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2éme guerre mondiale 1939-1945

  • VI - LES MAIRES DE VANVES SOUS L’OCCUPATION (1939-1945)

    Le Blog de Vanves au Quotidien continue de passer en revue ses 32 maires qui nous ont gouverné depuis 230 ans avec les maires de l’occupation :

    HENRI LANDON (1940-41) : Pharmacien, il a surtout été à l’origine de la création de l’association omnisports « Stade de Vanves » Le 3 Janvier 1941, alors que les vanvéens comme les français étaient en guerre. Et pourtant, c’est durant cette période difficile que la municipalité qu’il dirige, décide de créer cette association, « car il faut quand même donner aux jeunes un peu d’espoir et d’espérance, et répandre le plus largement possible la pratique de la culture physique dans la jeunesse ». Les 7 sociétés locales qui se sont ainsi unies – L’amicale sportive de Vanves, l’Eveil Vanvéen, l’Amicale Saint Remy…- ont pu ainsi bénéficier d’une partie des anciens bois et carrières voisins du parc de la Maison de santé du docteur Falret préservé grâce au maire Frédéric Pic où se trouve aujourd’hui le parc Municipal André Roche

    LOUIS KERAUTRET (1941-1944) : Désigné par le Préfet de la Seine, il fut le maire des temps très difficile et troublés de la guerre et de l’occupation allemande, comme ses collègues des 80 communes de la banlieue parisienne. Mais il a fait parti des trois maires, avec MM Grevin, maire de Fontenay, et Richet, maire de Châtenay, à refuser de signer une adresse de sympathie à Pierre Laval le 29 Juillet 1944 et de se rendre à Vichy pour prêter allégeance à Pétain. Fonctionnaire de l’Etat Français, Louis Kerautret (sur la photo) a travaillé au secrétariat général des anciens combattants et n’a pu refuser cette nomination au poste de maire, qui a été, de surcroit, demandée expressément, en dehors de toute considération politique., par les présidents d’associations d’anciens combattants, d’industriels et de commerçants de Vanves dont certains savaient qu’il faisait parti d’un groupement de résistance. Il a ainsi remplit une fonction qui n’était pas de tout repos car il pouvait être taxé de collaboration – et les communistes ne s’en sont pas privés à la libération en menant une campagne éhontée contre lui – alors qu’il n’a pas facilitée la tâche de l’occupant tout en protégeant ses administrés contre les rafles et les réquisitions pour le STO.  C’est à cette époque comme partout en France que fut conçu le blason de notre commune, et que sous impulsion, fut acheté un ancien garage et une villa pour installer le garage et les ateliers municipaux (à l’emplacement d’une partie du square Jarrousse actuel), et étendu le cimetière