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conseil économique social environnemental de vanves (cesev)

  • LA POLITIQUE CULTURELLE DE VANVES : UNE OCCASION MANQUEE DE S’OUVRIR

    Souvenez-vous, le blog avait fait état d’un travail de la commission « Education  et Culture » du Conseil Economique, Social, environnemental de Vanves, sur les usages et pratiques des vanvéens en matière culturelle grâce à une enquête auprès de la population, considérée par la municipalité comme une autosaisine inutile.

    Mais le sumum de la bêtise a été atteint par la réponse de la direction de la culture elle-même, c’est à dire la direction du théâtre lorsqu’elle a expliquée que «la direction de la culture est en mesure de recevoir elle-même les remarques ou les besoins du public que ce soit théâtre, musique ou cinéma, et en assure le traitement ou la remontée auprès de PHARE grâce à sa connaissance réciproque des équipes et du public d’habitués, la présence de ses équipes à la fin des spectacles, les entrevues possibles avec les acteurs…Mais ne peut pas recueillir les besoins du public non habitué car il n’y a pas de délégué aux relations publiques ».

    Un refus de service en bonne et dû forme à une commission du CESEV qui proposait de questionner les vanvéens qui ne fréquentent pas le théâtre finalement. C’est-à-dire les vanvéens, en dehors des habitués qui forme un petit cercle fermé d’artistes et de compagnies vanvéens pour certains. Quel contraste avec l’ex-direction de la culture dirigée par José Alfarroba qui, avec son festival Artdanthé, avait réussi à faire découvrir à quelques vanvéens la danse contemporaine par une attitude ouverte et compréhensive. Là, manifestement, la nouvelle direction de la culturelle a décidé urbi et orbi de tourner en rond sur elle-même et de n’écouter personne. Dommage pour la culture devenue parisianniste de Vanves

  • LA RENTREE DU CESE DE VANVES

    La seconde réunion plénière du CESEV est planifiée le 19 Octobre prochain, c'est-à-dire presque deux ans après sa création. Comme le constatait l’un de ses membres : «  Nos dernières sessions du CESEV s’étaient terminées sur le constat navrant de ne pouvoir traiter les sujets proposés. En effet, les questions choisies ne relevaient pas d’un besoin municipal identifié et n’avaient pas d’élu référent ». Sans parler de l’absentéisme de ses membres dans les diverses commissions dont l’ensemble des membres de l’une d’entre elles – espace public – a démissionné juste avant les vacances. D’ailleurs, une réorganisation des commissions serait proposée lors de cette séance plénière  visant notamment à solutionner le choix des thèmes. 3 avis sont inscrits à l’ordre du jour : « Recommandations sur les personnes en situation de précarité à Vanves » par la commissiin développement durable et solidarité, « Quels arbitrages budgétaires pour la ville de Vanves »par la commission Economie et Prospective, enfin « les déplacements à Vanves » sur lesquels avaient planché les commissions Développement durable et Solidarité et Espace Public, et provoqué la démission des membres de cette dernière qui protestaient contre une rétention d’informations manifeste.    

  • GRAND PARIS EXPRESS A VANVES : « CIRCULEZ, N’Y A VOIR, NI A DIRE, NI A PROPOSER ! »

    Voilà quelques jours, le Blog Vanves Au Quotidien faisait d’un CESEV en panne et de la démission de l’ensemble des membres de la commission Espaces Publics pour ne pas cautionner ce simulacre de concertation. Elle n’avait pas pu avoir accès à des éléments d’informations pour travailler à un avis sur les déplacements à Vanves autour de l’implantation de la nouvelle gare du Grand Paris Express. Elle n’avait pas pu avoir communication d’informations dont disposaient les élus de Vanves et le premier d’entre eux (sur la photo entre Philippe Yvin, président du directoire de la SGP et Isabelle Rivière responsables des relations institutionnelles de la SGP dans le 92 lors du lancement du Chantier le 4 Juin 2016) )  puisqu’il siége au STIF (syndicat des Transports d’Ile de France) et préside le Comité stratégique de la SGP (Société du Grand Paris)  et qu’ils n’ont pas  communiqué aux  membres du CESEV qui travaillaient sur ce thème, dans les commissions « Espaces Publics » et « Développement Durable et solidarités ». C’est d’autant plus malheureux que ce thème des gares du Grand Paris Express fait actuellement l’objet de multiples réflexions et travaux très enrichissants et très intéressantes. La façon dont ont été traitée les membres de ces commission donne vraiment l’impression de vouloir rester entre élus, spécialistes – comme au bon vieux temps de la politique d'antan - au lieu d’associer les citoyen qui en seront les premiers utilisateurs…En tous les cas à Vanves. Vivement que cela change.

    Un thème qui a fait l’objet d’un séminaire organisé par le STIF et la SGP à la Philarmonie de Paris le  21 Juin dernier en présence   de nombreux élus franciliens et urbanistes sur le thème «Nouvelles gares d’Île-de-France : intermodalité et espace(s) public(s) à l’heure du Grand Paris Express». Cette matinée d’échanges a porté sur l’aménagement des espaces publics autour des gares du nouveau métro et l’anticipation des usages en matière de mobilités. «Ces gares doivent devenir de véritables lieux de vie où on doit pouvoir s’y rendre à pied, à vélo, en voiture, en bus… » expliquait V.Pécresse (LR) président de la Région et du STIF. « Ces gares sont des lieux dont leur environnement va vivre un renouvellement urbain avec les maires et de la mobilité en ré-ordonnant la fonctionnalité des transports » expliquait le président du Comité de Surveillance de la SGP qui justement finance des études locales autour de ces gares visant à définir des programmes d’intervention sur les espaces publics situés autour de chaque gare.

    L’objectif est d’offrir aux usagers des conditions d’accès et de correspondance sûres, efficaces et confortables, dès la mise en service du nouveau métro, entre 2022 et 2030. La SGP a engagé, en lien avec ses partenaires, une démarche sur l’intermodalité et les espaces publics à l’échelle du GPE (Grand Paris Express), appelée «Atelier des places du Grand Paris». Elle  étudie les besoins actuels et futurs des voyageurs, ainsi que les nouvelles mobilités et les nouvelles méthodes de composition des espaces publics.  Elle permettra d’apporter des propositions et des prescriptions à l’attention des partenaires, concepteurs des futurs pôles. La SGP veut que les 68 futures places du Grand Paris Express  anticipent les usages futurs, notamment la révolution des mobilités électriques et numériques mais aussi l’émergence des véhicules autonomes.

    Mais ce n’est pas tout, le STIF a initié de son côté, une démarche « mobilité de demain » pour inventer les gares de demain plus serviciels et confortables, intermodale avec bus, navette autonome, co-voiturage, vélo, parcs relais… qui a donné lieu à un document de 58 pages « les nouvelles gares d’Ile de France : Multimodalités et services de demain » où sont  présentés quatre  types de gares : la gare en coeur d’agglomération où il faut adapter la ville aux nouvelles mobilités. La gare en petite couronne où elle doit répondre à la demande de services commerciaux et de mobilités. La gare en grande couronne qui doit être une vitrine de l’offre multimodale. La gare «en bout de ligne» avec des espaces modulables  

    Parallèlement aux travaux de l’Atelier des places du Grand Paris et des comités de pôles, le STIF et la SGP ont  décidé de lancer un appel à projets innovants « pour de nouvelles mobilités actives, électriques et numériques » chaque année d’ici 2030 qui donnera lieu  à 5 ou 6 expérimentations par an.