET D'AUJOURD'HUI A VANVES

C’est la fête du Printemps à Vanves. Elle risque d’être arrosée dans tous les sens du terme tant sur la place de la République qu’au parc F Pic, mais aussi à la Paroisse Saint Remy qui organise sa kermesse  avec jeux, brocante, visite des orgues…avec un grand dîner samedi soir. Occasion de revenir sur une tradition de fête à travers l’histoire de Vanves

 

Le 16 Mai

A 10H sur la place de la République : Déballage de la culture (brocante culturelle) organisé par le GEV. Au menu : livres, disques, DVD ou œuvres d'art à dénicher parmi les étals des exposants.

A 11H30 au Mail du Plateau :  Apéritif musical offert par le Conseil de quartier du Plateau avec la fanfare du Bénin Eyo'nle

A 11H30 Place de la République : Apéritif musical offert par les Conseils de quartier du Centre Saint-Rémy et des Hauts-de-Vanves avec la fanfare des Beaux arts Nickl'WAB

A 15H30 devant Audiens : Départ de la Parade des enfants qui défilera  rue Jean Bleuzen, carrefour de l'Insurrection, rue Antoine Fratacci, place de Lattre de Tassigny, rue de la République et Place de la République
A partir de 16H30 sur la place de la République :  Spectacle circassien du collectif Once upon a time, Spectacle déambulatoire les Passeurs, Zéphyrologie en concert acoustique jeune public, Eyo'nle en concert acoustique, Fanfare Nickl'WAB

A 17H30 sous le chapiteau dans le parc F.Pic : « Les Wells Brothers » spectacle de clowns

A 20H30 sous le chapiteau dans le parc F.Pic : Ensemble à vent du Conservatoire sous la direction de Jacky Theron

Le 17 Mai

A 10H30 (jusqu’à 19H) au Parc F.Pic :  Animations cirque, spectacle de Brasis, Fanfare festive aux couleurs brésiliennes composée d'amateurs très enjoués..., Espace jeux géants et tournois, avec un Pique-nique musical de 12h - 14h Animé par les ateliers jazz du Conservatoire (direction : Patrice Quentin). Proposé par le Conseil de quartier des Hauts-de-Vanves, un spectacle de Khanou de Guinée / Africatillesà 16H30

A 15H sous le chapiteau dans le parc F.Pic : Spectacle des enfants de l’atelier cirque du Contrat Educatiof local

A 17H30  sous le chapiteau dans le parc F.Pic : « Les Wells Brothers » spectacle de clowns

 

Une tradition de fête à Vanves ancrée dans son histoire

 

A Vanves, comme ailleurs, la fête est une tradition... Elle a commencée à être corporative à Vanves voilà plusieurs siécles : A la mi-carême, les blanchisseurs se déguisaient et se masquaient pour défiler avec chars et fleurs à travers la ville. Les jardiniers et les maraîchers célébraient la Saint Fiacre par une messe à l’église Saint Remy et une procession. Ils promenaient autour de Vanves une statue de Saint Fiacre entourée par les plus belles fleurs et les plus beaux fruits arrangés avec art. Les vignerons organisaient de grandes processions dans le village et à travers les vignes pour en hâter la floraison et clôturer les vendanges avec la fête des Mares. Enfin la fête-Dieu était célébrée par une procession à travrs le village où chaque habitant avait à coeur de décorer sa maison.

 

Il paraît que la toute première fête vanvéenne remonte très loin : Il s’agissait de cette fête organisée à l’occasion de la cueillette du gui « le sixiéme jour de la dernière lune d’hiver » par les druides dans cette immense forêt qui recouvrait alors la colline d’Issy/Vanves. Au solstice d’été, notre fête de la Saint Jean, les vanvéens allumaient de grands feux de joie pour y célébrer Belen, Dieu du soleil. A la fête de la Trinité au Moyen Age, une fête de l’épée se déroulait avec une grande course organisée entre la porte de « l’ enfer » (Saint Michel) et l’entrée de Vanves, à l’époque où le territoire de notre commune s’étendait jusqu’à Montrouge. Le vainqueur remportait une épée de forte valeur offerte par les bourgeois et les domestiques de Vanves.

