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zone 30 - Page 3

  • VANVES ET PARIS : Un plan anti pollution automobile vécu comme anti banlieue

    Il ne va bientôt plus rien rester des protocles d’accord entre Paris et ses voisines. La porte Brançion en est un des exemples criant. Son co-aménagement est bloqué par la volonté du maire de Paris d’installer un dépôt à l’emplacement de l’ex-parking entre deux bretelles du Périph qu’a refusé le Maire de Vanves. Et pourtant, on entend parler de Paris Métropole, de métropolisation de l’agglomération parisienne, de Grand Paris etc… alors que les élus parisiens prennent des mesures que leurs collégues de la petite et de la grande couronne considérent comme antiè-banlieue. Il suffisait d’entendre le président du Conseil Général des Hauts de Seine lors d’un débat sur la gouvernance du Grand Paris se lancer dans une diatribe contre cette capitale qui considére la banlieue comme une poubelle en y rejetant toutes ces nuisances. Ce n’est pas la guerre Paris Province mais bien la querelle Paris-banlieue avec ce Paris qui se boboise. Et le débat qui se déroulera au Conseil de Paris lundi prochain sur le plan anti pollution automobile de Bertrand Delanoë en sera une nouvelle illustration 

     

    Bertrand Delanoë présentera une batterie de mesures nouvelles  afin de lutter contre la pollution automobile prévoyant de nouvelles restrictions de circulation pour les véhicules les plus polluants et des mesures très contraignantes qui pourraient révolutionner les modes de déplacements en Ile de France. La plus radicale est l’interdiction dés Septembre 2014  des véhicules les plus anciens dans la zone dense de l’IDF. « La « limite d’âge » pourrait être fixée à 18 ans pour les poids lourds, à 17 ans pour les véhicules particuliers et les petits utilitaires et à 10 ans seulement pour les motos dont le nombre a explosé dans la capitale ». Il souhaite réactiver la mise en place des Zapa ( zones d’action prioritaires pour l’air) où les véhicules polluants seront interdits et l’étendre jusqu’aux limites de l’A 86, incluant les villes de la Petite Couronne comme Vanves.

     

    Par contre, il ne suivra pas les Verts qui veulent « substituer des véhicules propres aux véhicules à moteur diesel », en  visant les automobiles de la Mairie de Paris, des agences de location, les taxis et les bus de la RATP qui fonctionnent à 60% au diesel. « C’est une question de santé publique. En juin, l’Organisation mondiale de la santé  (OMS) a classé les particules émises par les moteurs diesel comme cancérogènes. Or, depuis le début de l’année, Airparif a enregistré 22% de pollution aux particules dans le centre de Paris » indiquent les élus EELV. Mais voilà «interdire la circulation des véhicules diesel à Paris dans un délai rapproché reviendrait donc à rendre impossible la majorité des livraisons et à empêcher les artisans d'exercer leurs activités professionnelles» constate t-on à la Mairie de Paris. « De même, un grand nombre d'usagers devraient changer leur voiture alors qu'ils n'ont pas les moyens ». Du coup, le maire renvoie la balle dans le camp du gouvernement pour qu'il réfléchisse à «la réduction progressive des avantages fiscaux actuellement accordés aux véhicules diesel».

     

