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les maires de vanves (1790-2030)

  • LES MAIRES DE VANVES DE LA Ve REPUBLIQUE ET DE L’ALTERNANCE

    Le Blog de Vanves au Quotidien termine de passer en revue ses 32 maires qui nous ont gouverné depuis 230 ans avec les maires de l’alternance

    DIDIER MORIN (1991-95) :Didier Morin (RPR)  restera dans l’histoire de Vanves comme un maire de transition, qui a réussit à faire perde la majorité municipale d’une voix, ce qui est très rare en France. Il faut reconnaitre qu’il a tout fait pour arriver à ce résultat en ne suivant pas les recettes de ces aînés. Néanmoins, il  a assurée le service après vente d’une ZAC Saint Remy lancée par son prédécesseur et abandonnée sous la pression de l’opposition et d’associations de défense de l’environnement et du Centre Ancien.Il a lancé durant son mandat quelques actions qui ont laissé quelques traces dans son temps comme la nouvelle restauration scolaire (basée sur la liaison froide) avec le concours de son premier adjoint, Bernard Gauducheau, énormément contesté par la gauche municipale (le marché avait été passé à la veille de l’application d’une nouvelle loi réglementant les marchés publics),  l’inauguration du square Charles de Gaulle (ex-Marceau),  l’extension du square Jarrousse. Il n’avait pas hésité à donner des moyens autant humains que logistiques à la Police Municipale qui assurait 24H sur 24 la sécurité sur toute la ville, alors que justement commençaient d’apparaitre cette délinquance dont se plaignent encore aujourd’hui les vanvéens, avec des résultats tangents et conséquents.  Il a lancé avec le Logement Français, une opération pilote de Maintien à Domicile qui  a valu à Vanves un prix « Territoria ». Il a marqué Vanves sur le plan culturel en lançant le Printemps Musical de Vanves, en baptisant l’école de Musique du nom de ce compositeur français quasiment inconnu chez lui, Jean Francaix avec l’organisation d’un concours renommée aujourd’hui… Ainsi, pendant cinq ans, il s’est attaché, selon ses dires, « à mettre en place, les fondements de la modernisation de notre ville »..

    GUY JANVIER (1995-2001) : Guy Janvier  (PS) s’est ainsi retrouvé élu Maire de Vanves à une voix de différence, un certain 18 Juin 1995 (sur la photo à l’hôtel de ville après son élection)  Son objectif a toujours été d’impulser « une cohésion sociale afin de ne laisser personne au bord du chemin » dans notre commune avec des ratées et des réussites qui sont à inscrites dans son bilan : La petite enfance avec le relais Assistantes Maternelles, la créche familiale, mais aussi les Petit’s Canailles, Elfi le jardin d’enfants,  les jeunes avec l’espace Solidarité, le Point Info Jeunesse, et un autre espace Jeunes Santé, mais aussi l’informatisation des écoles et une charte de la Restauration  Scolaire dont le contrat a été totalement révisé,  les familles avec l’antenne « Famille et Solidarité »,  les personnes âgées avec Label Senior pour les personnes aérées où il a continué l’action engagée par son prédécesseur, les handicapés en signant une charte Ville-Handicap etc…. en dehors de l’aménagement contestée de l’entrée de ville, rue Jean Bleuzen  avec Le MacDo, le Centre culturel Albert Gazier, la place Kennedy, et de la rue de la République au débouché de la place du  Val (Maréchal de Lattre de Tassigny). Il a été vicime de l’incendie du marché et d’une polémique sur l’insécurité entretenue par son oposition de droite, sans parler de la dissidence de Raymond Deniau qui lui a pourrit son mandat

    BERNARD GADUCHEAU (2001-20): Vanves a élu en Mars 2001 un « Santini’s Boy, puisque Bernard Gauducheau a été le Directeur de Cabinet, puis l’assistant parlementaire d’André Santini, au même titre que Hervé Marseille, maire de Meudon, Pierre-Christophe Baguet député de Boulogne…  Il a commencé à transformer douvement la ville avec les îlot du Métro, de Cabourg, le réaménagement du marhé après l’incendie, de la place de la République, du PMS A Roche avec une nouvelle tribune et de nouveaux bâtiments, puis à densifier avec les constructions de la rue A.Briand, du Clos Montholon, ce qui lui est fortement reproché actuellement …suivant en cela un illustre prédécesseur en la personne de Frédéric Pic dont il devrait battre le record du mandat le plus long de Vanves si les vanvéens le reconduisent à la mairie en mars prochain

  • LES MAIRES DE LA IVe ET LA Ve REPUBLIQUE GAULLISTE ET MITTERANDIENNE

    Le Blog de Vanves au Quotidien continue  passer en revue ses 32 maires qui nous ont gouverné depuis 230 ans avec les maires de la IVe et Ve République

