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ville de vanves - Page 606

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    LE MOT DE LA SEMAINE :

    Gabriel Attal, secrétaire d’Etat à la Jeunesse, n’a pas mâché ses mots face à la colére de Martine, maire de Lille  – vous savez la dame des 35 H – face à deux ministres venues visiter le CHU de Lille sans la prévenir, en la qualifiant de «ronchonne» « On a le droit d'être un peu agacé, effectivement, si un mail est parti trop tard et si on n'a pas été prévenu. Mais maintenant, il faut aussi être un peu mesuré de temps en temps. Moi, le côté Madame Ronchonne et toujours à se plaindre, et toujours à ronchonner en permanence, ça va un moment... ! » expliquait l sur Europe 1 en début de semaine

    LA SANCTION DE LA SEMAINE

    Lourdes sanctions pénales pour deux vanvéens qui ont comparu devant la Cour d’Assise des Hauts de Seine pendant six jours pour avoir violé et agressé sexuellement six enfants. Anaurd P. et Antoine G ont été condamné respectivement à 22 et 15 ans de réclusion criminelle avec une peine de sûreté des deux-tiers, un suivi sociojudiciaire de dix années, et le retrait de l’autorité parentale pour Arnault P.

    LA MESURE DE LA SEMAINE

    IL a fallu attendre une semaine pour que le préfet de police se décide après une semaine de pics de pollution aux particules (MP10) de mettre en place la circulation différenciée sur le périmétre intérieur de l’A86 qui incluait pour la première fois des communes comme Vanves, alors qu’auparavant, elle ne concernait que Paris Intra Muros. C’est à dire que seuls pouvaient circuler les véhicules munis d’une vignette Crit’Air de 0 à 3 m durant la journée de Mercredi. « L’Etat doit prévoir des restrictions de circulation immédiates dès que les experts annoncent un pic de pollution» demandait Anne Hidalgo en se faisant le porte parole de nombreux élus qui souhaitent que l’Etat instaure à l’avenir une automaticité des mesures antipollutions et n’attende pas le seuil critique, comme mercredi alors que cette décision est intervenue trop tard puisque la situation a commencé à s’améliorer le lendemain grâce à l’arrivée d’une perturbation venue de l’ouest qui a dispersé les polluants. Pour une fois le ministre du développement durable a déclaré qu'il était favorable à ce «qu'on n'attende pas que le pic de pollution se produise (...) pour prendre des mesures. Mais il faudra assumer que ce soit sur la base de prévisions et non plus simplement de pollution constatée» tout en évoquant des mesures «jamais très populaires,  ni très faciles à faire appliquer » à juste raison. Car tout dépend de son déclenchement, même si cette ZFE lancée par la MGP entera en vigueur le 1er Juillet prochain et sur lequel le conseil municipal de Vanves s’est prononcé favorablement le 20 Février dernier, à l‘unanimité

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : UN DEBAT D’ORIENTATION BUDGETAIRE REPUBLICAIN

    Le Débat d’orientation budgétaire est un rendez-vous immuable comme le vote du budget, le premier s’est déroulé le 21 Février dernier, le second est programmé le 3 Avril. Occasion d’un échange très républicain, entre majorité et opposition municipale, apaisé comme l’a constaté le maire de Vanves, que le blog avait déjà, mais en partie, traité concernant les échanges sur l’urbanisme et les nouvelles constructions (voir blog du 22 Février 2019).

