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guy janvier conseiller général de vanves (ps)

  • VANVES SOUS LE FEU DE LA CRC (CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES) : REPONSES DE SES ELUS

    Les élus vanvéens ont débattu longuement Mercredi dernier de ce rapport de la Chambre Régionale des Comptes dont nous avons fait état hier. Bernard Gauducheau s’est contenté de dire que c’est le second depuis qu’il est maire, « qu’il ne contient pas d’éléments nouveaux qui n’aient été abordé lors des débats budgétaires ». Lucile Schmid  (Verts) s’est étonné de cet intérêt de ces magistrats des CRC sur la sécurité « qui ne reléve pas de leurs compétences » alors que Gy janvier (PS) « relevait beaucoup de critiques importantes ».

     

    Le maire s’est contenté de constater que ce rapport comprenait 3 parties : Des observations techniques et juridiques comptables, notamment sur l’îlot du Métro et l’opération de la poste, un point sur la situation financière de la commune (capacité d’autofinancement insuffisante, endettement en retrait, charges de fonctionnement en croissance de 14% qui auraient dû être stabilisées avec l’adhésion à GPSO, absentéisme plus important du personnel communal, l’effort d’équipement) et des observations sur la sécurité en relevant que « la création de la police municipale » – qui l’a été en 1983 par une décision de Gérard Orillard alors maire – « n’a pas donné lieu à une délibération  du Conseil Municipal » et que « ses missions ne sont pas précisées ».  Il est évidemment beaucoup plus explicite dans sa réponse aux magistrats de la CRC sur 10 pages en relevant une participation active à l’intégration intercommunale, une politique d’équipement qui a retrouvé un niveau normal, un recours aux subventions pour le financement des équipements. Néanmoins « la commune demeure consciente des points faibles de sa situation financière et maintient une vigilance particulière pour renforcer sa capacité d’autfinancement, surveiller son endettement et stabiliser la pression fiscale ».

     

    Sur la police municipale, il répond qu’au début des années 80 « les créations de services nouveaux ne faisaient pas l’objet de délibérations spécifiques destinées à présenter les objectifs et les missions des nouvelles activités prises en charge par la commune. Toutefois, elle a délibée régulièrement pour créer les emplois nécessaires à la constitution un service et à cet effet le débat a pu s’engager dans l’assemblée délibérante pour juger de l’opportunité de mettre en place un service de police ». Tout en donnant la liste de ses missions : Présence sur la voie publique, gardes statiques, surveillance de manifestations publiques, exécution des arrêtés de police du maire et du préfet, contrôle du respect du code de la route, contrôle routier, rapports-procédures-gestioon administrative, réunion et contact en mairie avec les responsables de services municipaux, et bien sûr avec la police municipale.

     

    Lucile Schmid (EELV) a constaté que la CRC note un changement dans l’évolution sociologique de Vanves, plus âgée, plus aisée, que la ville a des difficultés d’autofinancement et des marges fiscales. Guy Janvier (PS) a relevé « une sorte d’incohérence sur les marges de manœuvres fiscales », et l’importance des charges d’informations et de communications. Il a trouvé « surprenant que la CRC passe autant de temps sur la sécurité » en notant « qu’il y a beaucoup de critiques importantes » et « que vos réponses ne sont pas à la hauteur ». D’ailleurs Jean Cyril Le Goff (PS) a constaté que « la CRC demande une actualisation des fiches du CLPD (Comité Local de Prévention de la Délinquance), une meilleure information et relations des établissements scolaires et des services sociaux, des moyens d’évaluation du dispositif de vidéosurveillance ». Fabian Estellano (PS) considére que « le Maire n’écoute pas ce que dit l’opposition », comme ce fut le cas sur le logement : « Parfois vous refusez le diagnostic que l’on a fait et donné ! Et là la CRC le confirme : Vanves est une ville résidentielle, et elle manque d’emploi local ! Si l’analyse est négative, pourquoi l’occulter ? Nous sommes là pour faire avancer la ville ! ».

     

    Du coup, la majorité a réagit notamment par la voix de David Mahé (UMP) : « Nous sommes dans un département, une communauté d’agglomération, une ville où le taux de chômage est le plus faible ! ». Et de Marie Françoise Goloubtzoff (NC), maire adjoint qui a indiqué qu’elle avait initié des réunions entre les acteurs de la prévention et de l’éducation des jeunes deux fois par mois « qui ont permis de mieux se connaître » et de « discerner là où il peut y avoir des problèmes ». Bernard Gauducheau a reconnu que « même si l’on sait que l’on a des points faibles, la ville de Vanves est gérée correctement. Il faut gérer avec prudence en évitant de faire du surplace. Je préfére tenir que mourir. Et être dans une communauté d’agglomération permet d’avoir une sécurité financière et de ne pas être livré à nous même » a-t-il déclaré en reconnaissant que « Vanves a toijours été une commune résidentielle depuis ses origines ! »

