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ville de vanves - Page 470

  • VOILA CENT ANS A VANVES : La grippe «espagnole», plus meurtrière que la Guerre 14/18 et le coronavirus…pour l’instant

    L’épidémie de Coronavirus rappelle un triste événement survenu voilà prés d’un siécle : La grippe de 1918, nommée à tort « grippe espagnole », parce qu’elle aurait rendu gravement malade le roi Alphonse XII d’Espagne, qui a été plus meurtrière que la guerre 1914-1918 : 20 à 40 millions de morts, 30 millions selon l’Institut Pasteur, voire 100 millions selon certaines réévaluations récentes.

    Elle serait la pandémie la plus mortelle de l’histoire avec les 34 millions de morts (évalués) de la peste noire, due à une souche (H1N1) particulièrement virulente et contagieuse de grippe qui pourrait bien être une forme de peste. Les journaux français parlaient donc de la grippe espagnole qui faisait des ravages en Espagne sans mentionner les cas français qui étaient tenus secrets pour ne pas faire savoir à l’ennemi que l’armée était affaiblie, la censure en limitant les échos. « Cette mauvaise grippe ne nous empêche pas de goûter avec joie, le plaisir des beaux communiqués de victoire, mais nous subissons tous, plus ou moins, les contrecoups de cette épidémie ! » écrivait le journaliste Jean Bernard dans la Vie à Paris en Octobre 1918 qui citait alors un parisien : «Je la connais, la grippe, elle est vêtue de bleu horizon, et a une permission de dix jours !»

    D’ailleurs les premiers cas de grippe espagnole seraient apparus dans les tranchées, en France, en avril 1918, les premiers frappés étant des soldats britanniques stationnés dans les environs de Rouen. Il y eut effectivement des morts dus à une épidémie de grippe particulièrement contagieuse, mais les conditions d'hygiène des tranchées étaient amplement suffisantes à transformer une grippe des plus banales en maladie mortelle.

    Les hypothèses sur l'origine géographique de la grippe de 1918 sont multiples mais toutes convergent vers une même région : le Nord-Est des États-Unis d'Amérique, dans la région de Boston, premier lieu semble-t-il où la grippe devint mortelle, vers la mi-septembre 1918. Le virus aurait atteint les États-Unis par le biais d'un bataillon américain revenant de la région de Canton qui se trouve en Chine ( ?) vers une base de Boston. Le virus aurait alors muté pour devenir plus mortel (pour 3% des malades, contre moins de 1/1000 pour les autres épidémies de grippe). Elle se transforma alors en pandémie, à travers l’Europe, puis dans le monde entier par ses colonies. «La guerre a été un facteur favorable de propagation du virus car il y avait de nombreux déplacements avec des troupes, des permissionnaires ou encore des prisonniers. La grippe a aussi atteint des populations qui étaient affaiblies en raison du conflit», estime Anne Rasmussen, historienne. «Mais cette épidémie a aussi fait des morts dans des pays qui n’étaient pas en guerre».

    Les populations européennes, affaiblies par quatre ans de guerre et de pénuries, subirent des pertes plus grandes encore que celles des États-Unis. La France, à elle seule, subit quasiment autant de pertes que l'ensemble des États-Unis : 408 000 morts contre 549 000 aux USA, dont Guillaume Apollinaire et Edmond Rostand. En l’espace de quelques mois, elle se transforme en effet en pandémie. Après l’Europe, elle touche le reste du monde en trois différentes vagues. «Elle a fait quasiment le tour du globe. Très peu de régions ont été épargnées. Elle a même touché des îles ou des zones reculées. Ce qui caractérise cette grippe c’est vraiment sa globalisation et sa virulence exceptionnelle » résume l’historienne.

    À l’automne 1918, le pic est atteint en France. Les journaux en font désormais état dans leurs colonnes. «En présence de la recrudescence sensible et signalée des cas de grippe dont certains prennent un caractère de gravité du fait des complications broncho-pulmonaires, M. Albert Favre, sous-secrétaire d’État à l’Intérieur, a récemment adressé à tous les préfets des instructions pour prévenir ou combattre avec efficacité la maladie du jour» explique en Octobre le Journal Le Temps. A Paris, le balayage à sec dans les rues ou le secouage des tapis est interdit. Les lycées sont fermés pour une quinzaine de jours, mais pas les salles de spectacles, les transports en commun continuent de circuler. Les hôpitaux sont sur-bouqués, les pompes funébres manquent de cercueils

    La Première Guerre mondiale a de toute évidence, favorisé le développement de cette pandémie d'autant plus que cette grippe «espagnole» était très contagieuse. D'une part, les populations civiles étaient beaucoup moins bien nourries que les soldats au front, d'autre part ces millions d'hommes jeunes et en bonne santé, dans les tranchées, n'étaient plus dans leurs champs pour cultiver la terre, d'où des pénuries alimentaires dont souffraient les populations. « Rien de comparable avec aujourd’hui : On est dans une situation qui est bien meilleure que celle de 1918-1919» assurait Serge Morand, spécialiste des maladies infectieuses t auteur de livre «Emergences des maladies infectueuses» : «Le Covid-19 n’est pas très contagieux, et surtout il est beaucoup moins virulent que le virus de la grippe saisonnière, qui est beaucoup moins virulent que celui de la grippe espagnole. La crise sanitaire actuelle n’est pas la conséquence d’une crise de violence, comme une guerre internationale ou civile» souligne-t-il. Pour cet écologue et biologiste de la santé, «une conjonction de facteurs entrait alors en considération : le confinement de nombreux malades ensemble et des populations particulièrement fragilisées après un conflit de grande intensité. Si similitude il y a, ce serait plutôt sur le plan économique : Une crise économique de grande ampleur (ndlr : crise de 1922-23 en Allemagne) a succédé à la crise de la grippe espagnole» rappelle-t-il

