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LES NOUVEAUX RYTHMES SCOLAIRES A VANVES : La Mairie demande une dérogation pour l’appliquer à la Rentrée 2014

Le conseil Municipal qui se réunit Mercredi en fin d’après midi demandera une dérogation pour appliquer à partir de la Rentrée (de Septembre) 2014 et non 2013, la réforme des rythmes scolaires : « Il y a une tendance des villes à penser 2014 serait mieux approprié. Mais on ne va pas attendre de savoir quand. Nos services y travaillent avec l’inspectrice,  sur plusieurs hypothéses : Mercredi ou Samedi. La majorité va vers le mercredi matin. Mais nous ferons une consultation avant de prendre une décision » réponduait Marie Françoise Goloubtzoff, maire adjoint chargée des écoles, lors d’une réunion publique de quartier en Décembre dernier.  Ce conseil municipal se déroule à un moment où  le décret sur les rythmes scolaires, vient d’être publié au Journal officiel. Il  prévoit que l’organisation de la semaine scolaire sera fixée par le directeur académique de l’éducation nationale pour une durée de trois ans sur proposition des élus locaux et du conseil d’école. Un fonds spécifique d’aide aux communes accompagnera cette réforme. Mais ce fonds n’est pas pérenne. Les changements de rythmes scolaires impliqueront l’organisation, notamment par les municipalités, d’activités périscolaires supplémentaires, et un surcoût pour les transports scolaires. Et c’est là que le bat blesse !

 

Les élus locaux, comme à Vanves, sont très critique vu les conséquences financière d’une telle réforme qui risque d’affecter durablement les finances déjà fragiles des collectivités locales comme l’a constaté l’Association des Maires de France. « Il en coûtera en moyenne 150 € par enfant et par an, soit 600 M€ en année pleine (personnel encadrant, activités péri-scolaires, rammasages scolaires etc…) » selon les associations d’élus qui ont constatée que face à cela « le Premier ministe s’est contenté d’annoncer une prise en charge de 50 € par an » pouvant être portée « à 90 € dans les communes les plus en difficulté (entendre les communes gérées par la gauche )» ajoute le président UMP de l’Association des Maires Altoséquanais  (AM92), Jacques Gautier, Sénateur maire de Garches. « Encore faut il préciser que les communes qui ne se plieraient pas suffisamment vite et n’organiseraient la semaine de 4 jours et demi qu’en 2014, se verraient privés de cette aide ». Plusieurs associations d’élus ont commencé à demander le maintien, au-delà de la rentrée de septembre 2013, de l’aide de l’État prévue pour compenser partiellement le surcoût pour les collectivités du retour à la semaine de 4,5 jours en primaire. « Le fonds d’aide de 250 M€ doit être pérennisé car les dépenses induites par la réforme seront durables » 

 

Ainsi pour une commune  comme la nôtre, il faut s’attendre à 1 à 2 points d’impôt supplémentaire soit plus de 300 000 €, voire 500 000 € pour certaines,  mais aussi des problèmes d’organisations entre écoles qui n’accueillent pas des centres de loisirs et celles qui en hébergent, sans parler du recrutement de nouveaux animateurs : « Les élus sont tous conscient qu’au-delà des 4 jours et demi, c’est le raccourcissement d’une heure à une heure et de demi de la journée des enseignants qui va obliger les villes à prendre en charge les enfants avec les animateurs municipaux. Rien n’a encore été précisé sur la formation de ces animateurs, et du nombre d’enfants qu’ils pourront encadrer (une classe pour un ensrignant ou yn animateur 8 enfants comme dans les centres de loisirs » s’interroge le Président de l’AM92.  « 100 personnes s’occupent des enfants et des jeunes dans les centres de loisirs. Des animateurs considérés comme des professionnels  qui prennent en charge les enfants plus longtemps maintenant que les enseignants. Des personnes sur lesquels on doit être exigeant. Et on ne parle pas assez  d’eux. Il y a encore une dimension qui n’a pas été prise en compte avec ses animateurs » notait d’aileurs Bernard Gauducheau.

 

En attendant, les Conseils d’écoles de Vanves comme des communes riveraines de couleurs politiques différentes seront consultés avec des fortunes diverses. A Issy les Moulineaux, André Santini (UDI) qui a entamé une réflexion sur les rythmes scolaires depuis plus d’un an, pousse à sa mise en place dés la Rentrée 2013. Mais voilà, il a décidé de consulter tous les conseils d’école. Et le choix des enseignants qui sont contre cette réforme, risque de reporter son application à 2014. A Clamart le résultat risque d’être le même mais pour une autre raison : le parti socialiste avec ses groupes parlementaires font une très forte pression sur les maires socialistes pour qu’ils appliquent cette réforme dés la Rentrée 2013. Ce qui est le cas à Clamart, où son sénateur maire PS, Philippe Kaltenbach qui n’est pas très favorable à cette réforme, a décidé de consulter tous les conseils d’école. Ainsi il est à peu prés sûr,  que sa mise en  place sera reportée à la Rentrée 2014 à Clamart. Quant à Paris, tous les enseignants sont contre, comme l’ont montré les manifestations et les gréves de ces derniers jours : « Généralement les manifestations d’enseignants se terminent devant le Ministére de l’Education Nationale. Maintenant c’est place de l’hôtel de Ville sous les fenêtres de Bertrand Delanoë » expliquait un enseignant de Vanves.

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