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vanvesauquotidien - Page 22

  • RISQUE D’EPISODE DE GOUTTE FROIDE A VANVES ET EN ILE DE FRANCE

    Une chute des températures et des flocons en plaines, y compris à Vanves, Paris et dans sa région, sont annoncés pour la fin de semaine. Les prévisionnistes de la Chaîne Météo annonçaient une dégradation avec au programme : des températures glaciales assorties de pluie et de neige en plaines. En cause, un épisode dit de goutte froide, soit «une dépression en altitude accompagnée d’air froid» provenant d’Allemagne et  qui devrait se rapprocher de la France et de notre région dès aujourd’hui.  Avec la bise, les températures ressenties s’établiront entre 1°C et 5°C., et il  est prévu de la pluie-neige au sol.

    Occasion de rappeler ces périodes de froids intenses qui ont marqué notre ville, dans son passé alors que la douceur des derniers hivers, le débat sur l’effet de serre, le réchauffement de la planète…ont fait oublier à tous que nous avons de vrais… et terribles hiver notamment en 1985-1986-1987. Ce trio avait été annoncé par de petites rigueurs en 1984. 1985/1086 avait enregistré jusqu’à -16°, avec en plus de la neige. Certains vanvéens se souviennent de trottoirs ou rues complétement gelées, impraticables Vanves Infos avait relaté particulièrement en Février 1987 les « intempéries hivernales » avec des photos de Vanves croulant sous la Neige. Certains se souviennent de ce banquet des aînés qui se déroulaient alors dans l’un des restaurants du Parc des expositions où arrivés sous un ciel plus ou moins clément, les cars repartirent difficilement dans les rues enneigées de Vanves. Enfin, nos parents ou grands- pourraient  nous rappeler le terrible trio de 1940-41-42 durant le second conflit mondial suivis par les grands froids de Février 1956, de décembre 1962 et de Janvier-Février 1963.

    Mais de tels épisodes de froids intenses deviennent rares et se sont raccourcis : les jours de gel ont diminué : 54 au début du XXéme siécle, plus d’une vingtaine actuellement avec des variations importantes entre les quartiers du Grand Paris (14 à Montsouris, 4 à la Tour Saint Jacques) et des villes comme Trappes (58) et Melun (63). Sans parler du vent dont la densification augmente les effets, comme peuvent quelquefois le constater les habitants du Plateau.

    Les écarts de température entre le Grand Paris (Paris et son agglomération) et la région Ile de France (Grande Couronne) varient de 4° C à 6 C° en hiver. Et ses 2°C d’écart se vérifient si vous montez sur le plateau de Clamart à Béclére, ou du Plessis Roobinson dans la zone d’activité par exemple. De même et sûrement entre le Plateau et le quartier du parc F .Pic ou du PMS André Roche, car les espaces verts font sentir leurs influences sur plusieurs centaines de mètres. Il suffit de se promener dans la rue JB Potin lorsque les premiers gels se sont sentir. Tous les véhicules au dessus de la porte d’entrée du parc entre les HLM sur pilotis et les cours de tennis sont blancs le matin, pas ceux qui se trouvent en dessous. Sauf évidemment en cas de grands froids où ils sont tous logés à la même enseigne. 

  • LA NOUVELLE AIRE DE JEUX DU PARC DE VANVES FAIT PETITIONNER

    Des parents de tous petits enfants et d’éléves ont lancé ces jours-ci une pétition  qui aurait déjà réuni 200 signatures sur le lien https://www.mesopinions.com/petition/enfants/n… parce qu’ils considèrent que si  la nouvelle aire de jeux aménagée dans le parc F.Pic à proximité des Glacières est esthétiquement réussie, ils regrettent la réduction de l’offre de jeux pour les moins de 4 ans
    «La nouvelle aire de jeu du parc Pic nous a déjà interloqués lors de sa réalisation, avec la destruction de toutes les installations existantes, ce qui est peu écologique, et avec un sentiment de trop peu. Mais à l'usage, la zone de jeu est clairement sous-dimensionnée et il manque des installations pour les plus petits de moins de 4 ans, qui sont également les plus grands consommateurs du parc Pic ! » explique les pétitionnaires  qui regrettent  les espaces adaptés aux enfants en bas âge qui ont été supprimés : « Avant les travaux, notre quartier bénéficiait de deux aires de jeux distinctes : Une pour les 0-5 ans, parfaitement adaptée aux tout-petits : 1 toboggan accessible sans escalier, dès 1 an, et avec accompagnement dès 6 mois, 1 cabane, 1 trampoline pour 4, 2 chevaux à bascule et 1 tourniquet.
    Une pour les 3-10 ans, comprenant cinq balançoires et un toboggan accessible dès 3 ans + parcours accessible vers 4/5 ans ».