  • CORONAVIRUS A VANVES : LES PREMIERES HEURES D’UN CONFINEMENT HISTORIQUE

    Les vanvéens ont profité de leurs dernières heures de liberté pour faire des courses que traduisaient ses longues files d’attente devant les supérettes, les boulangeries, les pharmacies. Place de la République, la pharmacie de l’église n’a pas désemplie depuis Lundi, les entrées se faisant au compte goutte, n’ayant même pas le temps de ranger les cartons de médicaments livrés La boulangerie connaissait l’affluence d’un dimanche à la sortie de la messe, et des files d’attentes s’étaient étalés sur le trottoir devant le charcutier et la petite surface Bio c’est Bon. Les parents avec leurs enfants ont profité en milieu de matinée de la place de la République, le parc F.Pic ayant été fermé, jusqu’à midi l’heure du confinement, alors que s’étaient déroulées des obséques à l’église Saint Remy. Plusieurs commerçants annonçaient sur les réseaux sociaux les dispositions qu’ils avaient prises suite à la fermeture de leurs boutiques. Ainsi pour celles qui faisaient office de points de relais, les colis sont disponibles dans d’autres points relais ouvert, genre bureau de tabac.   

    L’après midi était impressionnante, personne dehors à quelques exceptions prés, des supérettes et magasins ouverts mais sans file d’attente aux rayons vides. Par contre à 20H, notamment sur le Plateau, beaucoup de vanvéens ont ouvert leurs fenêtres pour applaudi. Il s’agissait de rendre hommage et de soutenir le personnel soignant à la suite d’un mot d’ordre lancé sur Internet où il est demandé de réitérer ce geste chaque soir.  Le lendemain, c’est-à-dire mercredi, les premiers contrôles de police étaient effectués notamment sur le Plateau à Carrefour Market qui ouvre dorénavant à 10H et réserve la plage horaire 10H-11H aux seniors, personnes handicapés, femmes enceintes, et personnels soignants, et  dans le Centre Ancien, place de la République. Les habitants redécouvraient une ville sans ses bruits habituels, avec moins d’hélicopétes dans le ciel au dessus du Plateau, avec ses cloches, même lointaines que l’on n’entendait plus sonner dans le brouhaga urbain, ni le chant des oiseaux avec ce mercredi printaniers… Et au fur et à mesure de l’actualité, que beaucoup de vanvéens suivent bien évidemment, ils apprenaient que les chantiers du Grand Paris Expresse avaient été suspendu, avec ceux de la gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart. La cérémonie  à l’occasion de la journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie, et des  combats en Tunisie et au Maroc n’aura pas lieu aujourd’hui devant la stéle du rond pont Auguste Comte, ni la veillée de priéres prévue le 19 Mars au soir  avaient fait savoir les paroisses de Vanves dans un communiqué du pére curé Bertrand Auville.

  • LENDEMAINS DE 1er TOUR A VANVES : REPORT DU 2e TOUR ET SUSPENSION DE LA CAMPAGNE

    A Vanves, Bernard Gauducheau a frôlé l'élection dès le premier tour avec ses 47,23% tout comme Patrick Donath (UDI) d’une trentaine de voix  à Bourg la Reine avec 49,42% ; Patrick Olllier (LR) à Rueil où il lui manquait 142 voix, avec 49,26%,  Jean-Didier Berger (Libres !) à Clamart avec 45,87 % ; Jean-Jacques Guillet (DVD) à Chaville  avec 44,24 % ;  Kossowski (LR) à Courbevoie avec 45,39%. Il a expliqué au Parisien que « les consignes contradictoires du gouvernement ont augmenté le taux d'abstention » et « pénalisé une petite partie » de son électorat. Mais il a promis « qu’il prendra en compte le message qui nous a été envoyé par les électeurs».

    Du coté de l’opposition, c’est une autre vision qu’en ont les candidats qui retiennent que 53% des vanvéens ont voté contre le maire sortant : puisque Sévérine Edou (LREM) a obtenu 23,07 des voix, Pierre Toulouse (EELV) 22,31%, et  Boris Amaroz (PCF) 7% . Du coup, Vanves pourrait connaître une triangulaire, car Boris Amoroz ne peut passe maintenir puisqu’il n'a recueilli que 7,37 % des voix, le plaçant sous le seuil des 10 % obligatoires pour se présenter au second tour. Si généralement, les listes ont deux jours pour se livrer aux tractations, d’entre deux tours, elles disposent de plus de temps puisque le 2e tour a été reporté d’ici l’été, le premier ministre ayant proposé la date du 21 Juin aux différents partis et associations d’élus avec les nouvelles annonces du Président de la République lundi soir. Une décision rare sous la Ve République.

    Pour l’instant le maire sortant a suspendu sa campagne pour se consacrer à sa ville face à l’épidémie de coronavirus comme il l’a annoncé sur le site de la liste Vanves de Tête. Ainsi que la candidate Séverine Edou (LREM), Stanislas Guérini, délégué général de LREM ayant appelé tous ses candidats de suspendre leur campagne. «Avec l’épidémie de coronavirus, nous traversons une crise historique face à laquelle nous devons faire bloc, rester unis. Toute notre attention, toute notre énergie, doit aujourd’hui être tournée vers la bataille contre ce virus. Dans ce contexte, je demande à tous nos candidats de suspendre leur campagne» écrivait-il dans un mail adressé aux adhérent d’En Marche lundi dernier .