 

Mais la vraie fête du village était célébrée à la Saint Remy, premier dimanche d’octobre : Grande messe à l’église, fête foraine pace du VAL (Maréchal de Lattre de Tassigny) et grand bal. Elle est la seule à avoir traversée les siècles, les autres ayant disparu avec leurs corps de métiers pour laisser place à des fêtes laïques. Ainsi pour la Saint Remy, la célébration religieuse a été supprimé et la fête foraine s’est déplacé entre la place de l’Insurrection et la gare (rue Jézéquel). Ces fêtes se multiplièrent avec une fête du Plateau organisée autour d’ombrelles fleuries, de démonstrations de gymnastique, un concours de pêche parc F.Pic, une course cycliste à travers les rues de la ville, ainsi qu’une mini-foire agricole avec concours d’horticulture, de vaches laitières, de chevaux, de beurres, de fromages. Un  village des terroirs avant l’heure. 

 

Les écoliers célébraient bien sûr la Saint Charlemagne avec un spectacle offert par la municipalité dans la grande salle des fêtes de l’hôtel de ville. Enfin la ville a célébrée sa rosière à partir de 1905 – comme le fera demain la ville de Suresnes – qui était élue par le Conseil Municipal et donnait lieu à de nombreuses réjouissances. Cette jeune fille devait être méritante et se marier dans l’année, le jour de la Saint-Louis.  

VANVES ET BIFFINS

Le collectif Malakoff - Paris - Vanves organise dés ce soir et jusqu’à demain samedi 16 Mai,  la Fête des trois communes, avec au programme, des rendez-vous festifs et conviviaux sur la dalle du périphérique Porte de Vanves. Occasion de rappeler un passé commun à Vanves et à Malakoff à l’emplacement du périph où vivaient des biffins qui ont laissés dans chaque commune des souvenirs encore vivaces.

 
LE PROGRAMME DE LA FETE

 

Vendredi 15 Mai, place Maurice Nogués (Paris XIVème)

19H30 : Animations chantées

21H : Projection du film « le prix de l’homme » de Roland Moreau, en avant première

Samedi 16 Mai

10h - 12h : Déambulation dans le quartier pour annoncer la fête

12h - 14h : Pique-nique sur la dalle : chacun déguste ce que l’autre apporte... et stand de nourriture 

14h - 19h : Village associatif sur la dalle du périphérique : Animations, expositions avec les associations et le Conseil de quartier Didot - Porte de Vanves. Ponctuation par l’orgue de barbarie (Cie du Ressort).

14h - 15h : “Conti, conta, contons” : contes autour d’instruments de musiques.
14h30 : création de la piste cyclable par Vanves en roue libre.
15h - 16h : musiques Tangentes : atelier d’éveil musical pour les enfants.
16h - 17h : spectacle de marionnettes par la compagnie 360° sud
17h - 18h : spectacle de magie par Marie-Françoise. 
18h - 19h : pot de fin offert par le Conseil de quartier Didot - Porte de Vanves

20h - 23h : Concerts place Maurice Noguès (Paris) : Slam : NEM ;  Mix électro-latino par Gatos Negros ; Mix dub-step par Groms

 

SOUVENIRS : LES BIFFINS DE VANVES

 

Vanves est connu pour ses blanchisseurs, éventuellement pour ses pêcheurs, rappelés dans les Armoiries de la commune, mais pas pour ses chiffonniers surnommés les « biffins ». Le Now Man land entre Paris et Vanves/Malakoff, occupé actuellement par les boulevards des Maréchaux et le Périph était l’un des trois sites d’habitations de ces bifins avec Saint Ouen et Montreuil. Une zone perdue, à la limite de l’agglomération et des quartiers de maisons bourgeoises qui défrayait souvent la chronique et alertait les services d’hygiénes et de salubrité, avec des maisons construites quelquefois de bric et de broc, entourées par des petits jardins, comme c’était le cas à Vanves/Malakoff. Elles étaient habitées par des chiffonniers qui sont apparus à la fin du XIXéme siécle où l’on dénombrait 30 000 parisiens au début du XXéme siécle.  Comme ils  étaient obligés d’accumuler et de stocker divers matériaux récoltés dont certains dégagaient une odeur « sui generis », ils étaient obligés de se tenir assez loin des maisons et quartiers d’habitations. C’est pourquoi ils s’étaient installés dans cette zone dit des « fortifs », immense terrain vague de 250 m désigné par l’appellation « zone non aedificandi ». 