  • LA POLITIQUE SOCIALE DE VANVES DANS LE COLLIMATEUR DE LA GAUCHE

    Isabelle Debré a parlé à l’occasion du débat sur le budget 2011 de la ville de Vanves « d’un travail constructif du CCAS qui est en train de revoir la ventilation de son budget. L’objectif n’est pas de dépenser moins mais mieux ! C’est un long travail en profondeur qui a été engagé, et difficile car il faut remettre en cause certains acquis ». Elle répondait aux critiques de l’opposition. Tout d’abord des Verts qui avait  des difficultés à comprendre les raisons de la diminution des dépenses sociales : « Il y a un problème de répartition entre le pôle Seniors  (3/4 des dépenses) et le pôle Solidarité (1/3 en diminution) alors que des familles vanvéennes vivent des difficultés croissantes » expliquait Lucile Schmid (EELV) en concluant sur le coût du banquet du Nouvel an (60 000 €) dont les crédits pourraient être consacré à la Solidarité. Guy Janvier proposait que la ville participe au financement du Resto du Cœur qui se trouve à proximité à Malakoff et du Bd Périph (Porte de Vanves), en demandant « quel est le résultat du protocole social signé entre la ville et le Conseil Général  et un  bilan de l’Espace Emploi ? ».

     

    LES TROIS PILIERS DU  CCAS DE VANVES EN FORTE EVOLUTION

     

    Le budget du CCAS se monte à 776 235 € dont 440 400€ pour son fonctionnement qui  se répartit entre les pôles Seniors (362 250 € soit 74,08%), Solidarité (80 750 € soit 18, 34%) et handicapés (25 000 € soit 5,68%). Il devrait entamer une réflexion sur l’analyse des besoins sociaux, probablement ciblée sur les besoins spécifiques des seniors en 2011.

     

    Parmi les dépenses importantes du pôle Senior, l’attribution de colis, cadeaux, et ballotins de chocolats pour 22 000 €, l’organisation du repas au Pavillon Dauphine pour 58 000€ contesté par Lucile Schmid (EELV), l’attribution du CESU pour l’aide à domicile, les repas Saveurs et Vie et l’allocation différentielles aux personnes âgées pour 180 000 €. Certains dispositifs font l’objet d’une subvention du Conseil Général comme la téléalarme et le dispositif canicule.

    Les dépenses du pôle Solidarité se répartissent sur 4 postes : 60 000 € pour les aides distribués aux personnes démunies (aides financières, chéques de service, de rentrée scolaire et cadeaux), 14 500 € pour les frais d’accès à l’épicerie sociale gérée par les deux villes d’Issy les Moulineaux et de Vanves, 6000 € au réabondement du FLS, et 250 € pour le petit matériel nécessaire pour les animations collectives. GPSO s’est vu transférer le financement du PACT, cette mission d’aide à l’amélioration des logements et de lutte contre l’insalubrité.

    Les dépenses du pôle handicap avec 8000 € distribués sous forme de bons d’achats pour Noël, et 17 000 € pour la mise en œuvre d’actions en faveur des handicapés (Version sonore de Vanves Infos, traduction des commissions d’accessibilité en langue des signes, financement du projet Cinéma Différence). 

     

    PETITE ENFANCE : VANVES CROULE SOUS LES BEBES 

     

    Le maire de Vanves n’en revient pas encore des derniers chiffres des naissances dans les familles familles vanvéennes ses derniers 12 mois : Plus de 40 bébés, soit une créche nouvelle. Alors qu’il vient de réaménager la créche Boule de Gomme.  

     

    Et pourtant Vanves dispose déjà de 231 places réparties dans 5 établissements et de 30 places en accueil familial. « En 2010, 173 places de crèches ont été proposées aux familles, 157 nouveaux enfants sont rentrés en créches, 373 familles ont participé aux réunions d’informations sur les modes de garde organisée par le service Petite Enfance, 340 dossiers de demande de places de crèches ont été enregistrées. La ville dépense 207 750 € pour la petite enfance dont 132050 € pour l’alimentation,  72 800 € pour le petit matériel et pdts d’hygiéne, 2900 € pour les animations. L’alimentation est le plus gros poste des dépenses budgétaires sachant qu’un montant de 2,53€ est prévu par jour et par enfant (repas du midi et goûter). 1,4 € est prévu par jour et par enfant pour le petit matériel (pédagogique et de jeux/jouets) et pour l’achat des couches et produits d’hygiéne.

     

    POLE INTER GENERATION : UN MIRACLE A DEUX

     

    C’est la bonne idée à laquelle personne n’avait pensé. Pourtant il ne suffit que deux agents municipaux pour faire fonctionner ce pôle depuis plus de deux ans. Mais quels agents ? (dans les deux sens du terme). « C’est un outil privilégié qui permet de créer un esprit et une démarché liée à la tranversalité  et au développement d’un réseau vanvéen réunissant écoles, centres de loisirs, collèges, maisons de retraites, clubs et association pour organiser ensemble des ateliers « mémoire », « écriture », « chants », « chorale », « poésies », « fêtes de quartiers », « après midi lectures poétiques » afin de favoriser les liens entre générations, valoriser les savoirs faire des vanvéens et l’engagement des participants en faveur d’un « bien être collectif » dans les structures pour personnes âgées de la commune. Les objectifs sont centrés sur l’épanouissement et le dynamisme individuel (Ateliers Mémoires dans les Maisons de Retraites) » indique t-on dans le document budgétaire qui constate que « les actions ont eu des effets très positifs sur l’état physique et moral des personnes les plus isolées (4éme et 5éme âge) ». Ce pôle est sollicité par de nouveaux partenaires (biblio-club, Maison de Retraites Arpage, association Hémisph’érik)…