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vanvesauquotidien - Page 674

  • LENDEMAINS D’ARMISTICE A VANVES – 1 : LES SOUCIS DU QUOTIDIEN AVEC LE RETOUR DES POILUS

    Après avoir rappelé au fil de l’actualité, tous les événements de la guerre 1914-1918 qui se sont déroulés voilà cent ans, à  Vanves et à Paris à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der », le blog de Vanves au Quotidien va continuer en abordant cette période des lendemains de l’armistice : «Dans l'immédiat après-guerre, la date souvenir de l'armistice va se vivre dans la douleur et la sobriété. Dans un grand silence également qui plane sur le pays. Les blessures sont encore fraîches, les conséquences sociales de la perte des hommes également. C'est un moment solennel où l'on se recueille. Ce sentiment va aller crescendo avec l'inauguration des monuments aux morts qui permettront d'avoir un lieu collectif où se rassembler et où évoquer les disparus et leur courage. Ce sentiment va perdurer jusqu'à la Seconde Guerre mondiale »  écrit Véronique Goloubinoff chargée d’études documentaires Fonds Première Guerre Mondiale à ECPAD.

    Dés les jours qui ont suivi l’armistice, Vanves a retrouvé ses soucis du quotidien : Le conseil municipal du 23 Novembre 1918 votait un budget «d’attente» de 972 965 frs pour 1919, selon son rapporteur «en raison des événements de guerre qui touchent à leurs fins». Mais surtout, il votait un crédit de 25 000 frs pour la création d’un monument aux morts et de mesures diverses qui pourront être prises « pour perpétuer la mémoire des soldats de Vanves morts au champ d’honneur ». Il saisissait la commission départementale des dommages de guerre, pour les dégats du cimetière et de la rue Danton en demandant respectivement 3891 frs et 1500 frs. Il décidait de baptiser certains rues pour perpétuer le souvenir de la victoire : Av Foch ( allée du progrés), Joffre (ex-Liberté), Gallieni ( rue du Parc), rue Clemenceau (ex-rue du Plateau devenu rue Gambetta, la rue Georges Clemenceau actuelle étant l’ex-sentier des Nouzeaux), Pétain (ex-de la Manufacture devenue la rue Mary Beyssere), de la Marne (ex-rue du Château), rue de Verdun (ex-Francois 1er), avenue des alliés (une partie, haute,  de la rue Antoine Fratacci ) et avenue du Président Wilson (sur l’autre partie basse de cette rue). Frédéric Pic avait proposé l’attribution du nom de Jean Jaurés à une rue de Vanves pour « glorifier l’homme qui s’était fait l’apôtre du droit contre la force ». Mais il a retiré sa proposition afin qu’elle ne soit pas prise pour une manifestation politique susceptible de diviser le conseil municipal. Justice lui sera rendu plus tard

    La municipalité relancait un nouveau projet d’assainissement général de la commune ajourné à cause de la guerre, c’est-à-dire, l’établissement d’un réseau d’égout sur tout son territoire. Il demandait à la société ECFM concessionnaire de l’éclairage de le remettre en fonction, tel qu’il existait au jour de la mobilisation, tout en reconnaissant qu’il ne pourra se faire que pas érape, en raison des difficultés d’approvisionnements  et de trouver de la mai d’œuvre. Et il supprimait toutes les indemnités pour cherté de la vie voté durant la guerre.. Enfin, c’est à cette époque que les fameuses fortifications (là où s’installérent les chiffonniers et biffins jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale avant d’être utilisé pour aménager  le bd périphérique) étaient démolis par les prisonniers allemands.   

    Durant toute cette période, les poilus revenaient et reprenaient leur place, quelquefois difficilement, dans la vie familiale, à Vanves, comme ailleurs  «avec des épouses qui, bon gré mal gré, ont pris les responsabilités dévolues aux chefs de famille, des enfants qui ont perdu un temps leur père ou n’ont jamais connu sa présence »… «Les démobilisés estiment enfin qu’ils ne peuvent rien communiquer de leur expérience à ceux qui n’ont pas partagé les mêmes souffrances, les mêmes peurs, la même solidarité avec les camarades. Une partie des six millions et demi d’anciens combattants (environ un homme adulte sur deux) trouvent cependant dans les associations un moyen d’exprimer leur solidarité et leurs revendications au sein de la société française. Leur état d’esprit se caractérise avant tout par la fierté d’avoir «tenu» dans l’épreuve, en s’accrochant à leurs positions, comme à Verdun, pour empêcher la masse des troupes allemandes de se déverser sur le pays. Ils ressentent infiniment plus la satisfaction du devoir accompli que l’exaltation de l’exploit guerrier, même si tous n’y ont pas été insensibles. Plus la guerre s’éloigne, plus se renforce chez la majorité d’entre eux un patriotisme très pacifique, voire pacifiste, marqué avant tout par la condamnation de la guerre, et un rejet de tout ce qui peut la faciliter : notamment le militarisme, l’exaltation de l’héroïsme guerrier voire même, dans certains cas extrêmes, il est vrai, de l’honneur qui fait préférer la mort à la servitude» indique l’historien François Giet.