 

Ils exerçaient une profession critiquée, vilipandée, décriée qui les faisait se lever très tôt le matin, entre 3H et 4H, afin de passer avant les bennes municipales de l’époque, pour fouiller du crochet et des mains dans les poubelles et les boîtes à ordures. Ils triaient, retenaient ou rejetaient 3 à 5 milions de kg d’ordures chaque matin entre 5H et 7H. Les professionnels réguliers, agréés même auprès d’un groupement ou d’un syndicat professionnel, ou carrément auprès d’un établissement, n’avaient rien à voir avec les « triquards » ou chiffonniers occasionnels (concierge, passant, clochard, chien et chat…). Ces biffins étaient reconnaissables tout de suite avec leur haute casquette et longue blouse portant sur leur dos panier ou hotte dit « mannequin d’osier », tandis que la main gauche tenait le crochet et la droite, la lanterne spéciale clignotant à chaque mouvement

 

Parmi ses professionnels, se trouvaient les placiers ou ilotiers ou encore sédentaire qui avaient acheté une place ou son ilôt de patés de maisons à un confrére, sans contrat, ni papier signé bien sûr. Tout juste une présentation par son prédécesseur aux concierges de l’ilôt en guise d’intronisation. « Cette intronisation auprès des « dames du cordon » conférait le droit de sortir les boîtes dés l’aube et d’y cueillir tout ce qu’il y avait de bon pour la « biffe » avant l’arrivée des camions municipaux ». Ils pouvaient se faire aider un ou deux commis lorsque l’ilôt était important. On trouvait parmieux des « tomberautiers » qui travaillaient sur les camions à ciel ouvert dit « SITA » et qui tiraient our son compte au fur et à mesure du versement, les matières qui l’intéressaient. L’avénement des camions clos les a supprimé.  

 

Ses biffins du côté de Vanves/Malakoff  avaient même créé une coopérative en 1902 qui achetaient à ses adhérents un peu au dessous du cours normal, les diverses matières qu’ils ramenaient : chiffons, vieux papiers, métaux divers etc… Ses membres les pesaient, les triaient, les emballaient avant d’aller les revendre parlots aux industriels grossistes au cours le plus favorable. Cette organisation originale pour l’époque, qui a été l’une des seules à perdurer dans le temps, devait éviter toute entente ou combinaison, souces de malentendus ou de bagarres. Le point de ralliement était un bistrot-banque de solidarité de Vanves « Aux trois marches » installé avenue du Parc des Expositions entre Vanves/Issy les Moulineaux et Paris. C’est là qu’étaient payés comptant sur présentation de bons d’achats dûment timbrés et contresignés, les matières apportées au péage de la coopérative.

 

Ils ont disparus finalement à la suite de multiples expropriations et expulsions entre les deux guerres et après 1939-45 victimes de l’urbanisation de cette zone puis de la construction du Périph dans les années 50. Certains avaient créées un quartier dit des « chiffonniers » au Clos Montholon mais côté Malakoff en 1925.      

VANVES DANS LA CAMPAGNE EUROPEENNE

Nous continuons à interroger les représentants locaux de nos partis politiques dont certains sont impliqués dans cette campagne. Avec Bernard Gauducheau, maire de Vanves qui est coordinateur pour la NC de la campagne pour les Européennes en Ile de France

 

Interview de Bernard Gauducheau (NC) :

 

« Pour le Nouveau Centre l’attachement

 

à l’Europe est constitutive de son ADN »

 

 

 

Vanves Au Quotidien - En quoi consiste ce rôle de coordinateur pour le NC de la campagne pour les élections européennes en IDF ?

Bernard Gauducheau : « C’est un travail de l’ombre en relation avec les différents responsables du Nouveau Centre de la Région Ile-de-France qui a permis d’organiser des événements, des tractages et des actions dans toutes les fédérations franciliennes pour mobiliser les militants et nos concitoyens autour des enjeux des élections européennes. Il s’agit aussi d’assurer un rôle de coordination entre tous les acteurs de la Majorité Présidentielle. Ainsi, la campagne des Européennes en Ile-de-France permet une nouvelle fois de souligner le partenariat efficace entre le Nouveau Centre et l’UMP. 

 

VAQ - Comment, du coup, vous impliquez-vous dans la campagne dans notre Région et bien sûr dans les Hauts de Seine, et  à Vanves ?

B.G. : «  Avec toutes les bonnes volontés, et notamment avec celle des jeunes et des bénévoles des partis de la majorité présidentielle des fédérations de nos huit départements, nous travaillons en commun et quotidiennement pour déployer nos forces, nos idées pour conduire le débat sur tout le territoire.

Pour cela, il nous faut une organisation performante et une coordination des différentes initiatives et c’est principalement mon travail. Je tiens d’ailleurs à remercier et féliciter les différents acteurs de la majorité présidentielle qui agissent avec détermination à créer des synergies en terme d’organisation pour que justement notre message en faveur des élections européennes touche le plus grand nombre de nos concitoyens.