    Aujourd’hui, la situation est catastrophique à leurs yeux  : « Disparition totale d’un espace dédié aux 0-3 ans, alors que ces enfants sont ceux qui fréquentent le plus le parc (deux fois par jour pour beaucoup). Absence de clôture, ce qui pose un réel danger. Plusieurs enfants ont déjà quitté l’aire de jeu sans que leurs parents ou nounous ne puissent intervenir à temps. La création d'une nouvelle aire de jeux aurait dû inclure une telle amélioration. Une aire sous-dimensionnée, avec moins d’équipements qu’auparavant, et des nouvelles installations se voulant identiques, mais en réalité moins pratiques que les précédentes. Des choix d’installations aberrants, tant pour le choix des jeux que pour la pose des rondins, source d'accidents ».

    Et de dresser la liste des incohérences de cette nouvelle aire de jeux :

    -Les balançoires sont inutilisables : « l’écartement des fixations hautes est supérieur à 80 cm, ce qui empêche un balancement fluide. Résultat ? Les enfants les boudent, créant une frustration inutile, concentrant le flux sur les 2 seules suffisamment hautes pour se balancer de manière agréable pour les enfants ».

    - Un seul toboggan, trop haut et difficile d’accès : « les moins de 5 ans ne peuvent pas y monter en autonomie. Le portique complet a été posé trop haut, les fondations n'ont pas été assez creusées, aussi les enfants de moins de 4 ans ne peuvent pas monter dessus, et à l'arrivée du toboggan ils tombent de trop haut ! On voit bien qu'il manque facilement 20cm de profondeur d'ancrage. »Il n'y a plus de toboggan pour les plus petits dans ce parc, c'est aberrant. Quel parc de cette taille peut supprimer un toboggan pour les 0/3 ans ? »

    - Des zones sont entourées de rondins, « véritable piège pour les chevilles, obstacles à la course, et les enfants tombent en permanence. Les petits parce qu'ils n'arrivent pas à les enjamber, et les grands parce qu'ils ne font pas attention en courant.

    Un trampoline sous-dimensionné : alors que le précédent pouvait accueillir 4 enfants, celui-ci est limité à un seul enfant à la fois, et n'est pas encore en service. Pourquoi réduire la dimension du trampoline ? »

    -Suppression de la cabane, « un espace de jeu calme essentiel à l’imagination et à l’inventivité des plus petits. Là, plus aucune zone abritée, où les enfants se sentent en sécurité et dans un endroit plus cosy. Ils vont donc naturellement aller sous les arbres, où c'est moins sécurisé et sans visibilité de la part des parents ».

    - L’araignée semble avoir été réduite en hauteur à l'occasion du changement du cordage, et « les enfants ne s’y amusent clairement plus autant (autre zone dans le parc, mais travaux réalisés en même temps). »

    A leurs yeux, cet aménagement complique le quotidien des assistantes maternelles  qui « ne peuvent plus faire leur travail correctement, alors que ce sont les principales utilisatrices des aires de jeu du parc. Elles n’ont plus aucun espace sécurisé et adapté où emmener les tout-petits, à part les bacs à sable qui salissent et ne sont pas adaptés dès que le temps est humide. Cet espace était un repère essentiel, notamment après la sortie de l’école, pour les transmissions aux parents, et il est maintenant devenu une source de frustration, bondé et inadapté ». Ils regrettent une absence totale de concertation avec les familles : « Il est évident qu’aucune consultation des parents et usagers réguliers du parc n’a été faite. Aucun parent n’aurait validé ces choix qui ignorent totalement les besoins des enfants et des familles. Une simple consultation un mercredi au parc en 10 minutes aurait permis éviter 90% des erreurs listées ».
    Ainsi ses parents demandent à la Mairie de Vanves des améliorations immédiates de cette aire de jeux, notamment :
    -Le rétablissement d’un espace pour les 0-3 ans, avec des jeux adaptés et sécurisés.

    -L’installation d’une clôture pour garantir la sécurité des enfants sur cet espace des 0-3 ans.

    -La modification des installations en place pour les rendre plus fonctionnelles (modification des balançoires et augmentation de leur nombre, meilleur ancrage du portique des toboggans) et le retour d'une cabane.

