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carré militaire du cimetière de vanves

  • LE CENTENAIRE DU 11 NOVEMBRE A VANVES (3) : UNE CEREMONIE ANNIVERSAIRE PLUVIEUSE ET DENSE

    S’il n’y avait qu’une chose à retentir de ce 11 Novembre 2018 à Vanves, c’est le nombre important de vanvéens présents, malgré la pluie qui n’a cessé de tomber, durant les deux héures de cérémonie, la présence des jeunes, des scouts, du Conseil Municipal des Jeunes, des colléges Michelet, dont 3 portes-drapeaux, qui ont été associé à chaque dépôt de gerbes par les associations d’anciens combattants et les autorités publiques.

    Mais aussi la lecture des morts pour la France en 1918, des morts pour la France dans les Opérations Extérieures (OPEX) en 2018 cités par le maire dans son discours, la priére des Evêques de France pour ce 11 Novembre lu par le curé Bertrand Auville l’hommage à Clemenceau de Marie Françoise Goloubtzoff, maire adjointe, ses cloches qui ont sonné lorsque le cortége s’est déplacé du carré du cimetière au monument aux morts  la présence d’un ministre, avec Gabriel Attal secrétaire d’Etat à la Jeunesse, qui a lu le message du Président de la République, ce poéme d'Appolinaire lu par des éléves du collége Michelet, cette Marsellaise des Chanteurs du Val de Seine…

    Tout cela restera dans la mémoire vanvéenne, 100 ans après l’armistice, après 4 ans de guerre où Vanves a été durement éprouvé, avec plus de 600 morts, comme l’a rappelé le maire de Vanves dans son discours. «Si je suis venu, c’est pour rendre hommage à tous ces morts, mais surtout à un homme que j’ai connu dans ma jeunesse, qui a vécu avec tout son côté droit arraché par un obus, sans plus de bras, ni main droite, et une jambe de bois. C’était la joie de vivre, malgré ce terrible handicap. Il avait une passion : l’élevage des pigeons voyageurs, qui ont marqué ce conflit, avec lesquels il participait à des championnats qu’il remportait haut la main, et un sacré perroquet qui chantait la marseillaise et imitait le téléphone. Mon seul regret, est de ne pas avoir su à l’époque parce que trop jeune, parler de cette guerre et cette terrible blessure, sur lesquels il restait très discret, lorsqu'il avait 20 ans. Mais c‘était un ancien combattant de 14-18 très respecté et admiré dans son village » confiait un participant à cette cérémonie lors du verre amical offert par la mairie à La Palestre.    

  • VANVES A ENTRETENU LA FLAMME DU SOUVENIR EN CE 11 NOVEMBRE 2014, 100 ANS APRES LE DEBUT DE LA PREMIERE GUERRE MONDIALE

    La flamme a été au centre des cérémonies marquant le 96éme anniversaire du 11 Novembre 1918 et le début des célébrations du centenaire du premier conflit mondial. Elle a été le théme choisi par le représentant de l’une des associations patriotiques et d’anciens combattants qui, à tour de rôle, lors de la cérémonie d’accueil de la flamme, la veille du 11 Novembre, prennent la parole.  Vanves est l’une des rares communes – 10 en Ile de France dont 3 dans les Hauts de Seine - où ces associations, là aussi à tour de rôle, sont chargés de se rendre à l’Arc de Triomphe en fin d’après midi le 10 Novembre pour la cérémonie de prise de la flamme et ramener dans une torche de tempête, cette flamme sacrée. Elle est accueillie au roulement du tambour, après parcourue la rue Guy Mocquet entre le monument aux morts et l’hôtel de ville, dans le hall par la municipalité au complet, avec les anciens combattants et quelques vanvéens