    RENE PLAZANET (1947 – 1965) : René Plazanet(sur la photo), maire de Vanves entre 1947 et 1965,  a été sénateur de la Seine entre 1952 et 1959.  Puis il a été élu député en novembre 1958 jusqu'en 1962. Elu  le 25 Octobre 1947 maire de Vanves, à la suite de 3 scrutins, il a assuré la transition entre la IVéme et la Véme République en subissant les contrecoups de la puissance des communistes, des effets de la guerre d’Algérie et de la crise du logement en région parisienne. Il a lancé des constructions : l’immeuble HLM de la rue JB Potin (127 logements) avec sa terrasse couronnée d’ateliers d’artistes et ses colonnades en soubassements qui apparaissaient comme un écho aux réalisations corbusiennes, mais aussi les logements sociaux des rues Murillo, Jacques Cabourg… et surtout l’aménagement de l’îlot des Chariots. Il a lancé des projets qui perdurent encore aujourd’hui : La première classe de neige envoyée à la Féclaz s’est réalisée sous son mandat, ainsi que l’expérience du Mi-temps pédagogique,  dont une suite fut donné avec l’achat du chalet du Croc décidé le 12 Octobre 1962, l’extension du groupe scolaire du Parc, le lancement de la construction du collége Saint Exupery, les premières études sur la construction d’une piscine municipale inaugurée par A.Roche en 1971

    ANDRE ROCHE (1965 – 1980 ) : Il a été le second maire bâtisseur du XXéme siécle après Frédéric Pic, car il a commencé à transformer et à refaçonner le visage de Vanves que terminera son successeur Gérard Orillard. Il a pris en main la construction du nouveau quartier du Plateau  (lancé par son prédécesseur) à l’emplacement d’habitations vétustes, disparates, menaçant ruines et de rues mal pavés et défoncées,   fait construire le centre administratif avec son nouveau marché, sa tour d’habitation accueillant au rez de chaussée les services de la Mairie et de la Trésorerie principale (jusqu’en 2006), sa bibliothéque avec son bibliobus,  et son théâtre, les groupes scolaires Larmeroux et Marceau, le collége Saint Exupery, le  Foyer Logement Danton, la piscine municipale… « Il s’est dépensé sans compter pour doter sa ville d’équipements publics » constatait son successeur. « Ce n’était pas une raison pour qu’il accepte n’importe quoi » ajoutait il en rappelant qu’il s’était élevé contre la « saignée de la rue Antoine Fratacci (voie départementale )»  car « il s’est attaché à conserver à certains quartiers leurs caractères de village ».

    GERARD ORILLARD (1980-1991) : Elu conseiller municipal en 1958, 1er Adjoint au maire entre 1970 et 1980, Gérard Orillard  (UDR/RPR) était tout désigné pour succéder à André Roche, et prendre en main une équipe qu’il a rajeuni  (en faisant entrer des jeunes à l’époque,  comme Bernard Gauducheau et Didier Morin) et conduit deux fois à la victoire en 1983 et 1989. Et notamment dés le 1er tour en Mars 1983 avec 54,37% des voix, alors que beaucoup le donnait perdant face aux socialistes conduit alors par Jacques Thibault et surtout Raymond Deniau. Il a terminé les grands travaux lancés par André Roche, avec la ZAC du Plateau, en ouvrant le groupe scolaire Max Fourestier, une créche rue J.Jaurés et une halte Garderie, le lotissement Larmeroux (300 logements) sur les terrains militaires de l’Intendance (Magasins Généraux) avec son école maternelle Lemel qui porte le nom de son 1er maire adjoint trop tôt disparu, les nouveaux ateliers et garage municipaux. Il a été à l’initiative de la création d’une police municipale, de la première structure visant à rassembler les associations, VAL (Vanves Animation Loisirs), qui est à l’origine du Forum des associations de la Rentrée, du syndicat d’initiative (première formule) qui a lancé le carnaval de Vanves, de l’ouverture du Théâtre de Vanves dénommée alors Salle Polyvalente François Clouet. Il expliquait d’ailleurs à propos de l’administration de sa ville « qu’elle n’a que faire des clivages politiques. Il s’agit de gestion donc de la confrontation avec des impératifs du réel. La position des censeurs est plus facile. La morale de tous les jeunes dans une société s’accompagne mal du refus de toute autorité et de la négligence de tout devoir. Il faut aller au charbon et ne pas hésiter à payer de sa personne ».