    -Une vraie concertation avec les familles et les professionnels de la petite enfance, afin que les futures décisions prennent en compte les besoins réels des usagers.
    « Nous refusons que cette aire de jeux reste en l’état alors que des solutions existent et que des corrections peuvent être rapidement apportées ». Et de prévenir : « Si l'aire de jeu reste ainsi, les conséquences seront les suivantes : une frustration pluriquotidiennes des enfants, un mécontentement grandissant des parents, un parc Pic boudé à contre cœur alors que tout le monde aime s'y rendre en famille., un manque de motricité des petits enfants, besoin essentiel pour leur développement cognitif ».
    Et d’ajouter un argument quelque peu excessif : « Tensions au sein des familles, entraînant un plus fort risque de divorces et une baisse de la natalité, ce qui nuira au réarmement démographique si cher à notre Président ».

  • VANVES ET LE PERIPH : APRES LA VITESSE A 50 KM/H, LE RETOUR DE LA VOIE RESERVEE

    Héritage des voies olympiques, la voie réservée au covoiturage et aux transports en commun sera de retour le 3 mars à titre expérimental,  sur le périphérique parisien et une partie des autoroutes A1 et A13, en semaine aux heures de pointe ont annoncé lundi  le Préfet de police et la maire de Paris, ce qui a alimenté les conversations dans les cafés du commerce vanvéens et franciliens

    «À compter de cette date, seuls les véhicules avec au moins deux passagers (sauf les poids lourds), les transports collectifs, taxis, véhicules de secours et personnes à mobilité réduite pourront circuler sur cette voie du lundi au vendredi, de 7 heures à 10h30 et de 16 heures à 20 heures» ont-ils précisé. Quant aux contrôles, ils devraient être effectués grâce à des caméras de détection de plaques et de la vidéo-verbalisation. Selon la première mouture du projet, les contrevenants s’exposeront à des amendes de 135 euros, «comme quand on roule sur une voie de bus». «Des agents assermentés seront chargés de vérifier à chaque infraction le nombre de personnes présents dans le véhicule grâce aux caméras».

    La concertation doit permettre de préciser les contours et modalités exactes de mise en place de chacune de ces voies en les inscrivant dans un contexte d'utilisation en conditions normales, hors période exceptionnelle des Jeux. Les services se sont accordés par ailleurs sur une série d'indicateurs pour le suivi de la mise en place de ces voies. «Ils permettront d'évaluer dans des conditions normales, hors période exceptionnelle des Jeux Olympiques, l'impact des voies réservées sur le trafic (congestion, temps de parcours, reports), le respect des mesures, l'acceptabilité sociale, la sécurité routière. Le suivi de la qualité de l'air et du bruit depuis l'abaissement de la vitesse sur le boulevard périphérique sera également pris en compte pour cette portion».

    Foncièrement opposée à cette mesure, la Région Ile de France par la voix de sa présidente, a réagi en  évoquant un « risque d’embouteillage sur les voieries secondaires comme boulevard es Maréchaux et les autoroutes franciliennes », un « risque de hausse de la pollution de l’air », « l’impossibilité de faire circuler les bus dans de bonne conditions sur la voie réservée qui devraient traverser toutes les voies de circulation en entrant sur le Périphérique et en sortant, ce qui serait terriblement complexe et dangereux pour tous les usagers » et enfin sur « la mise en danger des usagers des deux roues motorisées qui circuleraient en interfile, désormais entre la 1ère et la 2e voie ou la 2e et 3e voie».

    D’ailleurs, la Région  considère que le bilan de la réduction de la vitesse maximale autorisée à 50 km/h est très mitigé, contrairement aux affirmations de la ville de Paris : Gain négligeable sur la bruit qui diminue très faiblement (entre -1,5 et -2,5 dB). «La réduction est non-perceptible par de nombreux riverains». Résultat inexploitable sur la qualité  de l’air «vu qu’il n’y a qu’un seul capteur pour mesurer la qualité de l’air sur le boulevard Périphérique ». Sur la congestion automobile, la baisse existait déjà entre 2023 et 2024 avant la mise en place des 50 km/h et était même supérieure en septembre. 

    La Région demande L’organisation d’une concertation continue avec tous les maires franciens et les Présidents des Conseils Départementaux, pour répondre aux inquiétudes liées à la fluidité de la circulation et aux reports de trafic. Et la possibilité de désactiver en temps réel la voie réservée en cas de thrombose (ou, au contraire, de très faible circulation la nuit), notamment en cas d’accident, d’aggravation de la congestion, y compris sur le réseau secondaire. Tout en rappelant  que 90 % des Franciliens sont opposés à cette mesure. « Le Périphérique est pour l’ensemble des Franciliens une infrastructure d’intérêt régional ».