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ville de vanves - Page 516

  • PLATEAU DE VANVES : INAUGURATION DE L’ALLEE DES CARRIERES

    L’inauguration, ce matin, de la requalification   de l’Allée des Carrières (photo des travaux cet été)  situé entre la rue Sadi Carnot entre justement et la voie piétonne Danton est le point d’orgue des travaux de requalification du Plateau menée par GPSO en 3 phases,  après le square des droits de l’enfant, le passage du Centre Commercial.

    Cette dénomination provient sûrement d’un lieu dit du Plateau « Les Glaises » qui était  situé aux alentours du carrefour Albert Legris, indiquant qu’un gisement d’argile (la glaise) était exploité à l’emplacement du Palais Sud (Hall 7) du parc des expositions de la porte de Versailles. D’ailleurs l’origine du nom de la rue du Moulin l’atteste, puisqu’il apparaît toujours aux endroits où des carrières ont existé. Cette glaise donnait, après cuison, cette fameuse brique et tuile dite de «Vaugirard», comme pour cette allée de carrières préféré sûrement à l’allée des glaises. Mais cela s’explique car un autre lieu dit dénommé «Les carrières» était situé entre la voie du chemin de fer et la rue Larmeroux plutôt vers la rue de l’Avenir. Il indiquait la présence de nombreuses carrières souterraines de pierre à bâtir (moellons) qui s’étendaient surtout sur Malakoff.

    Voilà pour l’histoire passée.

    Pour l’actualité, sa réfection était devenue nécessaire comme l’expliquera le maire de Vanves, pour pacifier ce lieu de passage, les riverainse plaignant, lors des réunions publiques de quartier,  de ces individus qui traînent, et font du bruit, du passage intempestifs de deux roues pédaradantes, des trafics en tous ces genres… L’éclairage a changé, le parvis de l’école primaire Max Fourestier a été réaménagé,  les espaces verts requalifiés avec  rafraichissement de la végétation, une caméra de vidéosurveillance a été installé, avec une sécurisation du passage pour empêcher l’accès des deux roues aux deux extrémités grâce à des sas.

  • VANVES REGARDE SON MINISTRE ALLER AU FEU POUR ETEINDRE LES MANIFS ETUDIANTES

    Un vanvéen connaîtrait il son épreuve du feu avec cette mobilisation de la jeunesse contre la précarité étudiante, suite à l'immolation d'un jeune homme à Lyon le 8 Novembre dernier, des violences qui ont eu  lieu le 12 novembre au ministère de l'Enseignement supérieur. «Il y a une émotion très forte chez les jeunes, mais pas seulement,. Cette émotion, je la comprends et je la partage. Mais on ne peut pas accepter des violences» expliquait Gabriel Attal, secrétaire d'État à la Jeunesse dans les médias Depuis Jeudi,  cet élu vanvéen reçoit et négocie avec les syndicats étudiants (UNEF, FAGE) pour éteindre le feu, ce qui n’est un exercice facile. Une nouvelle expérience pour ce benjamin du gouvernement. Une initiative à la demande du Premier ministre pour faire un point d'étape sur l'accompagnement social des étudiants et les chantiers en cours, comme le projet de revenu universel d'activité réclamé parde nombreuses associations d'étudiants.  Il ne manque pas de courage, car apaiser la colère étudiante n'est pas chose facile. Certains prédécesseurs s'en sont mordus les doigts. Mais souvenez-vous, au lendemain du premier ou du second week-end de manifs des gilets jaunes. Il était le seul ministre à être sur le plateau de France 2 un dimanche soir face à Jean Luc mélenchon et d’autres élus de gauche. 

    Il a eu l’occasion de s’en expliquer avec un sénateur altoséquanais, collégue d’Isabelle Debré à l’assemblée départementale, mercredi dernier lors des questions au gouvernement : «Plus d’un étudiant sur deux ne mange pas tous les jours à sa faim, près d’un étudiant sur deux a renoncé à se soigner, par manque d’argent. Il n’y a que 175 000 places en résidences étudiantes pour 700 000 boursiers et le loyer représente plus de 70 % du budget moyen d’un étudiant. Plus d’un étudiant sur deux est obligé de travailler - et dans les postes les plus précaires et les moins rémunérateurs. Ils composent plus de 60 % de la main-d’œuvre des plateformes de prestations. À cela s’ajoutent des conditions d’enseignement indignes et un sous-encadrement pédagogique chronique. Cela aboutit à des situations de désespérance, à des drames humains, comme celui d’Anas, autant de cris de détresse que vous ne pouvez ignorer» a expliqué Pierre Ouzoulias (FG/PC) pour lequel « à la jeunesse qui veut se cultiver, vous renvoyez le message détestable qu’elle n’est qu’une charge qu’il faut alléger».

