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vanvesauquotidien - Page 1012

  • LA RUSSIE OFFRE UN BUSTE DE MARINA TSVETAEVA A VANVES

    Par une manifestation relativement confidentielle, jeudi dernier à l’hôtel de ville, le Centre de Russie pour la Science et la Culture à Paris a remis un buste de Marina Tsvetaeva  réalisé parle sculpteur Andrey Tyrtyshnikov à la ville de Vanves. Il s’agit d’un don de l’Agence Fédéral Russe « Rossotroudnichestvo ». Il sera exposé à l’hôtel de ville en attendant d’être installé  dans le petit jardin du pavillon situé à l’entrée du parc F.Pic en face du restaurant  l’Amandine, qui porte son nom et devrait accueillir un centre culturel

    Il s’agit de la seconde étape de l’hommage de la ville de Vanves à Marina Tsvetaeva qui a commencée voilà six ans lorsqu’une plaque commémorative avait été apposée au 65 rue Jean Baptiste Potin où elle a séjourné de 1934 à 1938.  L’idée de réaliser un buste,  avait été proposée par les dirigeants du Centre de Russie pour la Science et la Culture. « La troisième étape sera la rénovation de ce pavillon à l’entrée du parc F.Pic qui porte son nom, destiné à être un lieu culturel ouvert aux familles, avec l’installation du buste dans son petit jardin » a indiqué Bernard Gauducheau  qui a souhaité rendre hommage à cette grande poétesse russe dont il posséde deux livres qu’il garde prés de lui dans son bureau de l’hôtel pour s’y plonger régulièrement. Une artiste majeur à ses yeux qu’il a découvert au fil de ses lectures dont il utilise parfis des citations dont l’une d’entre elles est la suivante : « Les choses importantes sont celles dont on ne parle pas ». Il aurait pu faire le parallèle avec un autre de ces auteurs favoris auteur du Petit Prince : « On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.  »

    De nombreux membres de la communauté russe étaient présents à cette manifestation car « Vanves a toute une histoire, une culture… qui a suscité cette amitié franco-russe » a remarqué Igor Shpynov, le directeur de ce centre de Russie pour la Science et la culture en parlant de cette église orthodoxe qui est chère à cette communauté russe de Vanves et des alentours, et bien sûr de ce grand nom de la littérature russe : Marina Tsvetaeva qui s’est plu à Vanves pendant ses deux ans où elle a beaucoup écrit, et notamment deux livres, avec ces merveilleux poémes. « On attend ce foyer de culture et de connaissances où elle va trouver sa place. On sait bien que nous vivons dans un monde qui n’est pas facile aujourd’hui, mais la culture sauve le monde ! » a-t-il conclu. « Sans cette idée initiale, il n’y aurait pas eu de réalisation artistique, et sans ce sponsor, on n'aurait pas pu réaliser cette oeuvre » a reconnu Andrey Tyrtyshnikov en remerciant la ville, le centre de Russie pour la Science et la culture, et   l’Agence Fédéral Russe « Rossotroudnichestvo ».       

  • ISABELLE DEBRE SENATEUR DE VANVES REFERENTE DE FRANCOIS FILLON :« Au-delà des hommes, ce qui compte c’est l’avenir du pays ! »

    Cette formule résume finalement l’état d’esprit d’Isabelle Debré en ce moment où elle partage son emploi du temps entre sa vice présidence du Sénat qui l’amène à présider des séances, sa vice présidence du Conseil Départemental des Hauts de Seine qui l’occupe avec 3 commissions permanentes e tune séance plénière durant cette campagne des primaires, et sa responsabilité de porte parole et de réfèrente pour les Hauts de Seine de François Fillon, candidat aux primaires de la droite et du Centre qui n’est pas de tout repos. C’est à ce titre qu’elle est interviewé aujourd’hui dans  « Première Heure » lettre d’informations politiques en Ile de France qui rencontre l’ensemble  portes paroles des candidats aux primaires dans ce département dont 3 sont des femmes  avec Sandrine Bourg pour Bruno Le Maire, Camille Bedin pour Jean François Copé.

    « François Fillon est pour moi l’homme qui, fort de son expérience d’élu et de ses responsabilités gouvernementales, de ses nombreux déplacements dans nos régions depuis 2012, de ses rencontres avec tous ceux qui créent, innovent, s’impliquent, a bâti un projet solide pour notre pays » explique t-elle en ajoutant, lorsqu’on lui dit que son  problème n’est pas d’être crédible mais audible : « François Fillon est homme pudique, mais sa discrétion n’empêche pas le courage et la détermination. Plus on avance dans la campagne, plus les Français se rendent compte du travail important accompli par François Fillon pendant ces 3 dernières années pour construire un programme cohérent et ambitieux, qu’il compte mettre en œuvre dès son élection et dont les maîtres-mots sont : Liberté, Autorité, Réalisme ».

    Elle anime « une équipe enthousiaste, dynamique, motivée  et  déterminée à faire connaitre notre candidat et son programme » qui a réussit à rassembler 500 parrainages sur les Hauts de Seine. Beaucoup de maires le soutiennent :  Nicole Goueta (Coolombes),  Christiane Barody-Weiss (Marnes La Coquete), Pierre-Christophe Baguet (Boulogne), Georges Siffredi (Chatenay),  Jean-Didier Berger (Clamart), Yves Révillon (Bois Colombes), Jean-Pierre Schosteck (Chatillon), Grégoire de la Roncière (Sévres) qui seront avec beaucoup d’autres au grand meeting prévu à la mi Novembre  « Comme pour toutes les campagnes électorales, nous tractons, boîtons, organisons des réunions avec le candidat ou ses porte-paroles et relayons ses idées sur les réseaux sociaux ».

