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1ére guerre mondiale 1914-1918

  • V - LES MAIRES DE VANVES DE LA DER DES DER ET DE L’ENTRE DEUX GUERRES (IIIe REPUBLIQUE)

    Le Blog de Vanves au Quotidien continue de passer en revue ses 32 maires qui nous ont gouverné depuis 230 ans avec les maires de la IIIé République qui ont administré la ville pendant 1914-1918 et l’entre deux guerres dont un qui a fait le plus long mandat de maire à Vanves

    ARISTIDE DURU (1911-1919) : Aristide Duru (sur la photo) est l'un de nos maires le plus méconnus alors qu’il a été très proche des vanvéens lors du premier conflit mondial (1914-1918). Frédéric Pic, lorsqu’il lui a succédé en 1919,  a toujours pris soin de rappeler tout le bienfait qu’il a fait à Vanves pendant cette guerre, parlant de « son urbanité, sa courtoisie, sa grande bonté qu’il a toujours su montrer envers ses administrés ». Ce clerc de notaire de profession, suppléant du juge de paix du canton de Vanves, s’était installé dans la commune en 1902 et fut sollicité en 1904 pour entrer au conseil municipal par Etienne Jarrousse qui « avait discerné un homme de valeur » selon F.Pic. Réélu en 1908, il fut appelé à remplacer  Etienne Jarrousse, décédé, le 27 Mai 1911. « Il illustra sa fonction avec ce tact exquis, cette bonhomie, cette bienveillance toute paternelle, cette affabilité qui lui attiraient toutes les sympathies. Il continua dans la tradition des Jarrousse, Dupont…Il administra la commune avec cette sagesse, ce goût de la modération, ce large libéralisme qui le caractérisait et lui assurait la collaboration la plus entière, la plus affectueuse de tous ces collègues du conseil  et des fonctionnaires municipaux….Mais c’est pendant la guerre, au cours de ces longs jours mêlés d’angoisse et d’espoirs qu’Aristide Duru donna sa mesure. Attaché à sa fonction comme le soldat à son poste, aux heures les plus tragiques, il fit montre d’une telle fermeté de caractère, d’une telle foi dans le succès de nos armes que la population de Vanves toute entière, se serra autour de ce chef aimé qui n’eut pas toléré les défaillances, dont elle était et dont elle restera toujours fiére. Avec une activité que son patriotisme rendait intarissable, à la tête d’une phalange de dévouement qu’il savait susciter, il organisa tous les services, toutes les œuvres qui vinrent en aide à ceux qui étaient restés, privés de leur soutiens, aux prisonniers pour adoucir leur sorts  et à ceux qui se battaient et qu’il encourageait. Tous les poilus venant à Vanves en permission, ne manquaient pas d’aller serrer la main à celui qui s’acquittait dignement de ces fonctions » témoignait Frédéric Pic.   Mais il  ne déléguera pas, à son secrétaire général, comme le faisaient certains de ses collègues, la tâche d’annoncer lui-même aux familles la perte de l’un des leurs : « Au cours de ce long calvaire, il dut porter journellement à un père, à une mère, à une veuve, à ses enfants, les paroles de consolations. De cette voix douce, émue, par où il révélait son cœur tout de bonté, pitoyable, il savait dire les paroles qui rendent les larmes moins amères » témoignait son successeur lorsqu’il lui rendit hommage à sa disparition le 22 Juillet 1925. « Votre nom inscrit en lettes d’or sur la plaque de marbre des maires de Vanves brillera toujours d’un éclat incomparable, attestant aux générations futures que vous fûtes un bon artisan de la prospérité de la famille vanvéenne ». Et son  nom brille toujours  à l’entrée de la salle Henri Darien, presqu’en face de la plaque commémorative des morts de 1914-18 pour défendre la Patrie

    FREDERIC PIC (1919-1940) : C’est le maire qui a exercé la mandat le plus long (22 ans)  et a transformé profondément notre commune en créant « une cité urbaine rationnellement aménagée, alors que la plupart des communes de la proche banlieue conservait un caractère rural »: construction de la nouvelle gare-pont Vanves-Malakoff, de l’école des filles (devenu le LEP Dardenne), de la créche Aristide Briand et de la maison de retraites Larmeroux dans un style très branché à l’époque (le Bauhaus), du commissariat de police et de la poste,  création d’un service du nettoiement, d’un Bureau de l’Hygiéne municipal et d’un service de désinfection, d’un centre d’assistance social et d’un bâtiment accueillant des Bains-Douche, d’un service d’aide médicale, complété par une aide sociale (primes aux familles nombreuses, allocations aux vieillards hospitalisés…). Il faut ajouter l’institution d’un réseau d’alimentation en eau potable et l’extension de l’éclairage public.  Il a fait percer l’avenue Marcel Martinie, classer en voies communales de nombreuses voies privées, créer les squares de la Mairie (François Mitterrand), et Etienne Jarrousse, et surtout sauver le magnifique parc de l’ex-maison de santé qui porte son nom contre l’avide appétit de promoteurs immobiliers et l’avis de ses concitoyens d’alors, pour le plus bénéfice des vanvéens d’aujourd’hui, et du parc Municipal des Sports

    Il a vécu une campagne et une élection difficile en Mai 1925 similaire à celle d’aujourd’hui.  Il conduisait une liste de concentration Républicaine et de défensedes intérêts communaux face à une liste communiste du bloc ouvrier et paysan, une autre dite Union Républicaine et d’administration communale, et une troisuéme conduite par la SFIO. Il avait pris la décision de ne pas tenir de réunions publiques face aux pocédés du PCF et « à ses excitations». L’œuvre de la municipalité était suffisamment connue pour que les électeurs fassent puissent se faire une opinion  sur sa capâcité à diriger les affaires de la commune. «Face à des verbiages, nous oppsons des actes »expliquait il  soutenu alors par l’UNC de Vanves ; principale et seule association d’anciens combattants,  dont le président d’alors déclarait dans un communiqué : « Il ne s’agit pas seulement de la vie de la vie de la commune, mais de l’avenir de la France, de beaucoup supérieure à la réussite d’un parti. Voter c’est aller au combat ! ». Il a été mis en ballotage face à la liste PC, avec 2750 voix contre 1200, «Vanves répudiant les théories communistes et poursuivant le combat contre ls bolcheviques ». La campagne du second tour n’en fut pas mins difficile avec des fake news, mais les vanvéens donnérent une majorité importante à F.Pic