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ville de vanves - Page 686

  • LA PHOTO DU JOUR A VANVES : HOMMAGE A DANIEL ROCHE

    A l’occasion de leur participation au tournoi de Boules lyonnaises de Cognac comme chaque année, à cette époque, les boulistes vanvéens ont, dés leur arrivée vendredi dernier, tenu à se rendre sur la tombe de Daniel Roche pour lui rendre hommage et déposer une plaque, en accord avec sa famille. Daniel Roche a été pendant de longues années président de cette section du stade de Vanves et à l’origine de plusieurs vocations boulistes. Et lorsqu’il s’était installé à Cognac avec son épouse, pour la retraite, il avait incité les boulistes vanvéens à venir participer à ce concours boulistes. Une occasion pour eux de le retrouver jusqu’à l’année dernière, et de rester fidéle à ce rendez-vous boulistique

    LA PHOTO QUI ILLUSTRAIT CET HOMMAGE A DANIEL ROCHE DE LA SECTION BOULISTE A ETE RETIRE DU BLOG SUR LA DEMANDE EXPRESS DE LA FILLE DE CET ANCIEN PRESIDENT DE LA SECTION, EPOUSE DU MAIRE ADJOINT XAVIER LEMAIRE, LE 26 MAI 2018 

     

     

     

  • AUX PORTES DE VANVES, AVANT LE PERIPH ET WOODEUM, LES BIFFINS DU TEMPS DES FORTIFS

    Dimancher dernier le Blog indiquait  que les projets aux portes Brancion (Woodeum) et de Vanves (Porte de Malakoff) devraient rappeler quelques lointains souvenirs du temps où il n’y avait pas de boulevard périphérique, mais un now man land dénommé « les fortifs », occupé alors par les classes populaires de Paris et de la proche baliieue dont les chiffonniers que l’on surmonnait les biffins. Ils ont fait partis du paysage de Vanves au même titre que les blanchisseurs   

    Les chiffonniers sont nés avec le XXéme siécle, en 1902, avec leurs coopératives qui achetaient à ses adhérents, les diverses matières qu’ils ramenaient, un cran au dessous du cours normal. Chiffon, vieux papierd, métaux, verres étaient triés, emballés, avant d’être revendu parlots aux industriels grossistes au cours le plus favorable. Cette organisation originale pour l’époque évitait toute entente, combinaison, source de malentendus et de bagarre. Un point de ralliement existait à l’époque, le bistrot-banque de la solidarité de Vanves « Aux trous marches » installé avenur du parc des expositions entre Vanves, Issy les Moulineaux et Paris, où étaient payés comptant, sur présentation de bons d’achats dûment timbrés et contresignés, lesmatières apportées au péage de la coopérative.

    Ces biffins exerçaient une profession critiquée, villipendée, décriée… Mais difficile : Il fallait qu’ils se lèvent tôt, entre 3H et 4H du matin avant les bennes à ordure municipales de l’époque, fouiller du crochet et des mains dans les poubelles et les boîtes à ordure. Selon les calculs, ils fouillaient entre 3 à 5 millions de kg d’ordures chaque matin entre 5H et 7H du matin en région parisienne.  Il  fallait qu’ils soient agréés auprès d’un groupement ou d’un syndicat  professionnel  ou même d’un établissement pour ne rien à voir avec les triquards, les chiffonniers occasionnels (concierge, clochard…), chacun ayant son ilôt de patée de maisons, qu’ils se revendaient , sans contrat, ni papier signé, tout juste une présentation par le vendeur de son successeur aux concierges de l’îlot en guise d’intronisation.

