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saint geneviève

  • VANVES CELEBRERA LA GUERRE DE 1870 ET SA PATRONNE SAINTE GENEVIEVE EN 2020

    Deux anniversaires devraient marquer Vanves comme la ville de Paris et la Région Ile de France : Le 150e anniversaires de la guerre de 1870 et des événements de la commune, et les 1600 ans de la naissance de sainte Geneviève, sainte patronne de la ville de Paris, Vanves appartenant à l’abbaye Sainte Geneviève entre 1163 et 1247

    Vanves a été marqué par la fin de la guerre de 1870, avec la chute de l’Empire,  et les événements de la Commune qui s’ensuivirent en 1871,   à cause de la proximité des forts d’Issy et de Vanves, même si la commune a peu souffert des bombardements intensifs qu’a subit le fort d’Issy (18 000 projectiles reçus). M.Leplanquais remplaçait M.Dupont à la tête de la Mairie alors que la IIIé République était proclamé le 4 Septembre, le conseil municipal de Vanves le même jour prêtait serment au gouvernement impérial,  puis 6 jours plus tard adressait ses »chaleureuses félicitations » au gouvernement provisoire de la République et votait une subvention de 20 000 frs pour les besoins extraordinaires de la guerre. Vanves n’a pas trop souffert de l’avancée des troupes prussiennes et de l’occupation allemande, les combats se concentrant sur les forts d’Issy et de Vanves. Le Bd du Lycée a même servi de ligne de démarcation entre les forces françaises et allemandes qui fut respectée, les troupes allemandes n’envahissant pas Vanves dont les habitants n’ont pas trop souffert, durant le siége, de la famine comme les parisiens, bénéficiant d’un ravitaillement aisé, les produits locaux ne pouvant être expédié, étant vendus sur place et consommé » selon Hyppolite Chailley auteur d’un livre sur l’histoire de « Vanves des origines au début du XXéme siécle ». Elle a plutôt souffert de la guerre civile, avec la Commune qui a suivi en 1870,  Vanves étant couvert d’obus par l’artillerie versaillaise, l’hôtel de ville l’église Saint Remy, des maisons particulières étant touchées. Une croix célèbre la mémoire des combattants de cette guerre de 1870 dans le cimentière devant laquelle une gerbe est déposée chaque 11 Novembre (sur la Photo)

    2020 est une année jubilaire qui a été ouverte le 3 Janvier dernier, jour de la fête liturgique de Saint Geneviéve, puisque Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, ainvité les chrétiens grandparisiens à fêter les 1600 ans de la naissance de sainte Geneviève, sainte patronne de la ville de Paris. «Dès notre plus jeune âge, découvrant l’histoire de France, nous avons entendu parler de Geneviève qui par sa persévérance a évité la destruction de Lutèce. Sa vie ancrée dans l’histoire de France et de Paris a pu sembler légendaire et comme toujours son épopée a pu être utilisée de bien des manières !». L’église Saint Remy situé au cœur du centre historique de Vanves s’est mis sous la protection de Marie en 1643. Mais elle a été, dés le départ, consacré à Saint Remi, et avait pour seconde patronne Saint Geneviève :  « les habitants de Vanves qui s’intéressent au passé de leur église ne doivent pas rester dans l’ignorance du rôle capital qu’à côté de l’histoire la tradition attribue à Sainte Geneviéve et Saint Remi dans la naissance de la paroisse » indiquait Hyppolite Chailley.Et la preuve en est apportée par ses peintures murales – restaurées - de la nef  qui rappelle, côté de l’évangile, 5 épisodes de la vie de Saint Remi, côté épitre, 5 épisodes de la vie de sainte Geneviéve, exécutées de 1883 à 1892 par le peintre Pitois.

    Neuvaine d’ouverture, vénération des reliques dans les paroisses, nocturnes dans les églises, grande procession fluviale, concert anniversaire, colloque historique, grand spectacle vivant… sont prévus toute cette année dans le diocése de Paris. La ville de Paris s’est aussi mobilisé aussi pour sa sainte patronne. Depuis le 25 novembre 2019, une exposition de photos des toiles de Puvis de Chavanne sur la vie de sainte Geneviève est installée sur les grilles du Panthéon, en face de l’église Saint-Etiennedu- Mont. Depuis décembre 2019 , une exposition « image et statuaire de sainte Geneviève » est installée dans le palais de justice du 5e arrondissement. Des circuits de visite du Panthéon, du Lycée Henry IV (vestiges de l’abbaye Sainte-Geneviève), et de Saint-Etienne-du-Mont seront également proposés chaque 1er dimanche du mois.

  • VANVES ACCUEILLE LE DEPART DU PELERINAGE DIOCESAIN FLUVIAL DIMANCHE CHEZ LES BENEDICTINES

    Le prieuré des Bénédictines de Vanves sera le point de départ du 6éme pèlerinage fluvial diocésain initié par Mgr Daucourt, prédécesseur de Mgr Aupetit Evêque des Hauts de Seine. Cette 6éme édition s’inscrit dans la même démarche de prière auprés de Sainte Geneviève paronne de notre diocése, femme consacrée au srvice de Dieu et des hommes.  Ce pèlerinage essaie toujours de choisir un lieu de départ pour faire connaître le diocése, qui  n’est pas forcément au bord de l’eau. 300  pélerins découvriront cette communauté des bénédictines de Vanves et entreront dans l’année sainte de la Miséricorde par un temps de prière et d’échanges avec les soeurs, puis partiront en cars pour rejoindre des bateaux par lesquels ils vogueront jusqu’au pont de la Tourelle où ils marcheront jusqu’à Saint Etienne du Mont où une célébration eucharistique est prévue suivi d’une procession du reliquaire jusqu’à Notre Dame. Vanves Au Quotidien a rencontré soeur Marie Madeleine qui est la mère supérieur de cette communauté 

    VAQ – Pourquoi une année de la Miséricorde ?