    Tout en s’étant prononcé contre un péage urbain (comme à Londres), le maire de Paris  plaide en revanche pour l’instauration d’un péage sur les autoroutes gratuites de l’Ile de France, pour lutter notamment contre le trafic de transit des poids lourds autour de Paris. Sachant que les communistes franciliens ont toujours été contre. Il suffit de se rappeler des luttes épiques lors de l’aménagement de l’A4 voilà très longtemps dans le Val de Marne où cette question avait été soulevé d’avancer les péages aux portes de Paris.  Par contre, il souhaite prélever l’écotaxe poids lourds (une taxe nationale au kilomètre parcouru qui sera prélevée sur tous les véhicules de plus de 3,5 t) qui  s’appliquera sur le Périph dès juillet 2013. D’ailleurs il attend du gouvernement qu’il l’autorise à baisser la vitesse de 80 à 70km/h sur le Périph. Et il devrait étendre les zones 30 qui représentent 30% du territoire parisien autour des écoles, des équipements sportifs ou culturels et  notamment à la Goutte-d’Or, dans le XVIIIe, ou sur les grands axes comme l’avenue de Clichy ou les grands boulevards. Face aux critiques, Bertrand Delanoë rappelle  les précédentes mesures anti-voitures (réduction des voies de circulation, suppression des places de parking…) ont permis de diminuer le trafic automobile de 25% en dix ans.

  • VANVES ET L’AUTOMOBILE : 68% DES VANVEENS SONT MOTORISES !

    Le Mondial de l’auto qui se déroule aux portes de Vanves nous donne l’occasion de parler des vanvéens et de la voiture. Et de rappeler quelques chiffres publiés à l’occasion d’études récentes (PLU de Vanves, PDU Ile de France…).  Le taux de motorisation, c'est-à-dire de ménages vanvéens ayant au moins une voiture, serait de 68%, taux assez important mais en dessous de la plupart des communes de GPSO. L’usage de l’automobile à Vanves reste relativement importante, mais tend à se rapprocher de la typologie parisienne. Soit 31,7% d’usage de la voiture dans les migrations alternantes contre 38,5% à l’échelle du département. Heureusement  c’est l’usage des transports en commun qui domine avec 38,4% contre 26,9% à l’échelle du département grâce à une bonne desserte (métro, transilien, Bus).

     

    L’objectif de la ville est tout d’abord de limiter la vitesse sur son territoire lorsqu’on sait que les voies départementales qui la traversent supportent un trafic lourd et dense : La RD 130 (Larmeroux- Marcheron-Carrefour de l’Insurection-Jean Bleuzen) voit son trafic  varier de 11 400 sur Larmeroux,  à 14 080 sur Marcheron, 12 740 sur J.Bleuzen, car une partie s’engage sur l’axe M.Martinie/Pasteur avec 6 770 véhicules/jour. Le CD 50 voit son trafic évoluer de 13 730 sur E.Laval, 14 950 sur A.Fratacci et Bd du Lycée. La RD 71 (av. du Général de Gaulle) supporte un trafic de 8 340 véhicules pour l’instant car cet axe devrait vite s’embouteiller avec les habitants du nouveau cyber-éco-quartier du Fort d’Issy d’Issy les Moulineaux, qui l’emprunteront pour rejoindre Paris.

    Ensuite de supprimer la circulation de transit sur certains axes en la réservant aux riverains.  La municipalité a créé 6 axes en zone 30 (Potin-Hoche-Issy-La Paix ; Flaret-Clemenceau-A.Briand-V.Basch-Verdun-Barbés-Coche ; Dardenner-Coche ; Besseyre-Jullien-4Septembre ; Yol-Jaurés-Gambetta ; Martinie-Pasteur… et plusieurs zones « 20 » avec le mail Sadi Carnot notamment qui traverse toute la ville, et quelques voies dans le Centre Ancien-Saint Remy.

     

    Enfin, cette politique est couplée avec le stationnement avec un objectif : passer totalement au stationnement payant de ses 3150 places, 54% restant encore non payantes (1550). Ainsi 816 places sont devenues payantes depuis le 10 Octobre 2012 sur 1550 gratuites (et 1350 déjà payantes), sachant que Vanves compte 50 places en zone bleue, 20 dites réservées aux handicapés, livraisons, dépose minute… et 160 dans les parkings qui sont très loin d’être toutes utilisées. Les vanvéens reconnaissent que cette extension du stationnement réglementé a facilité les choses, beaucoup étant même étonné de trouver des places Dimanche alors que le Mondial de l’Auto a commencé. Preuve que les nuisances provenaient des voitures ventouses.
    Mais voilà, les riverains ont commencé à protester parce qu’ils ne peuvent plus stationner sur ou devant leur bâteau pour les propriétaires de pavillons, sans prendre une contravention, ce qui est normal. La Municipalité aurait trouvée une solution en leur permettant de le faire mais en payant comme s’ils étaient en stationnement payant. A confirmer. Apar dela précisons que Vanves compte 7 stations Vélib et une trentaine d’emplacements de stationnement pour les deux roues