    Mais voilà, à cause des régles de sécurité qui interdissent d’allumer une flamme vive dans un lieu public, sans qu’elle soit enfermée dans un bocal, cette flamme est restée à la porte de l’Hôtel de Ville sur son socle, en haut des escaliers, alors que l’assistance se tenait à l’intérieur. Ce qui a fait tiquer quelques anciens combattants et « gardiens de la flamme » car « on ne tourne jamais le dos à la flamme sacrée ». Ce qui aurait pu être évité si toute l’assistance s’était tenue dehors sur le parvis autour de la flamme. En tous les cas, Laurent Lacomére au nom du Président de la Société d’entraide des membres de la Légion d’Honneur, est revenu sur l’historique de cette flamme, « symbole fort et pérenne de notre histoire de France », allumée pour la première fois le 11 Novembre 1923 « afin que l’héroisme de nos soldats ne tombe pas dans l’oubli »…  « Depuis ce jour, elle se n’est jamais éteinte, même pendant l’occupation allemande de 1940 à 1944 »… « brillant indéfiniement, jours et  nuits, sur la tombe du Soldat Inconnu inhumé au centre de l’allée principale de l’Arc de triomphe depuis le 21 Juin 1921 ». « Et chaque jour à 18H30, la flamme est l’objet d’une cérémonie de ravivage confié à des associations patriotiques ou d’anciens combattants » a t-il rappelé. « Ainsi depuis 1923, afin que nul n’oublie, il incombe aux générations futures qui se succédent d’entretenir « la flamme » symbole du souvenir de ceux qui ont donné leur vie, pour que la « der des der » ne rejoigne pas la liste des des solgans vides de sens ».

    Cette flamme sacrée qui était, de nouveau, au centre de la cérémonie devant le monument aux morts le lendemain, s’est malheureusement éteinte lors des discours. Seule fausse note d’une cérémonie exceptionnelle qui s’est déroulée sous un soleil éclatant et une douceur inhabituelle, avec une forte participation des autorités municipales, civiles, militaires avec des sapeurs pompiers du CS d’Isy les Moulineaux en tenue, le commissaire de police en grande tenue, de nombreux anciens combattants et vanvéens venus en famille comme certains élus. Elle a débutée square du 11 Novembre (Ilôt du métro)  par un simple dépôt de gerbe puis s’est poursuivie au carré militaire du cimetière, après un défilé à pied qui est là, aussi, une spécificité des cérémonies patriotiques vanvéennes dans une ville à l’échelle humaine où les distances sont courtes. Là des écoliers de CM1/CM2 de l’école élémentaire Max Fourestier se tenaient entre les tombes avec un bouquet de fleurs qu’ils ont déposés au fur et à mesure qu’étaient lu les 130 noms des premiers vanvéens morts pour la France entre Août et Décembre 1914 dont le plus jeune, Lucien Etienne Poisson, 18 ans, tué à l'ennemi le 11 Novembre 1914. Entre une prière récitée par le pére curé de Vanves, Vincent Hautecoeur et des dépôts de gerbe par des maires adjoints toujours avec des écoliers, ce fut l’un des temps forts de cette première  cérémonie du centenaire.

    Elle s’est poursuivie devant le monument aux morts encadrés par deux communaux qui avaient revêtus des tenues de poilus, la Flamme portée par Laurent Lacomére de la Mairie au monument aux morts, précédé du tambour,  et les interventions : Le message du secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants lu par Michel Judde, président du CLAP (Comité Local des associations patriotiques),  et surtout le discours traditionnel du Maire qui a rendu hommage à ses combattants de Vanves « qui ont fait preuve de courage » : « Nos pensées se tournent vers les vanvéens morts aux combats »… « ils étaient courageux et ont payé un lourd tribu ». Et il a parlé de Vanves qui était l’une  de ses communes de l’arriére et de différents sites comme le lycée transformé en hôpital en 1915, l’ouvroir à l’angle Mary Besseyre/Sadi Carnot, et surtout le magasin de l’habillement militaire de la rue Larmeroux. S’en sont suivis, des dépôts de gerbe par le Conseil Municipal des Jeunes, le Conseil des Seniors, le Conseiller Général Guy Janvier avec le jeune conseiller municipal Gabriel Attal, du CLAP par Michel Judde et Laurent Lacomére, du Maire Bernard Gauducheau,  avec la vice présidente du Sénat, Isabelle Debré… et toujours 2 écoliers. Sonnerie aux morts, minute de silence, Marseillaise par les enfants des écoles qui ont repris 2 couplets mais pas le 3éme.  Photos sur l’escalier de la mairie, et surtout dépôt d’une gerbe par le maire et les descendants d’un combattant devant la plaque « artistique  indestructible » destinée à perpétuer le nom des enfants de la commune mort pour la France »  où  sont inscrits 607 noms.

