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LES MAIRES DE LA IVe ET LA Ve REPUBLIQUE GAULLISTE ET MITTERANDIENNE

Le Blog de Vanves au Quotidien continue  passer en revue ses 32 maires qui nous ont gouverné depuis 230 ans avec les maires de la IVe et Ve République

RENE PLAZANET (1947 – 1965) : René Plazanet(sur la photo), maire de Vanves entre 1947 et 1965,  a été sénateur de la Seine entre 1952 et 1959.  Puis il a été élu député en novembre 1958 jusqu'en 1962. Elu  le 25 Octobre 1947 maire de Vanves, à la suite de 3 scrutins, il a assuré la transition entre la IVéme et la Véme République en subissant les contrecoups de la puissance des communistes, des effets de la guerre d’Algérie et de la crise du logement en région parisienne. Il a lancé des constructions : l’immeuble HLM de la rue JB Potin (127 logements) avec sa terrasse couronnée d’ateliers d’artistes et ses colonnades en soubassements qui apparaissaient comme un écho aux réalisations corbusiennes, mais aussi les logements sociaux des rues Murillo, Jacques Cabourg… et surtout l’aménagement de l’îlot des Chariots. Il a lancé des projets qui perdurent encore aujourd’hui : La première classe de neige envoyée à la Féclaz s’est réalisée sous son mandat, ainsi que l’expérience du Mi-temps pédagogique,  dont une suite fut donné avec l’achat du chalet du Croc décidé le 12 Octobre 1962, l’extension du groupe scolaire du Parc, le lancement de la construction du collége Saint Exupery, les premières études sur la construction d’une piscine municipale inaugurée par A.Roche en 1971

ANDRE ROCHE (1965 – 1980 ) : Il a été le second maire bâtisseur du XXéme siécle après Frédéric Pic, car il a commencé à transformer et à refaçonner le visage de Vanves que terminera son successeur Gérard Orillard. Il a pris en main la construction du nouveau quartier du Plateau  (lancé par son prédécesseur) à l’emplacement d’habitations vétustes, disparates, menaçant ruines et de rues mal pavés et défoncées,   fait construire le centre administratif avec son nouveau marché, sa tour d’habitation accueillant au rez de chaussée les services de la Mairie et de la Trésorerie principale (jusqu’en 2006), sa bibliothéque avec son bibliobus,  et son théâtre, les groupes scolaires Larmeroux et Marceau, le collége Saint Exupery, le  Foyer Logement Danton, la piscine municipale… « Il s’est dépensé sans compter pour doter sa ville d’équipements publics » constatait son successeur. « Ce n’était pas une raison pour qu’il accepte n’importe quoi » ajoutait il en rappelant qu’il s’était élevé contre la « saignée de la rue Antoine Fratacci (voie départementale )»  car « il s’est attaché à conserver à certains quartiers leurs caractères de village ».

GERARD ORILLARD (1980-1991) : Elu conseiller municipal en 1958, 1er Adjoint au maire entre 1970 et 1980, Gérard Orillard  (UDR/RPR) était tout désigné pour succéder à André Roche, et prendre en main une équipe qu’il a rajeuni  (en faisant entrer des jeunes à l’époque,  comme Bernard Gauducheau et Didier Morin) et conduit deux fois à la victoire en 1983 et 1989. Et notamment dés le 1er tour en Mars 1983 avec 54,37% des voix, alors que beaucoup le donnait perdant face aux socialistes conduit alors par Jacques Thibault et surtout Raymond Deniau. Il a terminé les grands travaux lancés par André Roche, avec la ZAC du Plateau, en ouvrant le groupe scolaire Max Fourestier, une créche rue J.Jaurés et une halte Garderie, le lotissement Larmeroux (300 logements) sur les terrains militaires de l’Intendance (Magasins Généraux) avec son école maternelle Lemel qui porte le nom de son 1er maire adjoint trop tôt disparu, les nouveaux ateliers et garage municipaux. Il a été à l’initiative de la création d’une police municipale, de la première structure visant à rassembler les associations, VAL (Vanves Animation Loisirs), qui est à l’origine du Forum des associations de la Rentrée, du syndicat d’initiative (première formule) qui a lancé le carnaval de Vanves, de l’ouverture du Théâtre de Vanves dénommée alors Salle Polyvalente François Clouet. Il expliquait d’ailleurs à propos de l’administration de sa ville « qu’elle n’a que faire des clivages politiques. Il s’agit de gestion donc de la confrontation avec des impératifs du réel. La position des censeurs est plus facile. La morale de tous les jeunes dans une société s’accompagne mal du refus de toute autorité et de la négligence de tout devoir. Il faut aller au charbon et ne pas hésiter à payer de sa personne ».

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