     

     

     

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS : «METRO EN VUES » MET EN AVANT LA GARE DE VANVES/ISSY/CLAMART

    Une exposition photo  « Métro en vues » des étudiants de l’École nationale supérieure Louis-Lumière sur les chantiers titanesques du Grand Paris Express et les mutations qu’il annonce, va mettre en avant notamment la vie secrète sous une dalle de 7 000 tonnes qui servira de toit à la gare Fort d’Issy – Vanves – Clamart tout comme les gravats du Val-de-Marne annonciateurs d’un big bang métropolitain, la chorégraphie d’une pelleteuse à Saint-Denis Pleyel etc….dans un lieu magique : La  Fabrique du métro, installée à saint Ouen, véritable espace de conception du Grand Paris Express, facile d’accés aux vanvéens par la ligne 13 .

    Ses imposants chantiers du nouveau métro ont accueilli 16 étudiants de l’École nationale supérieure Louis-Lumière entre la fn 2017 et la début 2018, qui ont réalisés ces 69 photographies et compositions photographiques racontant les chantiers sous des aspects spectaculaires et inattendus, comme les temps de pause ou les métiers méconnus, mais aussi les mutations, spatiales et temporelles, et les transformations des modes de vie que permettront les 200 kilomètres de lignes du Grand Paris Express.

    «Avec Métro en vues, cette génération nous regarde, elle nous interpelle, elle nous dit son impatience, son engagement, sa sensibilité. Avec Métro en vues, cette génération nous raconte cette métropole en devenir, celle que façonnent les compagnons de nos chantiers, une métropole qui ouvre les portes et les esprits» constateThierry Dallard, président du directoire de la SGP. Cette exposition sera en accés libre lorsde journées portes ouvertes les premiers samedi de Février, Mars, Avril ou sur réservation dans le cadre de visites guidées (inscription obligatoire : https://www.societedugrandparis.fr/gpe/visiter-la-fabrique-du-metro)

  • LE GRAND DEBAT A VANVES ET DANS LE GRAND PARIS : SERVICE MINIMUM DES MAIRES

    Le «Grand Débat National» imaginé par l’exécutif pour réconcilier le pays a été lancé le 15 Janvier par Emmanuel Macron. Ainsi, des débats locaux «à l’échelle du quartier, du village ou de la région» pourront être organisés par «des citoyens, des collectifs, des élus, des entreprises, des syndicats, etc…» avec mise à disposition d’un «accompagnement» (kits, stands, ateliers) pour la tenue des débats  Il est intéressant de noter que selon un sondage d'Opinion Way, 1 français sur 2 a l'intention d'y participer.  Mais voilà si les maires ruraux ou de petites villes et certains maires rurbains comme dans les Yvelines ont précédé ce débat en ouvrant dés décembre des cahiers de doléances, et participeront à ce grand débat parce qu’ils souhaitent saisir l’occasion pour faire des propositions, beaucoup de maires urbains, pour la plupart, dans les grandes métropoles et l’agglomération parisienne  feront le service minimum.

    La plupart des maires de la métropole du Grand Paris sont sur cette ligne, à quelques exceptions prés, émettant des réserves même s’ils sont favorables à ses cahiers de doléances comme les maires LR des Hauts de Seine qui en proposeront sous différents formes. Ainsi le maire de Clamart enverra un questionnaire à chaque habitant inscrit sur la liste électoral d’ici Février : «On n’est pas dupe de la démarche du gouvernement. Ils redécouvrent les élus locaux quand ils ont besoin de nus. Mais j’ai entendu la volonté des citoyens de s’exprimer même hors des élections. Et on veut jouer le jeu» expliquait Jean Didier Berger (LR). A Rueil Malmaison Patrick Ollier son maire a ouvert depuis le 3 Janvier dernier des cahiers d'expression citoyenne et une consultation en ligne.

    Le maire de Vanves est prêt à en ouvrir un qu‘il voit qu’il y a une demande, et même à prêter une salle pour un débat. Mais comme la plupart des maires, il  refuse de s’impliquer dans l’organisation des débats. D’ailleurs Bernard Gauducheau constate qu’il connaît bien les problèmes de ses administrés ayant mis en place des structures participatives, animant régulièrement des réunions publiques de quartiers, en étant toujours sur le terrain. Tout comme André Santini, lors de ses vœux 2019 le 11 Janvier dernier qui  mettait en avant l’émergence de la ville collaborative, fondé sur le dialogue et l’échange constants avec le citoyen, la transparence et la co-construction, en prenant pour exemple, sa stratégie open data, avec un agenda participatif ou l’ensemble des détails du budget municipal sont consultables en ligne : «Contrairement à l’Etat jacobin, nous n’avons pas besoin de cahiers de doléances pour connaître les préoccupations de nos concitoyens et nous n’avons pas besoin d’intermédiaire pour échanger avec eux ! Cet Etat qui, après des mois de mépris et de saignées budgétaires, vient aujourd’hui nous demander de l’aider à rétablir l’ordre et prendre le pouls de la population… Quelle ironie ! Quel revers cuisant !» ironisait il 

    Il existe bien des maires enthousiastes au grand débat, mais ils sont minoritaires. C'est le cas par exemple des maires PCF de Malakoff et de Bagneux (Hauts-de-Seine), Jacqueline Belhomme et Marie-Hélène, cette dernière ayant déjà prévue une date : le 7 Février prochain.  Jean Christophe Fromantin maire de Neuilly  organisera un «Dialogue local […] Débat national» avec l’ouverture d’un registre sur le site Internet de la ville et en mairie afin de recueillir les contributions de la population, l’organisation d’une grande réunion publique en février autour de la question «Quel modèle de société pour la France, et la mise en place en mars et avril d’une consultation des administrés sur l’action publique locale suivie de l’organisation d’ateliers sur les thématiques qui auront été les plus demandées. Enfin, à Paris, Anne Hidalgo organisera une conférence du consensus