« Le sujet, ce soir est le Grand Paris Express avec tout ce qu’il représente pour notre ville » a déclaré Bernard Gauducheau en accueillant Lundi soir à La Palestre, l’une des 20 réunions organisé par la SGP (Société du Grand Paris) dans les villes du tracé Rouge sud entre Sévres et Noisy-champ. Isabelle Debré, André Santini, de nombreux élus, vanvéens et habitants des villes proches étaient présents. Mais le maire de Vanves n’a pas été le seul à les accueillir. Les élus Verts de Vanves, Pierre Toulouse et Claire Papy distribuaient un tract à l’entrée posant la questin : « Ligne Rouge Sud/Grand Paris Express : Où est le besoin de GPSO ? »
Une réunion particulièrement « soft » bien menée par des responsables de la SGP avec film et « powerpoint »pour présenter l’ensemble du projet, et bien sûr de la gare du Clos Montholon/Vanves/Fort d’Issy. « A condition que tout le monde soit au rendez-vous avec le milliard » a tonné Bernard Gauducheau, car ces réunions publiques se tiennent à un moment où le gouvernement n’a pas inscrit dans la loi de finances 2013 mais aussi dans la loi de finances triennal (2013-15) le milliard devant revenir à la SGP. Ce qu’il a regretté alors « que l’on est dans la révision du SDRIF (Schéma d’aménagement de la Région Ile de France) valable pour les 30 prochaines années, où on nous annonce 13 à 14 millions de franciliens. Autant dire que si l’Ile de France ne se dote pas de Grand Paris Express, notre région sera asphyxiée. Et je crois que si ce projet ne doit pas faire l’ombre d’un doute, c’est bien celui-là ! ». André Santini a reconnu que « l’émotion avait été vive. Ce métro est sur les rails aujourd’hui. Je n’ai aucune raison de mettre en doute les engagements de madame Duflot. On ne doit pas être pessimiste. C’est un grand projet. Si cela ne démarre pas aujourd’hui, cela ne se fera jamais ! »
L’emplacement des gares a été beaucoup discuté lors de ces réunions publiques comme au sein des comités de pilotage et des comités techniques tenus dans chacun des sites prévus, avec un gros travail d’identification des terrains (en cours) sachant que la plupart se trouvent sous des terrains publics à quelques exceptions prés. « A Vanves, elle s’inscrit dans des enjeux importants » ont expliqué les représentants de la SGP en parlant des carrières à Vanves et Issy les Moulineaux, qui obligeront à l’approfondir dans les couches aquiféres pour éviter les réseaux d’assainissement, et prendre en cmopte la présence de voies ferrées en surface. Elle se situera sous le parking de la gare, la voie ferrée SNCF Paris Montparnasse qui devrait voir son trafic augmenter, et la rue du Clos Montholon à 26 m de profondeur, dans « une géologie défavorable à cause de la nappe aquifére », avec un quai central, une salle d’échanges au desssus et des accés tant du côté de Clamart que de Vanves et Issy les Moulineaux. Cette présentation a eu le mérite d’être courte pour laisser place au jeu des questions/réponses avec un animateur qui se promenait dans la salle, et une équipe de la SGP qui prenait beaucoup de notes sur leurs ordinateurs.
Pierre Toulouse (EELV) a posé la première question sur le parking à vélo. Un Clamartois s’est inquiété des nuisances dans les zones pavillonnaires avec ce passage souterrain en profondeur. La SGP a indiqué « qu’une analyse de l’état du bâti sera menée, que des capteurs seront installé pour suivre l’évolution des terrains pendant le chantier ». Un vanvéen a demandé ce que deviendra la rue du Clos Montholon pendant le chantier et quelles mesures seront prises pour limiter les nuisances, avant, pendant et après le chantier. D’autres questions ont concerné les correspondances notamment avec la ligne Transilien où circulent 350 trains quotidiennement, les lignes de bus et le futur tramway Antony-clamart. « A-t-on déjà prévu son emplacement ? » a même demandé un participant. Une autre écologiste a demandé si cette ligne de métro automatique pourra accueillir du fret. « Ce sera incompatible à cause de la cadence des trains, et de la maintenance généralement effectué de nuit ». Une autre série de questions ont concerné le dimensionnement de la gare, la présence de commerce, l’accessibilité, lalisibilité des informations (panneaux d’affichages, écrans…)… les responsables de la SGP s’évertuant de rappeler qu’ils travaillent pour l’horizon 2020/25 où cette ligne verra voyager autant d’usagers si ce n’est même plus que la ligne 14 actuellement.