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ville de vanves - Page 571

  • UN ATELIER TRES PARTICIPATIF D’EN MARCHE SUR DES SUJETS QUI FACHENT A VANVES

    Deux événements politiques ce week-end : le lancement de la candidature de Bernard Gauducheau pour la 4e fois à l’école Marceau samedi soir, sur lequel reviendra le Blog, et  l’atelier participatif de la candidate d’en Marche, Séverine Edou, qui attire de plus en plus de monde : Plus d’une soixantaine, hier matin, malgré la pluie, au café de la Gare. Il faut reconnaître que le théme abordé est au centre des débats de ces élections Municipales de 2020  à Vanves comme dans le reste de la France : l’Urbanisme, le cade de vie et la transition écologique. Ce deuxiéme atelier était animé par Véronique Azéra qui est une spécialiste des questions d’urbanisme, maire adjointe chargée de ces questions à Vanves entre 1995 et 2001. «On a constaté que beaucoup de projets immobiliers à Vanves suscitent des réactions » a-t-elle remarqué pour lancer les échanges

    Le représentant du collectif créé pour lutter contre le projet Mixcité du parc des expositions qui bétonnerait la rue du 4 Septembre, pour l’instant reporté, sauf pour les hôtels, a été le premier à prendre la parole. «Cela  a été une prise de conscience des riverains, car on est complétement dans les questions de cadre de vie ». La seconde, bien sûr, était la chef de file des riverains contre le projet immobilier de Bouygues Immobilier rue Raymond Marcheron à l’emplacement de deux pavillons qui s’inscrit en faux concernant les propos du maire sur un second permis de construire qui aurait pris en compte les avis des riverains : «La façon de construire à Vanves est un vrai problème. On est dans une vision minérale de la ville, alors que Vanves est un village. Le PLU a été révisé avec une volonté ouverte d’urbaniser ! Mais les temps ont changé. On souhaite des des jardins en pleine terre, des espaces verts, des petites maisons» expliquait cette riveraine du projet Bouygues Immobilier en utilisant lez terme de révégétaliser. «On a l’impression que laville est pro-promoteur. On fait une réunion, avec l’un d’entre eux, et le maire est toujours présent ! En même temps ; les infrastructures, les commerces, les transports ne suivent pas pour accompagner ces projets » ajoutait un autre riverain de ce projet. Finalement, tout était résumé dans ces trois interventions même si d’autres ont reconnu, mais sans le citer, que le SDRIF (Schéma Directeur Régional d’Ile de France) qu’il y avait une volonté des pouvoirs publics de densifier la partie urbaine de la région parisienne, auquel a adhéré Vanves, mais en minéralisant à outrance alors que d’autres villes, voisines, ont aménagé des éco-quartiers (Fort d’Issy), des quartiers de centre ville mixte habitat-commerces (quartier de la gare à Clamart). «Il faut travailler en amont, discuter avec les promoteurs. Quand c’est réfléchi, on peut discuter et se concerter »…

    Un lycéen a lancé le débat dans une autre direction en demandant une vraie réflexion sur le parc du lycée Michelet : «Même nous on n’a pas le droit d’en profiter» en suscitant des réactions : « Je trouve invraisemblable que l’on ne puisse pas l’ouvrir ».. . « Il faudrait commencer par abattre le mur (du Bd du Lycée)»…. «Le parc F.Pic est pourri. Il est dans un état lamentable. Il y a certes des ruches, des canards, mais plus de manége, avec deux écoles. Il y a un vrai sujet d’en faire un lieu d’éducation, d’exemplarité de bonnes pratiques » indiquait un autre jeune. D’autres sujets ont été abordé comme le vélo - «En dehors de la coulée verte, il n’y a pas de piste cyclable à vanves, On ne s’y sent pas en sécurité à vélo ! » constatait ce jeune lycéen – l’absence de panneaux photovoltaïques, de systéme de récupération des eaux de pluie sur les bâtiments communaux, la place de la République qui pourrait être mieux valorisée  - « pourquoi ne pas privilégier les piétons dans ce quartier en  dehors de quelques week-ends en été ? » - jusqu’à cette question posée par un participant : « Quel est l’impat carbone de Vanves ? Comment participe t-elle à la neutralité carbone ? Comment Vanves agit sur la transition écologique ? »

  • UNE MAISON SOLIDAIRE POUR LES SANS ABRI DU METRO A COTE DE VANVES, A ISSY

    Chaque jour, tous les vanvéens qui prennent le métro côtoient les sans-abris qui y vivent, notamment celui qui dort le matin, dans son sac de couchage sur le quai arrivée à la station Malakoff/Plateau de Vanves, ou le soir ces deux SDF qui boivent le coup toujours sur le même quai direction Chatillon/Montrouge…sans susciter un intérêt majeur de tous ces usagers du métro

    Pourtant, au début de  cette semaine de session du Conseil Régional, Valérie Pécresse qui est aussi présidente de la Haute Autorité des Transports francilienne, Ile de France Mobilité, a présenté, avec Catherine Guillouard,  les résultats d’une enquête de l’observatoire du SAMU Social de Paris sur ses sans abris :  200 à 350 dorment dans le métro chaque nuit, 2500 le fréquentent quotidiennement, 7% n’en sortent jamais. Cet observatoire a réalisé des entretiens, analysé la situation dans 300 stations de métro pour mieux les connaître, et a repéré 700 situations différentes. Ils sont répartis d’une manière diffuse dans le métro, et certaines grosses stations et échangeurs du réseau (Auber-Opéra, Nation, République, Charles-de-Gaulle-Etoile, Chatelet, Saint Lazare Strasbourg-Saint Denis…), dans le centre de Paris, sur les lignes A du RER et 1 du métro .