    Bernard Gauducheau a reconnu que le climat est plus favorable sur le plan financier entre l’Etat et les collectivités locales, même si depuis deux ans, rien de miraculeux ne s’est passé. « On a gagné de la stabilité rendu possible par une phase de croissance qui a eu un effet direct sur les droits de mutation en hausse de 30% (2M€), et la taxe de séjour (1,7 M€) grâce à l’attractivité de Vanves (et au succés du Paris Convention Center au parc des Expositions) » a-t-il indiqué. Mais il reste des inquiétudes : le devenir institutionnel du Grand Paris et de l’ile de France, le déficit public, le sort qui sera fait à la taxe d’habitation : « comment sera traité cette onde de choc ? » s’est il interrogé. « Ces incertitudes nous incitent à la prudence » en privilégiant trois axes : La qualité des services publics locaux avec un maintien de la politique tarifaire au niveau de l’inflation,  une dette basse (13 M€) depuis 10 ans, une épargne nette de 2 M€, des efforts sur la sécurité, avec un renforcement de la police municipale,  et un plan d’investissement en matiére culture (médiathéque, espace Gazier),  d’éducation  (construction-réhabilitation de l’Ecole du Parc), de sports  ( tribune et  nouveaux bâtiments du PMS A.Roche, aménagement de la salle omnisports sous la piscine, modernisation de l’espace extérieur de la pataugeoire et du solarium ) et d’espace vert (replantation de l’allée principale du cimetière)  sur lesquels est revenu en détail Bertrand Voisine, maire adjoint, chargé des finances, dans un trop long exposé surtout pour quelqu’un atteint d’un début de grippe   

    Anne Laure Mondon (PS) n’en a pas moins relevée « qu’il s’avère clairement que les équilibres budgétaires reposent essentiellement sur l’attractivité de notre commune et plus précisément sur ses nouvelles constructions », allusion aux droits de mutations qui devraient augmenter compte-tenu des nombreuses livraisons et ventes à venir, même si comme cela est indiqué « un tassement de l’immobilier n’est pas à écarter en lien avec la remontée des taux d’intérêt ». Elle n’en a pas moins relevé, et cela depuis plus de deux ans, la problématique, à terme, d’offre d’équipements publics face à un niveau de construction relativement important : «Les centaines de nouveaux logements livrables ces deux prochaines années (sans compter les constructions liées à la future gare du Grand Paris Express) engendrent inévitablement des besoins nouveaux en équipements, ces besoins en nouveaux équipements entraînent des investissements importants… Comment pourrons-nous financer ceux qui ne sont pas encore budgété sans recourir encore à l’emprunt… Comment ferons-nous pour réduire notre dette et dégager assez d’autofinancement alors que, contrairement à ces dernières années, nous n’avons plus de réserves foncières disponibles à la vente » s’est elle interrogée   

    «Vous souhaitez, pour mener cette « politique d’équipement ambitieuse », préserver les équilibres indispensables et vous mettez en avant le fait que l’encours de la dette ait été divisé par deux (moins 14 millions) entre 2014 et 2018… Mais si cette réduction de la dette a été possible cela est uniquement dû à la vente du terrain Briand dont 12 M€ ont été affectés au remboursement de nos emprunts !... Le bâtiment de la rue Diderot acquis pour 2 millions d’€ en 2015 pour y réaliser à terme un équipement sportif constituera-t-il une nouvelle variable d’ajustement ?» s’est elle interrogée. Alors que Boris Amoroz (FG./PC) demandait « s’il n’allait pas être nécessaire de vendre l’Hôtel de ville ? » Il s’est étonné des 75 000 € de pénalités dû au non respect de la loi SRU, » alors qu’on était en équiibre dans les constructions de logements HLM et qu’on était en dessous du seuil ! ». Bernard Gauducheau a répondu que « Vanves était à 23,5% de logements et qu’elle a du mal à arriver à 25%, avec ses nouvelles constructions. Mais on continue à faire du logement social ! »

     

  • GRAND DEBAT NATIONAL A VANVES : BRAIN STORMING REPUBLICAIN ENRICHISANT GRACE AUX MARCHEURS

    Vanves, à l’école Max Fourestier le 21 Février dernier, a été choisie pour la 3éme réunion organisée dans le cadre du Grand Débat National par la République en Marche dans la 10éme circonscription  (Vanves/Issy les Moulineaux) avec la députée Florence Provendier, les deux autres l’ayant été à Issy les  Moulineaux. Elle a réunie prés de 80 vanvéens qui ont travaillé en petits groupes autour de 5 tables, avant de partager leurs propositions sur les quatre thémes, lors d’un débat animé par les référents vanvéens, Nicolas Chaigneau et Michéle Brual