Ce fut le cas avec le pique nique organisé par les jeunes Nouveau Centre et les jeunes POP’S samedi 9 mai à Bercy, les débats publics hebdomadaires organisés en Ile de France… A Vanves, les militants Nouveau Centre et UMP ont tracté à plusieurs reprises et les élus sont sur le terrain pour échanger avec les habitants sur l’Europe. D’ailleurs, Isabelle DEBRE pour l’UMP et moi pour le Nouveau Centre, nous organisons un dîner débat le lundi 18 mai 2009 avec Isabelle CAULLERY, ancien Député Européen à Vanves sur le thème du rôle de l’élu Européen dont vous avez fait récemment écho dans votre blog. D’autres opérations auront lieu dans les Hauts-de-Seine comme ailleurs jusqu’au 7 juin.

 

VAQ - N’est-il pas dur de faire campagne face à une certaine indifférence des français vis-à-vis de l’enjeu européen ?

B.G. : « Il est particulièrement dommage que nos concitoyens se désintéressent des enjeux européens alors qu’ils touchent directement à la vie quotidienne des Français. Politique énergétique, développement économique, emploi, sécurité, relations internationales … l’Europe a un impact concret et on peut regretter une certaine indifférence. Les progrès de notre continent depuis le début de la construction européenne sont indiscutables et il ne faut pas les laisser passer sous silence.   Face à cette indifférence, il faut continuer d’échanger avec les Français pour leur rappeler les bienfaits de l’UE qui est une expérience politique incroyable et à laquelle chacun doit et peut contribuer. Mais l’indifférence n’est peut être qu’apparente et souhaitons une bonne surprise le 7 juin due à la dynamique européenne créée par Nicolas SARKOZY lorsqu’il assumait la présidence de l’Union Européenne.

 

VAQ - Et parce que certains à gauche veulent en faire un enjeu intérieur avec un vote sanction vis-à-vis de la politique menée par Nicolas Sarkozy ?

B.G. : « Il est regrettable que les partis de gauche veuillent transformer cette élection en moyen de sanctionner la politique du Président de la République. C’est une attitude désinvolte et c’est la preuve que la gauche préfère la contestation stérile à la confrontation des idées. C’est de la politique purement politicienne et qui n’élève absolument pas le débat démocratique. Cette stratégie malheureuse contribue aussi au désintérêt de nos concitoyens pour ce scrutin. Il y a des Européens convaincus à gauche mais leurs idées dans cette campagne passent au second plan à cause d’un message contestataire biaisé et éloigné des enjeux européens. L’Europe est porteuse d’espoir et les idées défendues par les élus de la majorité présidentielle mettent en priorité en avant ses aspects positifs.

 

VAQ - Pourquoi dît-on toujours que ce sont les centristes (du NC) qui sont les vrais  européens français « historiques » ?

B.G. : « Philosophiquement, nous nous inscrivons dans la lignée des hommes et des femmes politiques issus de la démocratie chrétienne européenne qui au milieu du XX siècle ont transformé l’utopie de la construction européenne en une réalité dont nous pouvons contempler en 2009 l’incroyable avancée. D’autres partis se sont heureusement ralliés à la volonté de renforcer la construction Européenne. Mais bien entendu, pour le Nouveau Centre l’attachement à l’Europe est constitutive de son ADN.

 

VAQ - Quelle est justement votre conception de l’Europe ?  

B.G. : «  A mon sens, l’Europe est sur le plan intérieur de ses frontières un bouclier pour protéger nos concitoyens, promouvoir une véritable justice sociale, augmenter la prospérité des européens et avoir la puissance nécessaire pour peser dans le jeu des relations internationales.  Sur le plan extérieur, l’Europe est un modèle à suivre et qui pourra aussi servir d’exemples à de nombreux pays du monde où la guerre fait rage et les populations souffrent.  L’Europe offre un modèle de développement harmonieux et que l’on doit continuer de faire fructifier. Surtout l’Europe est un espace de fraternité au sein duquel depuis des siècles les peuples des différents pays se côtoient et ont finalement commencé depuis l’UE à partager le même rêve celui d’être plus proches les uns des autres.

 

VAQ - Qu’avez-vous envie de faire comme message à l’occasion de ce scrutin ?

B.G. : «  Le 7 juin, votez pour les élus de la majorité pour une Europe forte, unie et puissante au service de la liberté, de la fraternité et de l’égalité de ses concitoyens.