    «Depuis plusieurs années, les gouvernements qui se sont succédé veulent répondre à ce problème. Nous avons supprimé la cotisation de sécurité sociale, 217 €, payée par les étudiants à la rentrée. Il y a deux mois, nous avons augmenté les bourses de 46 M€, désormais payées à date, le 5 du mois, voire par anticipation en début d’année, pour les étudiants qui ont pu constituer leur dossier. Évidemment, il faut poursuivre ces progrès et mieux faire connaître les quelque 50 dispositifs d’urgence qui existent, pour éviter des drames comme celui qui vient de survenir» a t-èil répondu en s’interrogeant «Le Crous de Lyon était-il informé de la situation de ce jeune ? L’enquête administrative en cours le dira".Mais mieux, il assuré que « La concertation autour du revenu universel d’activité vise aussi à repenser l’accompagnement " 

  • 4 ANS APRES LES ATTENTATS DU 13 NOVEMBRE, VANVES SE SOUVIENT ET S’INQUIETE

    Beaucoup de vanvéens se souviennent de cette nuit d’effroi vécu voilà 4 ans, et de ce matin du 14 Novembre lorsqu’ils se sont réveillés, s’ils avaient dormi, car certains avaient des proches dans Paris ce soir là,  et se sont rendus compte qu’ils avaient frôlé le drame. Encore aujourd’hui, beaucoup vivent très mal cet anniversaire faisant remonter en surface des peurs et des inquiétudes, surtout parmi les victimes et les proches. Le Conseil de Paris, mardi matin, a voté à l’unanimité  un vœu pour la création d’un «lieu mémoriel»  qui rappellera le souvenir des 130 victimes dans la Capitale et à Saint Denis autour du Stade de France. Différents lieux vont être proposés aux deux associations, 13 onze 15 et Life for Paris, avec l’accord des maires d’arrondissement concernés, des études de faisabilité plus poussées (…) seront menées une fois l’implantation arrêtée. Il comprendra un «jardin du souvenir, accessible aux victimes et à leurs familles, mais aussi à tous les Parisiens» avec un monument qui permettront de «rassembler, témoigner et garder la mémoire des victimes» et «devront aussi jouer un rôle pédagogique et être un lieu de vie en hommage à toutes les victimes des attentats»  .

    Tous les vanvéens se souviennent de cette soirée terrible, surtout s’ils regardaient le match de football France-Allemagne, puis zappaient sur les chaînesd’infos. Les riverains de la rue Larmeroux et Raymond Marcheron avaient tous été réveillés ou sursauté en fin de soirée en entendant  ou en voyant ses véhicules toute siréne hurlante qui ont traversé Vanves en direction de Paris, sûrement le GIGN ou le RAID.

    Bernard Gauducheau, maire de Vanves, était sur le pied de guerre dés le petit matin, comme ses collègues, présidant une cellule de crise dés 8H en mairie, avec l’ensemble des chefs de service, afin de mettre en place les mesures appropriées à la situation  «d’état d’urgence» déclarée par le président de la République, les prévenir qu’ils étaient tous d’astreinte, et de les appliquer dés 9H. Ainsi dés 10H, les joggeurs et promeneurs du parc F.Pic, ont entendus les gardiens siffler sa fermeture, les gardiens du PMS A.Roche ont commencés à fermer tous les équipements, pavillon des Sports, courts de tennis et terrains de boules lyonnaises, l’école de Tennis  et des cours de danse étant arrêtées et annulées, même s’il y a eu, à un moment donné, hésitation à cause de contres-ordres ou d’instructions mal interprêtée. Seuls les matchs et rencontres étaient annulées, pas les entrainements individuels. Toutes les manifestations, toutes les soirées   ont été ainsi annulées jusqu’au 19 Novembre, que ce soit le théâtre ou le cinéma Le Vanves. La plupart des lycéens se sont retrouvés devant des grilles closes le samedi matin. Le marché de Vanves était resté ouvert, contrairement aux marchés parisiens, surveillé étroitement par la police municipale. Les drapeaux étaient en berne sur tous les bâtiments publics. Même la campagne électorale pour les régionales a connue une trêve, sans aucun militant tractant aux abords du marché, tractage et boîtage aux lettres ayant été reporté au Mardi suivant tout au moins chez Les Républicains dont la permanence était resté-ouverte. 

    Deux jours plus tard, le 16 Novembre, une  minute de silence à midi était respecté sur le perron de l’hôtel de ville de Vanves lundi dernier, ainsi qu’ au lycée Michelet, au LEP Dardenne, au collége St Ex et dans les écoles vanvéennes qui avaient ré-ouvertes. 4 ans plus tard il reste des aménagements provoqués par Vigipirate qui pedurent comme la sécurisation des équipements municipaux dont le PMS, des abords des écoles et des créches où il est interdit de stationner, des manifestations et animations municipales avec présence de vigiles et barriérages des sites… et des signes, comme ses vanvéens qui craignent un retour des attentats avec ce conflit entre la Turquie et les Kurdes qui a pour conséquence de libérer de dangereux terroristes que les turcs laissent s’échapper pour faire pression contre les européens