    « Cette intronisation auprès des dames du « cordon » conférait le droit de sortir les boîtes dés l’aube et d’y cueillir tout ce qu’il y a de bon pour la « biffe » avant l’arrivée des camions municipaux. Il pouvait se faire se faire aider par un ou deux ouvriers lorsque l’îlot était important. Il y avait aussi des « tomberauties » qui travaillaient dans les camions à ciel ouvert dits « situ » et qui tiraient pour son compte au fur et à mesure des versements les matériaux intéressants. L’avènement des camions clos les a supprimé » raconte un témoin de l’époque

    Ces biffins étaient reconnaissables tout de suite à leur haute casquete et longue blouse portant sur son dos, un panier ou une hôte dit mannequin d’osier tandis que la main gauche tenait le crochet et la main droite la lanterne spéciale clignotant à chaque mouvement. Ils utilisaient souvent les vieilles voitures d’enfants, ou des caisses en bois montée sur des roues

  • VANVES ET LE FESTIVAL DE CANNES : GUY JANVIER A L’ORIGINE DU PRIX DE LA CITOYENNETE

    Depuis Mardi dernier, la France et surtout les cinéphiles vivent au rythme du Festival de Cannes au cours duquel plusieurs prix sont remis bien sûr. Cinq films sélectionnés ont été soutenus par la Région IDF : « Les âmes mortes-Dead Souls» de Wang Bing, «Joueurs » de Marie Monge, dans la sélection officielle, « A Min » de Philippe Faucon,  «La route des Samouni» de Stefano Savana, «Les silences» de Béatrice Seigner, dans la sélection de la Quinzaine des Réalisateurs.

    A Vanves, Guy Janvier, ex-maire de Vanves (1995-2001), est à l’origine de la création d’une association « Clap Citizen Cannes » en 2017, avec Line Toubiana, Françoise Camet, et  Jean-Marc Portolano, quatre fondateurs,  tous critiques et cinéphiles passionnés, dont les deux filles de Jean Zay fondateur du festival de Cannes sont les vice-présidentes d’honneur. Elle va, pour la première fois, décerner le Prix de la Citoyenneté à un des films de la sélection officielle du Festival international du film de Cannes. Le film primé doit incarner des valeurs humanistes, laïques et universelles attachées à la notion de citoyenneté. «De quoi contrecarrer le prix oecuménique» selon les spécialiste. D’ailleurs l’association  précise: «Son objet est de distinguer une oeuvre de qualité artistique de premier plan qui exalte les vertus de la richesse humaine individuelle et collective, les engagements solidaires en faveur des femmes et des hommes, ainsi que la préservation des ressources de notre planète associées à la défense de la qualité environnementale en faveur des générations futures».

    Le cinéaste Laurent Cantet, Palme d’or 2008 pour son film «Entre les murs», a  accepté la présidence de cette association qui organisera  une table ronde le 17 mai, avec RFI et France 24, au stand du Pavillon des cinémas du monde.  Pour la première année, le président du Jury est Abderrhamane Sissako, réalisateur notamment de « Timbuktu»  entouré de l'inamovible journaliste et critique Danielle Heymann, du directeur général d’Audiens  (dont le siége est installé à Vanves) Patrick Bézier, de la réalisatrice et productrice Léa Rinaldi (Alea Films, Esto es lo que hay, chronique d'une poésie cubaine), et du directeur artistique de festivals Francesco Giai Via (Festival du Cinéma Italien d'Annecy).

    La remise du prix aura lieu le 19 mai à 13h dans le Palais du festival, en présence notamment du délégué général du Festival de Cannes, Thierry Frémaux, et de Pierre Lescure Directeur général. Et les adhérents de cette association seront invités à Paris ou à Cannes à une projection privée du film primé en présence du réalisateur !  Si cette association avait eu à remettre le prix de la citoyenneté parmi un film de la compétition officielle du Festival de Cannes  2017, ses fondateurs auraient choisi sans hésiter  le film «The Square» de Ruben Ostlund, «film dérangeant et provocateur mais qui prône sans concession, avec force et talent, la nécessité de la vraie solidarité et de l’altruisme dans notre société en proie à la violence et à la misère» selon Line Toubiana