  • VII- LES MAIRES DE VANVES A LA LIBERATION : ALBERT PELLEGAY (1944-1947), LE SEUL MAIRE COMMUNISTE

    Le Blog de Vanves au Quotidien continue de passer en revue ses 32 maires qui nous ont gouverné depuis 230 ans avec le seul maire communiste qui a dirigé Vanves au lendemain de la Libération

    Nommé maire par le Comité de Libération, c’est le seul élu communiste qui a dirigé Vanves durant 3 ans. Il a conduit la liste dénommée « Union Patriotique Républicaine et Anti-Fasciste » aux élections municipales de mai 1945. Dés la première séance du conseil municipal, il faisait voter un vœu demandant de « châtier les traitres, évincer les fonctionnaires vichysois de l’administration, confisquer les biens des trafiquants du marché noir et de rendre la parole au peuple lors des élections des Conseils Généraux ». Il a débaptisé le nom de certaines rues pour leur donner celui de patriotes de Vanves fusillés par les allemands en précisant qu’il ne faisait « que reprendre le projet précédemment établi par le Comité Local de Libération » lors du Conseil Municipal du 5 Novembre 1945 afin de les inaugurer dés les cérémonies du 11 Novembre 1945 : Antoine Fratacci et Ernest Laval (ex-rue de la Mairie), Louis Dardenne (Ex-rue Normande), René Coche (ex-rue de la gare), Victor Basch (ex-rue de la Liberté), Jacques Jézequel (ex-rue A.Duru), Raymond Marcheron et Jean Bleuzen (ex-rue de Paris), Marcel Martinie (ex-rue Pasteur), Marie Besseyre (ex-rue Raspail). Un conseiller municipal avait bien tenté de baptiser « allée du souvenir » la future rue Guy Mocquet qui relie l’hôtel de ville aux monuments aux morts, mais sans succés. Il avait argumenté alors que l’on risquait d’oublier certains vanvéens ( ?) sans compter les conséquences pour les habitants de ses rues, en consacrant une voie pour rendre hommage à tous ces morts pour la France. Un peu plus tard, le 17 Janvier 1946, il fit rayer de la liste des maires sur la plaque apposée à l’entrée de la salle des fêtes, le nom de Kerautret en le faisant suivre de la motion « maire collaborateur au service de l’Allemagne ». Il faudra attendre Didier Morin maire LR (1990-1995)  pour que son nom retrouve sa place sur une nouvelle plaque apposée à l’entrée de la salle H.Darien où son inscrit le nom des 32 maires de Vanves

    Mais il avait d’autres soucis, car au lendemain de la seconde guerre mondiale, les vanvéens étaient toujours touché par « le manque de charbon et les privations » qui ne « permettaient plus de résister aux rigueurs de l’hiver qui s’annonçait rigoureux » comme il l’a fait constater. Il a ainsi essayer de sensibiliser le « Ravitaillement Général de tout mettre en œuvre pour améliorer rapidement les arrivages des denrées les plus indispensables à la population » et « organiser une distribution rationnelle des produits de première nécessité ». Il a fait installer un manège dans le parc F.Pic (alors dénommé Falret) qu’il a commencé à transformer en « parc populaire », s’est préoccupé des difficultés des vanvéens à se déplacer notamment entre le Clos Montholon et le centre ville ainsi que la place Corentin Celton (Issy), en faisant face aux questions éternels de propreté dans les rues, de panne dans l’éclairage public….

    Mais la vie municipale restait très politisé : Ainsi le 15 Mai 1946, ll fait débaptisé le Bd du Lycée en Bd de Stalingrad à la demandez du Comité France – URSS à l’occasion de la fête de la victoire du 8 Mai 1945, et donne le nom de Marcel Yol, à la rue du Château qui longe le parc des exposition, pour rendre hommage à l’intersyndicaliste fusillé par les allemands. Le 1er Janvier 1946, il octroie une subvention au Centre Intersyndical de Vanves et le 4 Juillet 1946, il avalise la création d’une bourse du travail en expliquant « que cette institution présente un intérêt certain pour la population laborieuse de la commune puisqu’elle a pour objet de faciliter les transactions relatives à la main d’œuvre et de concourir à l’éducation technique des employés ». Ce même jour,  il faisait voter un vœu s’élevant « contre la présence à l’Assemblée Nationale Constituante des traites et collaborateurs Daladier, Raynaud et Frédéric Dupont ».  Enfin, pour bien montrer l’opposition totale des communistes de l’époque au Général de Gaulle, il exprime son étonnement devant l’absence du portrait du Président de la République dans les différents bureaux du commissariat de Vanves « alors qu’y figure encore les portraits du Général de Gaulle, aujourd’hui simple citoyen ». Les élections municipales de l’automne 1947 mettront fin à cette parenthése communiste. Il faudra attendre 50 ans avant que les communistes siègent au conseil municipal, et encore dans une municipalité d’union de la gauche dirigée par un socialiste.