Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 10

  • UN 8 MAI EUROPEEN A VANVES

     

    CEREMONIE PATRIOTIQUE

     

    SOUS LE SIGNE DE L’EUROPE

     

    Comme dans beaucoup de villages de France, les vanvéens se sont retrouvés, non pas autour de leur monument aux morts mais sur la place de la République pour célébrer le 64éme anniversaire de la victoire du 8 Mai 1945 et l’Europe. La matinée avait commencée par une cérémonie œcuménique dans l’église Saint François d’Assises animée par le pére Yves Morel avec des représentants des cultes musulman, protestant, orthodoxe et en présence d’un plus grand nombre de participants que d’habitude avec notamment de jeunes couples et leurs enfants, des collégiens de Saint Ex. Un extrait du discours de Jean Paul II  sur le théme de « la solidarité nécessaire pour le développement d’un monde pacifique et solidaire » a été lu. Et le pasteur a insisté sur le lien évident entre cette victoire du 8 Mai 1945 et l’Europe que l’on célébre en même temps et les élections européennes.

    La cérémonie patriotique a commencé par un dépôt de gerbe juste en face de l’église, place du 8 Mai 1945, où l’ensemble de l’assistance a repris en chœur la Marseillaise après un défait de sono. Le ton était donné de cette matinée qui se poursuivit par un défilé jusqu’à la place de la République. Là, le Général Giraud a décoré de la médaille militaire Henri Trioche, en rappelant les origines de cette décoration, institué par Louis Napoléon Bonaparte pour les soldats et officiers pour témoignage de la satisfaction de la patrie. Une médaille très prisée depuis prés de 200 ans dont un  quota de 200 sont réservés aux anciens combatants titulaires d’une citation – et cde fut le cas le 26 Novembre 1959 en Algérie pour cet ancien combattant de la FNACA – ou qui ont été blessé. Après lecture du message du secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants, Bernard Gauducheau a rappelé dans son discours la mémoire de Maurice Druon, incarnation d’une France debout et combatante, ancien éléve de Michelet qui a été l’auteur du Chant des Partisans  dont il a rappelé la sypmbolique. Il a conclu sur l’Europe qui est le socle de la Paix sur notre continent

    Le soleil a commencé timidement à se dévoiler lors du dépôt des gerbes, suivi de la sonnerie aux morts, d’une minute de silence, et d’une Marseillaise remarquablement interprêté par un jeune vanvéen Aloys Guitton qui a entonné ensuite le « Chant des Partisans » très applaudi par l’assistance. Mais ce n’était pas tout à fait fini, car le maire a tenu à déposer une gerbe sur ce monument symbolisant la Répiblique, pour marquer la fête de l’Europe qui se déroule aujourd’hui, avec Valérie Mathey, président de la section vanvéenne du Mouvement Européen et une représentante de l’ambassadeur Tchéque à Paris. Là aussi, l’interprétation de l’hymne européen a eu du mal à démarrer du côté de la sono, une partie de l’assistance commençant à entonner l’air. De quoi donner des sueurs froides au maître de cérémonie,  Jacques Landois qui confiait lors du pot amical à la mairie qui a suivit : « Je suis en nage. Je n’ai jamais eu aussi chaud ! ». On peut le comprendre.   

     

    UNE ABSENCE REMARQUEE

    Le député de Vanves…et d’Issy n’était pas présent aux cérémonies patriotiques de Vanves. Il est vraiment qu’en dehors de ses permanences mensuelles à la mairie qui lui permettent de consacrer un peu temps à la visite du marché, notre député est plutôt ailleurs.. Sur les écrans ou à Issy les Moulineaux. Comme c’était le cas hier matin, pour les cérémonies isséennes célébrant comme à Vanves le 8 Mai 1945. Il faut lui reconnaître une excuse… de taille. Commence à apparaître une jeune femme, secrétaire d’Etat à l’écologie où elle se débrouille mieux que NKM du moins dans ses relations avec JL Borloo, ex-directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy lorsqu’il était président du Conseil Général des Hauts de Seine, et qui a l’avantage d’habiter Issy les Moulineaux : Chantal Jouanno. Il parait qu’elle se  cherche un point de chute. On comprend pourquoi Frédéric Lefebvre fait attention du côté d’Issy. D’autant plus qu’au Château, le Président ne ménage pas ses lieutenants et très proche comme Roger Karoutchi dont il disait très récemment après sa défaite (bien orchestrée en haut lieu) : « Il n’est pas très médiatique !  ».     

