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vanvesauquotidien - Page 443

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DES SUJETS SENSIBLES ET POLEMIQUES

    23 délibérations étaient inscrites à l’ordre du jour du Conseil municipal de Jeudi soir, avec un vœu sur la 5G des écologistes, deux questions orales du groupe EELV sur les déchets alimentaires et du groupe de la majorité municipale, ce qui n’est pas son habitude,  sur l’année passée qui a permis à la maire adjointe chargée du développement économique de rappeler toutes les actions de la municipalité en faveur du commerce et de l’artisanat durant cette crise sanitaire et ces fêtes de fin d’année. Durant ces 3 h, plusieurs sujets brûlants ont suscités quelques échanges vifs entre la majorité et l’opposition.

    Tout d’abord sur le renouvellement de la convention de coordination entre les forces de police nationale et municipale (2020-2023), fruit d’un contexte propre à Vanves selon le maire adjoint chargé de la sécurité, avec la réunion mensuelle d’une cellule qui fait un état des lieux, et de la réunion annuelle du CLPDS. Comme il l’a expliqué, la police municipale n’a pas vocation à remplacer la police nationale dans ses fonctions régaliennes. «On constate une réduction des effectifs, et une réduction de sa présence par rapport à ce qui était annoncé en débit d’année» a fait remarquer Séverine Edou (LREM). «Les effectifs sont actuellement de 7 agents, un  recrutement d’un agent supplémentaire est en cours. Par rapport à 87 candidatures, peu ont été concluantes avec 6 embauches. Car on a fait le choix de la qualité. On refuse les mercenaires» a répondu le maire adjoint. Le groupe EELV a regretté l’exécutif municipal qui refuse qu’un élu de la minorité participe à la cellule mensuelle, «signe d’un manque de confiance. Vous n’acceptez ainsi qu’on ne participe qu’une fois pas an aux affaires de la commune concernant la sécurité et la prévention » a réagit P.Toulouse  (EELV) dont le groupe s’est abstenu

    Ensuite, la création d’une commission consultative d’étude et de prospective (CCEP)  afin de donner la possibilité grâce à des vanvéens d’éclairer la municipalité sur certains thèmes, donner quelques directions sur certains thèmes. «L’idée est d’apporter une contribution de personnes extérieures au conseil municipal sur des sujets dont souhaite se saisir notre assemblée» selon E. Martin, maire adjoint.  «Avec une volonté d’être prospectif sur les questions soulevés» selon le maire qui a donné un exemple de saisine comme la requalification de la rue Raymond Marcheron.  Ce qui a suscité des questions de l’opposition sur les critères de dèsination des participants, sur le manque de transparence, sur sa possibilité d’être en désaccord… (EELV), sur son opportunité puisqu’existait déjà un CESEL (EELV) , en demandant qu’un membre de chaque groupe minoritaire en fasse partie, et si la municipalité avait une base de données de personnes compétentes et experts. «Le CESEL partait d’un bon sentiment après les comités consultatifs qui n’ont pas fait leur preuve. Certains y ont vu une tribune pour l’opposition. A partir du moment où on a fait le constat d’un échec, on perdu 1/3 puis 2/3 des membres, on a trouvé autre chose avec cette commission en évitant tout politisation  que l’on maîtrisera avec des personnalités qualifiées locales ou extérieures et l’on consultera  les conseils de quartiers… » a répondu le Maire qui a précisé  que les informations recueillies par exemple sur la requalification de la rue R.Marcheron fera l’objet d’une consultation  et d’un avis suivi par les deux maires qui travailleront sur ce dossier. «C’est une commission d’information consultative » a-t-il conclu . Le Conseil municipal décidera aprés. « 0n a la chance d’avoir des talents à Vanves. Je comprends que l’on créé une commission qui se renouvelerait » remarquait Gabriel Attal.  