     

    Du côté de l’Ile de France, le parc automobile francilien compterait 5,6 millions de véhicules. La voiture type des ménages franciliens est une berline (74%) d’occasion, de moins de 10 ans (53%), disposant de 5 places assises (82%), d’une puissance comprise entre 60 et 100 chevaux (45%), propulsée par traction (90%) et roulant à l’essence (54% contre 45% au gazole). Les autres carburants ou des énérgies alternatives représentent moins de 1% du parc automobile, même si sur les véhicules les plus récents, cette proportion est passée à 3% : Le super-éthanol (0,3%), les véhicules hydrides essence-électricité (0,63%) et les hydrrides essence-GPL ( 5%).

    Le parc actuel francilien émet entre 140 et 200 gr de C02 par kilométre, sachant que ce sont les parisiens qui en émettent le plus (59% émettent plus de 160 g/km contre 55% dans le 9.3, et 52% dans le 92) et que les fameux 4x4 jouent un énorme rôle dans ce résultat, même s’ils sont marginal à Paris (4,4% du parc de la Capitale). Evidemment, la Grande Couronne pése d’un poids déterminant, car 53,5% des voitures appartiennent aux ménages (36% de la population francilienne) vivant le plus loin du Grand Paris, contre 3% à ceux de la Petite Couronne et 12% aux parisiens.  Plus de la moitié des ménages parisiens  n’a pas de voiture et pour les vanvéens comme pour ceux vivant en petite couronne, un tiers des ménages ne sont pas équipés. Un seine et marnais roule en moyenne 178 km/jour contre 4 km pour un vanvéen ou un parisien.

  • VANVES ETEND SES ZONES « 30 » ET « 20 », DE RENCONTRES ET DE STATIONNEMENT DURANT LA SEMAINE DE LA MOBILITE

    La Municipalité a choisit la semaine de la mobilité et l’avant veille de la Journée des Transports Publics (19 Septembre 2012) pour réunir son Conseil consultatif « Sécurité, Circulation et Stationnement » hier soir, sur 3 thémes : La mise en zone de rencontre de la rue Gaudray, la création de « zone 30 » dans 4 secteurs – Gresset-Mansart-François Arnaud-Hoche, Coche-Briand-Clemenceau, René Sahors-Guy Mocquet-Mary Besseyre et Gabrielle d’Estrée-Jullien-Baudoin, et l’extension du stationnement payant. Elle se conclura par l’inauguration du Mail Sadi Carnot avec sa zone « 20 »  samedi prochain, qui traverse la ville de la place du 8 Mai 1945 à celle du VAL (De Lattre de Tassigny).

     

    Il a d’ailleurs été beaucoup de vélos et de contre sens à la réunion hier soir, du Comité consultatif « Sécurité, Circulation, Stationnement ». Tout d’abord avec la création d’une zone « 20 » rues de l’Eglise et Gaudray où les piétons seront prioritaires, où trottoirs et chaussées sontdéjà au même. Mais pour faire ralentir les véhicules, une plateforme srelevé sera aménagé à l’angle des rues Gaudray et d’Issy où débouche la voie en provenance de la place du VAL (De Lattre de Tassigny). Même si cela quelques problèmes techniques pour l’élimination des eaux pluviales. Deux « coussins verdinois » seront ancrés au sol à l’entrée de la rue de l’Eglise et juste avant l’Echoppe de l’Encadreur rue Gaudray. Avec l’instauration d’un  double sens pour les cyclistes rue Gaudray.

