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  • LENDEMAINS A VANVES DE NOUVEAUX ATTENTATS A PARIS : DES JEUNESVANVEENS COMPLETEMENT ASSOMES ET DES ADULTES ABASSOURDIS

    Les jeunes vanvéens qui sortent à Paris comme chaque week-end, avaient hier matin la « gueule de bois ». Pas d’avoir fait la fête, mais d’avoir frôlé le drame. Beaucoup étaient marqué par cette nuit d’effroi. Même si certains n’étaient pas dans les quartiers les plus proches, comme République pour Sandrine Bourg, jeune conseillère municipale, qui a tout de suite rassuré les siens via les réseaux sociaux. Il n’empêche que lorsqu’ils dinaient au restaurant vendredi soir, ils ont tout de suite été alerté, comme Fredéric qui était dans le quartier Latin : « Allez tu viens en boîte, on continue la fête » lui disaient ses copains en début de soirée lorsqu’on ne parlait que de tirs, ou de bombes entendus du côté du Stade de France. Mais son esprit n’était plus à la fête, mais à rentrer chez lui et à rassurer ses proches alertés comme beaucoup par la télévision que ses derniers regardaient. Et encore, s’ils avaient zappé sur les chaînes d’infos par hasard, ou parce qu’ils regardaient le match de football France-Allemagne, qui commençaient tout juste à donner une idée de l’ampleur du drame que vivait Paris et la France. Les riverains de la rue Larmeroux et Raymond Marcheron ont tous été réveillés ou ont sursautés en fin de soirée en entendant ou en voyant ses véhicules toute siréme hurlante qui ont traversé Vanves en direction de Paris, sûrement le GIGN ou le RAID. Beaucoup de ses jeunes, hier matin, étaient murés dans le silence, sonnés, même si la vie continuait

    Bernard Gauducheau, maire de Vanves, qui avait sûrement passé une nuit blanche, était sur le pied de guerre dés le petit matin, comme ses collègues, présidant une cellule de crise dés 8H en mairie, avec l’ensemble des chefs de service, afin de mettre en place les mesures appropriées à la situation « d’état d’urgence » déclarée par le président de la République, les prévenir qu’ils étaient tous d’astreinte,et de les appliquer dés 9H. Ainsi dés 10H, les joggeurs et promeneurs du parc F.Pic, ont entendus les gardiens siffler sa fermeture, les gardiens du PMS A.Roche ont commencés à 10H à fermer tous les équipements, pavillon des Sports, courts de tennis et terrains de boules lyonnaises, l’école de Tennis et des cours de danse étant arrêtées et annulées, même s’il y a eu, à un moment donné, hésitation à cause de contres-ordres ou de d’instructions mal interprétées. Seuls les matchs et rencontres étaient annulées, pas les entrainements individuels, comme pour le football qui devait rencontrer Le Plessis Robinson cet après-midi. Toutes les manifestations, toutes les soirées ont été ainsi annulées jusqu’au 19 Novembre, que ce soit le théâtre ou le cinéma Le Vanves, la réunion publique de quartier du centre Ancien prévue lundi prochain, en espérant que les Journées de la Musique Anciennes le week-end prochain ne le  soient pas.

    La plupart des lycéens se sont retrouvés devant des grilles closes samedi matin. Le marché de Vanves était ouvert, contrairement aux marchés parisiens, surveillé étroitement par la police municipale, le maire étant présent d’ailleurs en milieu de matinée, avec quelques adjoints au maire. Les drapeaux étaient en berne sur tous les bâtiments publics, bien avant que François Hollande annonce trois jours de dueil national. Les organisateurs du Café Théo avaient annulés leur rencontre tout en étant présent au café Le Tout Va Mieux. « On n’avait pas à l’esprit de parler d’écologie et de religion ! Il était de notre responsabilité de ne pas mettre les gens en difficulté. Ce n’est pas la psychose. Mais faire comme si rien était était difficile » expliquait l’un d’entre eux. Il sera reporté le 5 Décembre, pendant la COP 21.

    C’était d’ailleurs l’avis général, par rapport à toutes ses victimes. Même la campagne électorale pour les régionales a connue une trêve, sans aucun militant tractant aux abords du marché, tractage et boitage aux lettres ayant été reporté à Mardi tout au moins chez Les Républicains dont la permanence était quasi-ouverte. En fin d'aprés midi dans l'église Saint Remy, au début de la messe, le prêtre célébrant a indiqué que toutes les messes en France ce week-end  sont célébrés à l'attention des victimes de ces attentats : "Emu, choqué, confiant, nous vous confions, pére,  la peine pour tous ceux qui sont partis, l'effroi pour tous leurs proches"