    Enfin, le don du promoteur/constructeur Franco-Suisse de l’œuvre «Jeunesse » du sculpteur Michel Serraz d’une valeur de 12 000 € à la ville, réplique de la sculpture en plybéton installée dans la cour de l’école Larmeroux. Il a posé un problème éthique à l’opposition, marcheurs et écologistes qui parlent de publicité clandestine, « ce geste faisant le doute sur les contraintes du PLU » -  « c’est pitoyable » a réagit le maire qui s’en est pris à S.Edou en lui reprochant de travailler pour un promoteur de luxe, ce qui est bien sûr diffamatoire, alors qu’elle soutenait l’avis des écologistes. «Ce sont des suspicions et des sous entendus qui ne grandissent pas les élus. Cela est régit par la loi. Nous avons déjà plusieurs œuvres d’arts et des monuments rénovés dont la chapelle Larmeroux grâce à Bouygues immobilier. Il n’y a  rien de non transparent » s’est défendu le maire en étant remonté face aux mensonges qu’il voit circuler sur les réseaux sociaux. «On ne fait aucune accusation. On pose le doigt sur le fait que le promoteur fait des opérations sur la ville ! (au Clos Montholon, et rue G d’Estrée).  Alors comment interpréter le fait qu’un promoteur fasse une donation » a demandé Thibault Lejeune (EELV).

  • VANVES ET LA 2e ETAPE DE L’ALLEGEMENT DU CONFINEMENT : «Ce n'est pas le moment d'alléger les contraintes !»

    «Moi qui suis un libéral intellectuellement, je ne devrais pas m'occuper de ce qui se passe dans les familles. Et maintenant je suis obligé de dire aux gens comment ils doivent réveillonner. C'est difficile pour moi!» confiait Jean Castex, au début de la semaine,  en marge d'un déplacement en Ile de France à quelques jours de son intervention d’hier soir. Alors qu’à Paris et en Ile de France,  le virus circule très peu par rapport à d’autres régions (Grand Est, Auvergne Rhône Alpes) parce que depuis la première vague, 20% de la population a été infectée. Vient alors le début d'une immunité collective. C'est aussi l'une des seules régions où il y a le dispositif Covisan qui permet d'isoler les malades. Le télétravail y est aussi beaucoup mieux respecté que dans les autres territoires.

    Mais les vanvéens comme beaucoup de français, ont constaté que la perspective d’un allègement des mesures de restrictions prévu le 15 décembre s’éloigne, car le nombre des contaminations quotidiennes reste trop important. L’objectif fixé par le gouvernement de passer sous la barre des 5.000 cas de Covid-19 recensés chaque jour est en effet loin d’être rempli. Selon les épidémiologistes, nous avons atteint un plateau autour de 10.000 nouvelles contaminations par jour et ces chiffres ne diminuent pas. Parmi les explications : le confinement ne serait plus vraiment respecté, alors qu'une partie de la population est gagnée par la lassitude face aux restrictions. Beaucoup de vanvéens ont constaté que  plus en plus certains d’entre eux ne portent pas de masques. «Pendant la première vague, on n'avait pas du tout cette situation-là ! » constatait un professionnel de la santé du bas de Vanves, comme beaucoup d’autres en Ile de France et en France

    «Le relâchement dans nos comportements peut d’abord s’expliquer par un sentiment de lassitude, après 10 mois à vivre en respectant les gestes barrières et les recommandations du gouvernement pas toujours très claires. Cette confusion a pu décourager certains. Et puis, il y a aussi eu toute une série de bonnes nouvelles annoncées fin novembre. Emmanuel Macron parlait d'un recul de l'épidémie, de perspectives de déconfinement et de l'espoir d'un vaccin également. Toutes ces annonces ont eu tendance à faire baisser la garde. La réouverture des commerces non-essentiels depuis le 28 novembre est aussi une des raisons de ce relâchement : Même si les commerçants font des efforts pour faire respecter le protocole sanitaire, les magasins restent des lieux clos où on est nombreux à s'agglutiner, chaque week-end, à l'approche des fêtes, surtout dans les grandes surfaces et les grands magasins. Enfin, autre constat : le télétravail est moins respecté qu'avant. Les syndicats donnent deux raisons : les salariés ont du mal à rester chez eux 5 jours sur 7 et les patrons leur demandent de revenir quand ce n'est pas toujours indispensable» indiquait un observateur attentif .