    Ils choisissent des stations dans des quartiers où ils ont vécu. Il s’agit généralement d’une population plus âgée  (entre 35 et 59 ans) que celle vivant à l’extérieur, des hommes en majorité (82%), avec 16% de femmes,  dont 60% se déclarent en bonne santé, 22% étant en mauvaise santé. 3 sur 10 consomment de l’alcool, 3 sur 5 sont dépendants. 1/3 se déclarent sans ressources, 1 sur 2 bénéficie d’un suivi administratif. 4 sur 10 ont toujours été dans la rue, 1 sur 10 depuis moins d’un an, un quart depuis longtemps. Les 3/4 sont présents tous les jours à un certain moment, toujours au même endroit. Seuls 7% déclarent y être tout le temps, le métro constituant leur espace de vie.   «Cette présence pose des problèmes sanitaires -il n’y a pas de toilettes dans le métro – et de sécurité à cause, par exemple des intrusions dans les tunnels le long des voies où circulent les rames mais aussi un courant très fort» indiquait Cathérine Guillouard

    Face à ce constat, Valérie Pécresse qui a accompagné une maraude des équipes du recueil social de la RATP une nuit sur le terrain pour se rendre compte du travail de l’ombre que chacun fait et échangé avec eux, a réagit et a lancé la création de «Maisons Solidaires» à taille humaine» pour accueillir ses sans-abri du métro dont les deux premières verront le jour à Clichy et à Issy les Moulineaux, en partenariat avec la Croix Rouge  IDF qui sera l’un des opérateurs principaux. La Maison Solidaire d’Issy les Moulineaux est installé dans un immeuble de type HLM proche de la gare RER d’Issy et géré par Seine Ouest habitat dont André Santini est le président qui a mis à disposition 25 appartements. Ce lieu sera dédié aux femmes et aux familles dormant dans le métro. «Ces Maisons Solidaires  se veulent des lieux empreints d’humanité et ne devant pas se réduire à de simples centres d’hébergement. Elles proposeront des solutions sur mesures pour les accompagner, les soigner, les mettre sur le chemin de la réinsertion, en étant des lieux d’accueil à long terme de jour comme de nuit. Il est donc prévu un fort volet accompagnement, santé et insertion grâce à des partenariats avec l’AP-HP, le CASH de Nanterre»a indiqué V.Pécresse qui considére que « l’on a le devoir de s’occuper d’eux car le métro n’est pas un centre d’hébergement d’urgence»

  • UN NOUVEAU HALL ET DEUX HOTELS OUVRENT A COTE DE VANVES DANS LE PARC DES EXPOS

    Pendant que le parc des expositions, accueillait le Congrés des Maire de France, Viparis inaugurait mercredi soir son nouveau pavillon 6 qui est le centre d’un nouveau quartier avec cette place et ses deux hôtels donnant sur l’avenue de la Porte de la Plaine dans laquelle passent de nombreux vanvéens. Cette partie du parc n’est pas vanvéenne mais elle touche Vanves qui était représentée à cette inauguration

    Les invités ont pu découvrir à leur arrivée la piéce maîtresse de ce pavillon avec l’auvent (sur la photo) signé Jean Nouvel qui «doit donner l’envie de venir, en créant une surprise. Un drapeau qui envoie des signes, qui se baisse ou se léve selon les événements, avec ses pendrillons qui créent une pluie d’images et de lumières. C’est comme un écran particulier qui créé une pluie de lumière» indiquait cet architecte de renom. Il s’agit d’un monolithe d’acier fuselé surmonté d’une couverture transparente avec sous la charpente  636 pendrillons verticaux constitués de leds réagissant comme des écrans miroirs. L’auvent donne une impression de légéreté malgré les 300 tonnes de structures avec deux énormes vérins pour le soulever ou l’abaisser en 20 mn. «C’est une oeuvre qui va évoluer avec le temps. Il s’agit d’un petit triangle. Il y en a un plus grand qui arrive» ajoutait il

    Ils ont pu ensuite découvrir l’intérieur de ce pavillon 6 de 15 000 m2 aux formes arrondis, représentatif d’une nouvelle génération de hall d’exposition, construit par l’architecte Jean Pistre.  L’intérieur se caractérise avec des espaces de 5000 m2 d’un seul tenant, un espace événementiel (La Serre) avec des salles de réunion, un sous sol logistique, un toit qui accueillera la plus grande ferme d’Europe  (14 000m2)avec  des jardins familiaux, un restaurant, le Perchoir, et permettra de récupérer les eaux de pluie. Cette ferme urbaine qui alimentera les espaces de restaurations du parc, sera inauguré au printemps prochain.

    Ils n’ont pas pu visiter les deux hôtels car ils ouvriront quelques jours tard : un  Mama Shelter  le 2 Décembre et un Novotel à la mi-décembre construits par Jean Pierre Vilmotte sur un terrain étroit, avec de grandes baies vitrées mettant en scéne la vie intérieur en rez-de-chaussée, le corps du bâtiment étant composé d’une série de volumes empilés pour créer un mouvement  sur toute la longueur des façades : Un Mama Shelter Ouest (207 chambres). Conçue par la firme d’architectes d’intérieur Dion & Arles, ses chambres au design décalé, à la literie ultra confortables er à la technologie intelligente, sont de véritables cocons. Il  est équipé d’un sauna, d’une salle de sport, mais pas de réunion car ce n’est pas l’esprit Trigano qui souhaite favoriser la convivialité et l’échange, avec un restaurant. Un Novotel (245 chambres avec  34 Suites dont 5 sur le théme « Bivouac ») qui vise la clientèle business et famille selon Frank Gervais DG Accor Europe.