     

    Des riverains s’en sont étonnés, jugeant la rue trop étroite pour le permettre, alors que des adeptes du vélo dans la salle pensaient le contraire, puisque c’est le cas à Paris où justement la présence des cyclistes en contre sens aménent les automobilies à ralentir, ce que recherchent les riverains de la rue Gaudray. Mais l’un d’entre eux jugeait « la rue trop étroite. Nous cherchons à limiter la circulation dans cette rue grâce à un nouveau systéme de maillage qui reporte la circulation  de transit vers l’avenue du Général de Gaulle » a-t-il tenté d’expliquer alors que Laurent Lacomére, maire adjoint,  tentait de lui expliquer que ce n’était pas possible en donnant une précision : « 200 véhicules (seulement)  passent dans cette rue Gaudray entre 17H30 et 19H » - « Mais il faut lui expliquer pourquoi ce n’est pas possible » s’est exclamé Pierre Toulouse, conseiller municipal EELV qui n’a pas eu de réponses satisfaisante, que « on ne peut pas interdire la circulation rue Gaudray » sachant que « beaucoup certains riverains voudrait la voir piétonne. L’objectif est de faire du Centre Ancien une zone « 20 ». Mais il faut y aller par étape ». En attendant les riverains présents ont demandé que le « coussin verdinois » prévu devant l’Echoppe de l’encadreur soit plaqcé plus loin vers le premier virage au débouché de la rue de l’Eglise où les automobilistes ont tendance à ré-accélérer.

     

    Sur les 4 nouvelles zones « 30 » qui complétent déjà, pour certaines, d’autres zones 30, comme René Sahors-Guy Mocquet-Mary Besseyre et Gabrielle d’Estrée-Jullien-Baudoin, avec Issy les Moulineaux dans ce dernier cas. Coche-Briand-Clemenceau vise à éviter un circuit « malin » et paralléle aux rues Raymon, Marcheron et Larmeroux. Gresset-Mansart-François Arnaud-Hoche vise à ralentir la circulation dans une zone pavillonnaire notamment avec mle PMS André Roche. Là aussi, il a été beaucoup questions de contre-sens pour les cyclistes notamment sur l’axe Jullien-Mary Besseyre déjà utilisé de la sorte par les lycéens. Les aménageurs de GPSO espérent les faire dévier vers Guy Mocquet et René Sahors pour déboucher dans danger  sur la place de l’Insurrection, alors qu’ils continueront tout droit jusqu’à la poste. IL va leur falloir faire preuve de pédagogie.

     

    Cette réunion d’hier soir était tout à fait symptomatique des débats qui se déroulent lorsque les villes réaménagent leurs rues et avenues pour aboutir à un meilleur partage de la voie publique. D’autant plus que la pratique du vélo dans notre région  a doublé en 10 ans avec 652 000 trajets par jour (1,6% des trajets) en Ile de France selon l’Observatoire de la Mobilité d’Ile de France. Une autre étude publiée par l’ORS (Observatoire Régional de santé) de l’Ile de France avec le soutien de l’ARS (Agence Régionale de Santé) montre que les bénéfices sur la santé de la pratique du vélo, sont largement supérieures aux risques. Elle confirme que la pratique du vélo a doublé et doublera encore d’ici 2020 (soit 4% de l’ensemble des déplacements) et aura des effets bénéfiques en terme de mortalité 20 fois plus élevés que les risques. Une hausse de la pratique du vélo n’impliquera pas une augmentation du nombre d’accidents dans les mêmes proportions. D’ailleurs, contrairement aux idées reçues, le risque lié à la pollution atmosphérique est plus élevé que le risque d’accidents,  notamment en Ile de France