     

    DERNIERS JOURS POUR LA FOIRE DE PARIS

    Si beaucoup de vanvéens avaient constaté que peu de monde fréquentaient la Foire de Paris, ce n’est plus le cas depuis hier, les rues de Vanves étant embouteillées près du Parc, beaucoup de visiteurs cherchant des places dans nos rues. La Préfecture de police de Paris a d’ailleurs installé un commissariat mobile qui est mis à la disposition des visiteurs… pour enregister les plaintes. Vous pouvez d’ailleurs découvrir un espace-recrutement où motards de la sdécurisation ou de la compagnie motocyliste, policiers en rollers ou en VTT, sapeurs pompiers, pliciers de la brigade fliviale répondent aux questions. Un atelier prise d’empreinte a même été mis en place animé par deux techniciens de la police scientifique. C’est une des curiosités de cette foire de Paris pour son dernier week-end.  

  • VANVES EN 1939-45

    GUERRE  1939/1945 : DES CHIFFRES PARLANTS

     

    Le Blog Vanves AuQuotidien publie aujourd’hui une contribution de Jacques Marillier qu’il aurait souhaité qu’elle apparaisse dans l’exposition organisée dans le hall de l’Hôtel de Ville et qui sera inaugurée aujourd’hui à la suite des cérémonies. Les chiffres cités sont présentés « brut de béton » comme nous l’a envoyé ce vanvéen, avec les références. Une contribution très intéressante. A vous de juger

     

    1) -  Combattants Vanvéens

     + 43   tués au cours de la campagne de France (de sept. 1939 à juin 1940).

    + 24  décédés suite à ces combats.

    « A VANVES, aucun monument à leur mémoire ». Pourtant, s’ils ont perdu la première bataille, ils ont sauvé l’honneur !  Source : Livre de René SEDES-Josette SALA « Ils voulaient simplement ne pas vivre à genoux » p.2  d’après les Archives Municipales.

    2) -  Bombardement allemand 3 juin 1940 à Vanves :  24 bombes = 15 morts  - Source : journal de Gaston MARILLIER

    3) -  Prisonniers de guerre : 683 Vanvéens - Source : Archives Municipales.

    Nombre de colis envoyés aux prisonniers par la Mairie de 1941 à nov. 1943 : 3103 colis gratuits, 3410 semi-gratuits, 10.144 colis payants.  Source : Brochure de Louis KERAUTRET « mon activité sous l’occupation » p. 21

    4) -   Les requis du S.T.O. (SERVICE du TRAVAIL OBLIGATOIRE) à VANVES : Requis partis : environ 400 - Source : souvenirs de Pierre KEUTEN - Réfractaires : nombre indéterminé supérieur à celui des 86 noms cités dans une liste de Vanvéens nés vers 1922. Source : Brochure Louis KERAUTRET « mon activité sous l’occupation » p. 59-60. 

    5) -  Forces Françaises Libres dont les Evadés de France pour Vanves nombre total indéterminé : 8 tués dans les combats de la Libération du territoire.  Source : Livre de René SEDES-Josette SALA « ils voulaient simplement ne pas vivre à genoux » p.29/34.

    6) -  Résistance Forces Françaises de l’ Intérieur - Vanvéens :  46 morts dont 20 en déportation-  10 tués au cours de la Libération -  Source : Livre de René SEDES-Josette SALA « ils voulaient simplement ne pas vivre à genoux » p.71

    7 ) – Déportation de civils à titre racial pour Vanves : 24 morts  - Source : Livre de René SEDES-Josette SALA « ils voulaient simplement ne pas vivre à genoux » p. 71

    8 ) -L.V.F. (Légion des Volontaires Français) Vanvéens : 2 morts en Allemagn -  Source : Archives Municipales

    9) - Guerre 1939-45 : pour Vanves : 172 victimes.

  • VANVES ET SES PERSONNALITES ILLUSTRES

    HENRI MARTIN : MAIS LEQUEL ?