    Ces cérémonies se sont terminées autour d’un apértitif offert par la municipalité, puis, dans l’après-midi,  de la projection du film « Joyeux Noêl » de Christian Caron qui raconte la fraternisation des combattants des deux camps dans les tranchées, le soir de Noël 1914, et surtout la visite de l’exposition « Vanves dans la Grande guerre » qui a fait l’objet d’une plaquette qui reprend les panneaux que les vanvéens peuvent se procurer aux Archives. 

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 14-18 A VANVES : UN DEBUT D’ANNIVERSAIRE MANQUE

    Finalement, rien n’a marqué l’anniversaire du début de la guerre 1914-18 à Vanves. Un vanvéen avait demandé par un courrier au maire de faire sonner le tocsin par les clochers des églises de Vanves le 1er août 2014 à 16 h, comme tous les clochers des églises de France l’avaient fait le 1er août 1914 à 4 h de l'après midi, annonçant la mobilisation générale. Une circulaire de la Préfecture des Hauts de Seine l’avait rappelé, à la dernière minute. Mais sans succès, tant à Vanves qu’ailleurs. Et pour une bonne raison. Les cloches de nos églises sont commandées par un tableau électrique ou numérique avec programmation des différentes sonneries Il aurait fallu programmer le tocsin, ce qui était impossible dans certains cas vu l’ancienneté du matériel, de surcroît pendant les vacances, et tout simplement parce qu’il n’a pas été prévu. D’ailleurs peu connaisse à quoi ressemble sa sonorité et son rythme d’autant plus que la dernière fois qu’il a retentit, remonte à 1939, et qu’il a été remplacé par les sirènes pour avertir d’un danger imminent.

    Vanves n’a même pas participé à l’une des premières actions de cette commémoration qui devait rappeler le 1er Août 1914 lorsque les maires ont apposé sur les murs de leur commune l’affiche d’ordre de mobilisation général. La mission du centenaire avait  proposé justement que les communes puissent apposer des affiches « Août 1914, nos vies ont basculés » avec des visages de cette époque de leurs propres habitants, provenant de leurs archives publiques ou familiales, des hommes, des femmes, des enfants, des soldats et des civils, français et étrangers dont le destin a changé à l’été 1914. Cette campagne devait permettre de leur rendre hommage et d’incarner aux yeux de la population l’événement de la mobilisation et de l’entrée en guerre. Pour l’Association des Maires de France  et la Mission du Centenaire, toutes les villes sont concernées car toutes ont un monument aux morts. « A eux la gloire, à nous le souvenir » clamait sur son fronton le Souvenir Français a rappelé André Rossinot, maire de Nancy,  l’un des représentants de l’AMF dans cette Mission qui considère que « cette célébration est une occasion de lutter contre un certain effacement de ces événements chez les jeunes. Il y a un travail énorme à faire ! »

    Il n’en reste pas moins que la ville a prévu plusieurs initiatives qui ont reçu le label de la mission Centenaire  : Un concours sur le thème 14-18 auprès du public scolaire de Vanves ; le lancement d’une exposition itinérante dans le cadre du forum des associations de septembre 2014 ; une cérémonie du 11 novembre qui associera tout particulièrement le jeune public ; l’organisation de sorties organisées par le syndicat de la ville de Vanves sur un des sites emblématiques de 14-18 ; le baptême d’un espace public de Vanves du nom d’une personnalité ayant un lien avec la guerre 14-18 (…). Elles vont commencer dés le week-end du patrimoine par deux rendez-vous : Une Exposition "Vanves dans la Grande Guerre", présentant des documents des archives municipales ainsi que des archives photographiques de l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense. Une Conférence sur « Le carré militaire 1914-1918 du cimetière de Vanves » de Jean-Marc Valentin, président de l'Association des Généalogistes de Vanves le 20 septembre 2014 à 17h à l’hôtel de ville

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappellera au fil de chaque week-end (jusqu’au 11 Novembre) et de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans en commençant bien sûr par cet été 1914, et à quoi ressemblait Vanves cet été là.