    Qu’est-ce qu’il en est ressorti, rien de nouveau par rapport aux revendications déjà entendus ou écrits sur les cahiers de doléances dont ont fait état les médias. Mais plusieurs constats sur les quatre thémes. Fiscalité et dépenses publiques : Consensus sur une meilleure justice fiscale, sur le principe d’une fiscalité écologique, mais sans que cela alourdisse la charge fiscale globale. Transition écologique et énergétique : Consensus sur le fait qu’il s’agit d’un sujet non traité à la hauteur des enjeux, quelques intervenants demandant de multiplier la publicité dans les médias pour développer la sensibilité des citoyens à la transition écologique. Ils ont relevé un manque de sensibilisation, notamment des plus jeunes, et d’éducation au quotidien et de formation sur les sujets concernant la consommation. A la veille de l’ouverture du salon de l’agriculture, ils se sont posés des questions sur comment promouvoir une agriculture de qualité, améliorer les conditions l’élevage, interdire les pesticides. Ils ont préconisés la généralisation du compostage, l’uniformisation du recyclage, la réduction des emballages, le développement du bio gaz… un consensus se dessinant sur la nécessité d’un monde zéro carbone

    En matière de transports, question très sensible, en Ile de France, les propositions ont fusées, avec des transports plus propres, plus confortables « pour donner envie de les prendre davantage» à des transports « plus accessibles ». Par contre, pas de consensus sur des transports gratuits totalement, sauf pour inciter à les prendre à certains horaires ou jours hors des pointes habituelles pour inciter les franciliens à les utiliser, le développement du free floating depuis la disparition d'autolib', des parkings relais, …. Certains participants ayant constaté que « la navette de Vanves réduit ses trajets alors que c’est un transport collectif utile ! »

    Une  priorité fait consensus en matière de démocratie et citoyenneté : le besoin de formation/information des citoyens, d’avoir plus de débats et de participation des personnes, peut être à travers une « école du citoyen » pour les adultes, une formation à la citoyenneté dans les écoles, colléges, lycées… «J’ai besoin de démocratie directe, donc j’ai besoin de mieux savoir » a résumé un intervenant en traduisant finalement une forte demande de démocratie participative/directe à côté de la démocratie représentative, « l’idée tant qu’il faut pouvoir entendre le citoyen entre deux élections tant nationales que locales ». Curieusement, le référendum participatif a été peu évoqué, et aucun consensus ne s’est fait sur une dose de proportionnelle dans les modes de scrutins, ni sur le vote des étrangers aux élections nationales qui doivent être réservées aux ressortissants nationaux, même s’il existe un petit consensus pour leur participation aux élections locales (municipales).    

    Enfin, en matière d’organisation de l’Etat et de services publics,  ils considèrent tout d’abord qu’ils y a trop d’échelons (Etat, Régions, Départements, Communautés de communes, communes) et un manque de coordination entre les différentes structures partie prenante, mais il n’y a pas de consensus sur la réduction des strates administratives, notamment du mille-feuille en Ile de France. Ensuite, ils pensent que le regroupement des services de proximité peut se traduire par une perte de contact avec l’usager en donnant l’exemple du Centre de santé de Vanves transféré à Issy Les Moulineaux dans le cadre de l’intercommunalité. Or, si les jeunes passent par le virtuel et les nouveaux médias numériques, les personnes plus âgées ont souvent besoin d’un accompagnement dans leurs démarches. Autre situation a contrario, celle d’une antenne sociale, sur un territoire, tenue par un agent public isolé et inexpérimenté (personne potiche) alors qu’il faudrait affecter sur ce type de poste un agent compétent. Enfin ils se posent des questions sur ses communes de 15 à 30 000 habitants comme Vanves dont les habitants sont « victimes » de la centralisation des services administratifs, au nom du regroupement au siège de l’intercommunalité ?