    Et cela dans une bonne ambiance, comme le reconnaissent tous les référents des autres candidats dans le département : « Nous serons tous derrière celui qui gagnera cette primaire, comme d’ailleurs tous les candidats s’y sont engagés lors de ce premier débat. D’autre part, il faut le souligner, les adhérents de notre parti retrouvent bien l’essentiel de leurs valeurs dans les programmes des candidats ; il sera donc naturel de nous rassembler autour de celui qui sera élu, car, au-delà des hommes, ce qui compte c’est l’avenir du pays ». D’ailleurs, comme eux, elle ne pense pas que des électeurs de gauche aillent voter à la primaire de la droite pour fausser les résultats : « Il est facile de dire : j’irai voter pour fausser le résultat. Il est moins facile d’entrer dans un bureau de vote et de signer une charte stipulant que vous adhérez aux valeurs de la Droite et du Centre si vous ne partagez pas ces valeurs. Si, toutefois, certains se prêtaient à ce jeu, ce ne serait que très marginal ».

  • VANVES ET LA FUSION ISSY–BOULOGNE : A 8, C’EST IMPOSSIBLE ! A 3, COMPLIQUEE ! ET A 2, RIEN N’EST SÛR

    Boulogne et Issy les Moulineaux ont entamé, cette semaine  la seconde étape de leur rapprochement avec les premières réunions publiques de quartier Après un petit film, PC Baguet à Boulogne, A.Santini à Issy, ont  expliqué pendant 30 à 45 mn le contexte qui a conduit ses deux villes à entamer un processus de rapprochement, et les mots ont leur importance, car il ne s’agit pas encore d’une fusion, avant  de répondre à de multiples questions.

    Quelques habitants des villes voisines et membres de GPSO sont venus assister à ces réunions : « Et nous, qu’est-ce qu’on devient ? » a même demandé un habitant d’une ville voisine. « On a eu cette discussion avec les maires de GPSO » a indiqué PC Baguet son président qui a confié que l’un de ses maires lui avait dit que lors des réunions publoques qu’il anime, beaucoup de ses administrés lui en parlent. En tous les cas, il  a expliqué pourquoi il avait engagé ce processus avec A.Santini à la suite des bouleversements financiers – gel des dotations de l’etat et péréquations -  et institutinnels avec la création de la MGP qui prend des compétencesaux maires et prive de ressources propres GPSO : «  On a recherché des solutions dont le rapprochement des communes puisqu’une loi le permet, l’Etat versant une prime aux communes qui fusionnement. On a commencé à le faire avec les 7 villes de GPSO. Mais on ne pouvait pas bénéficier d’avantages financiers  du fait de la dimension de cette ville nouvelle qu’elles auraient formée. Nous avons abandonné cette idée. Et nous avons pensé à cette fusion à deux. Et si à 8 elle est impossible, à 3 c’est complexe » a-t-il même indiqué

    Mais à deux, rien n’est fait pour une raison bien clair : Ses deux maires demandent des garanties et un accompagnement de l’Etat. « Il faut qu’il fasse un geste. On a demandé un gel de tous les prélèvements pendant 5 ans en, cas de fusion. Un amendement devra être voté dans le cadre du PLFR 2016 – car  le dispositif législatif Ville Nouvelle n’est  pas prévu pour les grandes villes - et on verra si l’Etat veut nous accompagner» a t-il précisé. Donc pour l’instant, rien n’a changé. Un document simple a été réalisé pour que les habitants saisissent la situation. Lesmaires ont commencé, lors de ces réunions  à expliquer les  trois raisons  de ce projet : Peser face à Paris qui décide sans nous consulter (Roland Garros, Parc des Princes, berges de Seine). Lancer un nouveau projet de ville en se reposant sur nos 143 000 emplois dont 50% dans le numérique… avec l’idée en tête de créer une Silicon valley de la Seine.  Enfin faire des économies  en unifiant certains services comme le font les Yvelines et les Hauts de Seine avec les services archéologie, voirie et adoption,  en bénéficiant de ce qu’il y a de mieux dans chaque commune, réduire la masse salariale etc…

    Les questions sont diverses et variées :  «Quel est l’objectif ? Quelle est l’aubaine pour nos deux villes ? Est-ce qu’on aura plus de poids ?  Qu’est-ce que cela représente  pour le futur ? Ne va-t-on perdre notre identité ? Qu’est-ce que cela amènera comme contraintes, de moins positif ? A quelle échéance ?  Est-ce que cette nouvelle ville ne va pas se transformer en une petite « Défense » ? Est-ce que nous n’allons pas payer plus d’impôt ? Est-ce que l’on sera consulté ? Est-ce que l’on aura un seul maire ? »…Le référendum : « C’est prématuré ! On pourrait le faire, mais seulement après les élections présidentielles. Il faut laisser les habitants s’approprier ce sujet compliqué ». Le maire : «Ce sera le maire de Boulogne, mais chaque commune aura un maire délégué»