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DERNIERS JOURS DECISIFS AVANT UN RECONFINEMENT LE WEEK-END A VANVES ET EN ILE DE FRANCE

«Nous sommes sur le fil du rasoir. La situation hospitalière est préoccupante. Elle n’est pas corrélée à la situation épidémiologique, ce qui rend le pilotage difficile. Pour l’instant, on peut éviter de re-confiner l’IDF, mais nous n’en sommes pas loin» confiait Jean Castex premier ministre lors d’un déplacement en Seine Denis samedi dernier «"Le moment est venu pour envisager des dispositions pour la région francilienne. Des mesures du type de Nice sont sur la table". ajoutait il lors de l'entretien diffusé sur BFM hier soir. D’autant plus que la situation est préoccupante : Le taux d'incidence du Covid-19 dans la région a atteint le seuil limite de plus 404 cas, en moyenne, sur 100.000 habitants depuis le début de la semaine , fixé par Macron.

«Nous sommes sur une ligne de crête, la situation est complexe, tendue et a tendance à se dégrader nettement ces derniers jours en ÎDF» observait Jérôme Salomon, dimanche sur «BFM Politique». Dans ce contexte, «le confinement n’est pas tabou, le confinement n’est pas automatique, il doit être justifié» indiquait il  en précisant que «tous les outils étaient en permanence sur la table».

D’où la volonté du premier ministre de déployer les grands moyens en Ile de France pour l’éviter en commençant tout d’abord par accélérer les vaccinations : Aprés l’opération du  week-end des 6 et 7 Mars qui a permis de vacciner  52 500 personnes de plus de 75 ans, il en a de nouveau débloqué les 13 et 14 Mars,  25 000 doses supplémentaires qui sont venues s'ajouter aux 5.000 déjà prévues. «On dégraisse les doses au maximum» malgré les retards de livraisons des vaccins AstraZeneca, et maintenant sa suspension. . Ensuite le gouvernement mise sur la déprogrammation d’opérations et les évacuations sanitaires. Depuis lundi, 6 évacuations par jour ont lieu par avion, avec une montée en charge prévue en fin de semaine grâce à la mobilisation de  deux TGV médicalisés pouvant transporter 25 patients grâce à l’opération baptisé «charbon ardant» qui prend du plomb dans l’aile car les familles refusent

Mais  «la question est la suivante: avec tout ça, est-ce qu’on arrive à tenir?» commente un conseiller. Le chef de l’État pèsera le pour et le contre d’un éventuel confinement de l’IDF lors Conseil de défense sanitaire, qui doit se tenir aujourd’hui.  «Je pense qu'on n'évitera pas des mesures restrictives dans les jours qui viennent. Dire le contraire, ne pas les accepter, ce serait irresponsable» constatait Valérie Pécresse, présidente de la Région, en ajoutant : «Je ne m'y opposerai pas si ces mesures sont justifiées et proportionnées». Elle se dit même favorable au confinement «si la situation sanitaire l'exige, si des mesures de restriction supplémentaires sont nécessaires pour éviter la saturation des capacités hospitalières et sauver des vies» Une prise de position qui contraste avec Anne Hidalgo, maire de Paris qui  maintient sa position «contre ce confinement du week-end». La maire de Paris, préfère miser sur «une augmentation notable des vaccinations». Un confinement le week-end, «c'est très difficile et très lourd pour les Parisiens, qui vivent pour l'essentiel dans des appartements petits, sans balcon ou jardin extérieur pour pouvoir décompresser» argue-t-elle

Mais des voix s'élèvent , en province,  pour dénoncer un régime de «deux poids, deux mesures» : «La ligne du président reste la même» résume un ministre. «On tient le plus longtemps possible et on met le paquet sur la vaccination». Et si le gouvernement se donne autant de mal avec l'ÎDF  c'est parce que les enjeux économiques sont considérables. «C'est le poumon économique du pays» reconnaît un conseiller. «Cela a beaucoup compté dans la décision».

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