    A l’occasion de l’inauguration de la rue Henri Martin, un riverain s’est posé la question de savoir de quel Henri Martin s’agissait il ? Ne faudrait il pas le préciser sur les plaques de rues. Bernard Gauducheau a rappelé dans son discours qu’il s’agissait d’Henri Martin, né à Saint-Quentin le 20 février 1810 et mort à Passy le 14 décembre 1883 qui  fut un historien, publiciste et homme politique français. Il est l’auteur d’une importante Histoire de France en 19 Volumes qu'il conduisit jusqu'en 1789, et pour laquelle il reçut de l'Institut en 1869.  Enfin, il est à l’origine en 1880 du projet de loi visant à instaurer le 14 Juillet comme fête nationale. Mais il y a d’autres Henri Martin illustres : Tout d’abord le peintre de la IIIéme République, né à Toulouse le 5 aout 1860 et mort à Labastide-du-Vert en novembre 1943, qui est un peintre français, éléve de JP Laurens et qui aura pour éléve Henri Doucet. Il a été  un des artistes les plus choyés de la IIIe République, ornant tour à tour le Capitole de Toulouse avec ses amis artistes Paul PujolJean-André Rixens ou Paul Gervais, la Sorbonne en 1908, l’Hôtel de Ville de Paris, un cabinet de l’Élysée en 1908, le Conseil d’État en 1914-1922, la mairie du Ve arrondissement en 1935. Ensuite le militant communiste  qui est devenu le symbole de la « lutte du peuple français contre la sâle guerre d’indochine » qui lui valut une condamnation par le tribunal maritime de Brest à 5 ans de réclusion pour propagande hostile à la guerre d’Indochine, mais aussi la mobilisation de comités de Défense initiés par le PC, ainsi le soutien d’intellectuels français comme Jean Paul Sartre, Jean Marie Domenach, Jean Cocteau de la revue Esprit qui publieront en 1953 un livre sur « l’affaire Martin ». Philippe Robrieux avait même  écrit que les proportions qu'avait prise l'affaire Henri Martin au sein du Parti évoquaient l'affaire Dreyfus.

     

    CORSI ET « L’ILE DE LA DETOURNE »

    Pour son deuxième roman graphique, entre conte philosophique et fable, Corsi  nous embarque dans un voyage fantastique, ensorceleur et insolite, avec « L’ile de la détourne » (Edt Au Bout de la Rue). Cet artiste bien connu de Vanves qui occupe l’un des atelier d’artiste de la cité Payret Dortail de la rue de Châtillon,  nous fait entrer dans les croyances et les légendes qui hantent l'île. Ici, ce ne sont pas les dragons qu'on affronte pour accéder aux pommes d'or, ce sont les stryges en travers du chemin, les herbes folles, les fras aquatiques et leur herbe de la détourne qui nous tendent la main. Voulant quitter l'île pour se chercher un cadre de vie tranquille, son nain de jardin, épris de liberté, va se retrouver confronté à mille épreuves : animaux et esprits vont s'allier pour détricoter ses rêves.

    « Corsi s'amuse et nous capte. Sur le manège des croyances, elle nous rajeunit, nous grandit. Corsi habite l'espace et nous invite au grand voyage celui qui conduit à la liberté.Cela sent bon l'appel du large et dans cette société qui a tendance à canaliser les rêves, elle nous remplit de l'air vivifiant et iodé de l'Aventure, celle qu'elle nous offre comme sortie d'une malle des Indes, de la Nuit des Songes de Shakespeare, d'un rêve tout éveillé du Roi Arthur » écrit Marc-Fabien Bonnard dans la préface. « Pour ma part, connaissant sa malice et sa force intérieure, je pencherais plutôt pour une autre thèse : malgré toutes les règles de conduite, tous les principes moraux, l'être humain, petit ou grand, doit à tout prix réaliser ses rêves, depuis les chemins buissonniers de l'enfance jusqu'aux méandres du dernier chemin (son Septième passage ?), faire taire ses peurs, en les affrontant, en les multipliant et tenter l'impossible, quitte à regagner la case départ. Si le trait des dessins à la plume est noir, le propos est tonique, ludique. Corsi reprend à son conte - non pas à son compte -, le proverbe Ailleurs l'herbe est plus verte, pour nous donner à voir, à vibrer, à lutter et à vaincre. Son univers graphique est proche de ses œuvres picturales. Au premier regard, on ne perçoit que l'obscurité, puis au second le luminisme comme dans ceux de  Georges de La Tour.Corsi séduit, étonne et enchante malgré elle…Abandonnons-nous à la poésie de son imaginaire, dans le tourbillon de cette herbe magique et mythique où s'engouffrent tous les rêves d'une vie ».

     

    DERNIERE HEURE

     

    HAND : CHAMPION DE LA 2éme DIVISION 92

    L’équipe réserve est premiére à 3 journées de la fin de la saison et ne devrait être plus  rattrapée selon son entraîneur. Ses joueurs sont donc champion de la 2 ém division départementale et montent en 1 division  départementale. « La saison prochaine, nous visons la montée en Honneur région » préviennent ils