    D’où cet alerte d’infectologues comme Karine Lacombe, chef du service des maladies infectueuses à l’hôpital Saint Antoine que partagent nombre de médecins vanvéens : «Ce n'est pas le moment d'alléger les contraintes ! Il ne faut surtout pas relâcher la pression» demandait-elle alors que les chiffres du coronavirus suscitent l'inquiétude à l'approche des fêtes de fin d'année et de l’arrivée d’une troisiéme vague qui, selon elle, semble inévitable début Janvier, au retour des fêtes.  «C'est la peur qu'on a tous ! Je ne vois pas comment, actuellement, on peut éviter une troisième vague, d'autant plus que l'on n'a pas encore lancé la campagne vaccinale qui ne peut être que le seul facteur positif qui peut vraiment influencer l'évolution de l'épidémie» indiquait elle. «La question que l'on se pose et que personne ne peut prédire actuellement, c'est l'intensité de cette troisième vague. On espère qu'elle sera peu importante, parce qu'on va maintenir une pression sur la dynamique de l'épidémie». Déjà un vœu pour la nouvelle année 2021

  • VANVES/ GPSO ET LA VIABILITE HIVERNALE: « Nous prenons des risques sur le terrain pour être au service des riverains »

    Depuis le 16 novembre 2020 et jusqu’au 15 mars 2021, les agents d’astreinte de Grand Paris Seine Ouest (GPSO) sont mobilisables pour intervenir 24h/24, 7 jours/7 sur l’ensemble des 8 villes du territoire, pour affronter l’hiver et ses éventuels épisodes neigeux. Le Site Internet de GPSO a interviewé l’ensemble des responsables de l’approvisionnement en sel pour chaque secteur, alors qu’il y avait des risques neigeux cette semaine : Il s’agit de Philippe Crépin responsable approvisionnement, au service interventions de la Direction territoriale Est (DTE), qui regroupe Issy-les-Moulineaux et Vanves.

    «Pendant la viabilité hivernale, nous sommes 44 agents mobilisés 7 jours sur 7, jour et nuit. Pour ma part, je m’occupe de charger le sel dans les véhicules : nous avons 3 saleuses et un chargeur pour réaliser cette opération. Le silo de stockage peut contenir jusqu’à 800 tonnes de sel. Il peut m’arriver d’accompagner mes collègues sur le terrain, en support, avec un petit véhicule. En parallèle, je suis chargé de former mes agents à la prévention des risques : l’utilisation du sel et des machines n’est pas anodine, nous sommes en effet constamment confrontés à des risques. Par exemple, nos véhicules sont équipés de lames, dont il faut savoir se servir, pour ne pas se blesser. La sécurité est une priorité» explique-t-il. .

    Pour une intervention «dès que nous recevons une alerte météo indiquant un épisode neigeux, nous nous préparons, mais nous ne chargeons le sel qu’au dernier moment, pour ne pas qu’il se détériore en restant stocké trop longtemps. Une fois dans les rues, nous le déversons sur la voirie : nous avons 3 types de sel, que nous répandons selon le genre de sol. Par exemple, nous dispersons le sel bio aux abords des écoles, pour qu’il ne soit pas agressif pour les enfants qui s’y rendent. Sur les espaces verts, c’est également le sel bio qui est répandu, pour préserver les sols, et l’environnement» explique cet agent territoriale qui est sur le terrain depuis 33 ans pour assurer la viabilité hivernale.

    «Avant d’être employé pour Grand Paris Seine Ouest, j’étais agent de la ville de Vanves. Depuis toutes ces années, le travail de salage a beaucoup évolué, et c’est tant mieux ! » explique-t-il en se souvenant de son passage au journal télévisé de TF1, il y a quelques années, aux côtés de Yann Texier, qui était alors le directeur des services techniques de la direction territoriale Est. «Un moins bon, en revanche, c’est lorsque l’on intervient pendant une pluie verglaçante : cela devient très dangereux pour nous, surtout avec un petit véhicule, et c’est justement pour ce genre de situation que nous suivons des formations et des stages en prévention des risques. Heureusement, nous n’avons jamais eu d’accidents. De manière générale, les riverains sont reconnaissants envers notre travail, et sont soulagés de nous voir intervenir : notre métier, c’est d’être à leur service».