    Soeur Marie Madeleine : « C’est une  initiative du pape qui, vu le contexte du monde très violent et en guerre, dans sa méditation,  a dû découvrir ou pressentir qu’il y avait un temps du pardon nécessaire. La paix ne viendra pas, malgré beaucoup de démarches de sa part, car on sent bien que des forces contraires ont comme racines profondes, cette violence liée à l’homme. Pour lutter contre la violence, il n’y a que le pardon, c’est à dire que cette force de miséricorde, c’est être dans le cœur de Dieu. Un prêtre nous a dit, ces derniers jours que l’on rentre dans le corps de dieu en rentrant dans la miséricorde et dans le cœur de Dieu, c’est l’amour. C’est une année où on est plus orientée vers cet amour reçu en premier et qui nous transforme pour que nous même, nous devenions peu à peu, source aussi d’amour pour les autres.

    VAQ – Comment allez-vous vivre, ici, cette année de la Miséricorde ?

    S .M.M : « Dans la régle de Saint Benoit, il y a des versets fondamentaux de la Régle qui est de ne jamais désespérer de la miséricorde de Dieu. Quand le pape a annoncée l’année de la Miséricorde, cela a tout de suite fait tilt chez nous. L’idée m’est venu de dire que c’est important d’avoir des lieux où ce n’est que des pierres… vivantes qui soient miséricorde, et des signes que c’est possible d’en vivre. Cela a semblé un peu être la vocation de notre communauté. J’en est parlé aux Sœurs ! Au Début Septembre, le vicaire général m’a appelé pour me parler de cette année de la Miséricorde et je lui ai fait part de mon idée. Ce qui a été retenu et revu en conseil épiscopal, l’évêque nous ayant demandé si on était prête à être un lieu où la miséricorde était, de façon tangible, donnée, accessible pour que les gens puissent faire une démarché personnelle pour recevoir la miséricorde de Dieu, par son pardon, et en même temps, avoir une démarche de vraie conversion, ce qui est notre vie.

    VAQ- Qu’avez-vous prévu comme temps forts

    S.M.M. : « Dans cette démarche de réconciliation, il doit y avoir la célébration du sacrement du pardon que ne peuvent pas donner les femmes. Du coup, nous nous sommes rassemblés avec la paroisse et le pére Auville qui permettra d’annoncer,  les Jésuites avec des prêtres âgés tout à fait ouvert à donner le pardon, avec le prieuré et ses sœurs qui sont présents. Nous avons fait un calendrier : Tous les samedis matin, nous ouvrons l’église pour un temps de rencontre, de célébration, à partir de différents thèmes, la lumière, l’eau, la foi et le credo, la demande de pardon, la démarche de l’Eucharistie…et les personnes qui vivent ce temps, sont prises en charge dans la prière, par la communauté. Nous avons proposé d’organiser avec  Mgr Soubrier, 4 samedis où un enseignement biblique sera donné, et l’après-midi je parlerais de la Régle, avec un partage du déjeuner comme ce sera le cas aujourd’hui. Et un jour par mois, nous proposons une journée ouverte, même pendant une journée de fête comme le 24 Juin, fête de Saint Jean Baptiste, le 15 Août pour Marie…

    VAQ – Y a-t-il une porte Sainte au prieuré ?

    S.M.M. : « Il n’y a qu’une seule porte sainte (au Vatican) et des portes de la miséricorde. Dans les églises choisies par les évêques, elles ont été ouvertes le 13 décembre. Nous avons choisie une porte, non pas qui ouvre sur l’église, mais qui sort de l’église pour envoyer la miséricorde dans le monde. C’est là que le père a dit : « Chaque fois que vous passez cette porte, vous entrez dans le cœur de Dieu. On  la passe 3 fois par jour au moins ! Pour la communauté, c’est une vraie démarche de miséricorde. On est mis à se réchauffer dans le feu de l’amour de Dieu pour être un peu plus ardente

    VAQ- Est-ce la raison pour laquelle, vous avez été choisi comme point de départ pour le 5éme pèlerinage diocésain fluviale dimanche ?

    S.M.M. : « Ce pèlerinage essaie toujours de choisir un lieu départ pour faire connaître le diocèse et ce n’est pas forcément au bord de l’eau. Tous les pélerins devront arriver ici, c'est-à-dire prés de 300 personnes, pour les laudes, et  ce jour là c’est le baptême de Jésus dans l’église, où nos honorerons Sainte Geneviève. Deux groupes se constitueront avec l’un qui fera sa démarche jubilaire dans l’église, découvrira le monastère, et un autre pour voir un montage diapos et avoir une rencontre avec une sœur sur « comment on vit la miséricorde ». Et Mgr Aupetit enverra le pélerinage. Et nous resterons là pour porter ce pèlerinage dans la priére. C’est une belle complémentarité de l’église  pérégrinante et priante qui est en lien avec l’église déjà glorieuse dans le ciel. On est ce point de jonction, ce lieu là, il y a toujours quelqu’un qui prie, avec qui, on peut, de loin comme de prés, avoir un coeur en écho !C’est un peu cela le sens de notre vie ! »