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ville de vanves - Page 143

  • LE PERIPH QUI DESSERT VANVES CELEBRE AUJOURD’HUI SES 50 ANS

    Cauchemar des conducteurs, le boulevard périphérique célébre ses 50 ans aujourd’hui, l’inauguration s’étant déroulé le 25 Avril 1973, présidée par Pierre Messmer premier Ministre. Une voie urbaine qui est devenue la plus empruntée d’Europe avec 1,2 million de véhicules par jour, dont 82% avec des automobilistes seuls au volant.

    Les réalisations vont s'échelonner de 1956 à 1973, représentant 17 ans de chantiers titanesques, trois milliards d’euros de travaux dépensés à l’époque. La décision de réaliser un premier tronçon  est prise le 23 Décembre 1954 :   elle concerne une section d'environ 6 km de la partie sud du Boulevard périphérique qui longe Vanves dont le coût est évalué à 5 200 millions. Elle figure dans le programme de démarrage de la tranche urbaine du Fonds Spécial d’investissement routier. Cette section doit s'étendre parallèlement aux boulevards militaires, de la porte de la Plaine (raccordement au boulevard Lefebvre, à proximité du par des expositions, au boulevard Masséna (raccordement à proximité du boulevard de la porte d’Ivry) En 1959, le Périphérique est définitivement inscrit au plan d'urbanisme directeur.

    La section comprise entre la porte de la Plaine et la porte d'Italie est le premier tronçon à être terminé :  Ainsi pour la partie sud après la section inaugurée en 1960, la section de la porte de Châtillon  à la Porte de Vanves est terminée en septembre 1962, celle de la porte de Vanves à la porte de la Plaine en novembre 1963,  Le périph présente une largeur d'emprise de 60 mètres avec trois chaussées : deux chaussées à grande circulation de 10,50 m de largeur chacune, séparées par un terre plein central  de 2 m et qui sont franchies dans les grandes artères radiales à niveaux différents et une chaussée de 12 m séparée des précédentes par un terre-plein planté d'arbres et destinée à la desserte des immeubles situés en bordure de la capitale, ainsi qu'à la canalisation vers les grandes artères radiales du trafic provenant des voies de la proche banlieue

    La section de la porte de Vanves à la porte de la Plain a entraîné le déplacement de cette dernière. Historiquement, elle se trouvait sur le boulevard Lefebvre au croisement avec la rue Ollivier de Serre.  Lors de la construction du Périph, elle a été déplacée dans le prolongement de l’avenue de la Porte de la Plaine à la bordure de Vanves dont elle constitue le principal accés avec la place des Insurgés de Varsovie aménagée au dessus de cette voie rapide.  Par la suite, les sections de la porte de la Plaine à la porte de Sèvres,  sont teminés en septembre 1964, celle de la porte de Sèvres à la porte du Point-du-Jour en septembre 1965, et celle de la porte du Point-du-Jour à la porte de Saint-Cloud en avril 1970

    Depuis, le Périph  a vieilli. Trop de voitures y circulent, il émet trop de pollution et trop de particules fines. Dans une agence d’urbanisme, on rêve de le fermer pour le transformer. Lors des dernières élections municipales parisiennes de 2020 de nombreuses propositions et prises de position sur l’avenir du périphérique, ont été exprimées : suppression, requalification en un boulevard avec feux, espaces verts, voies dédiées pour favoriser la mixité des modes. Ainsi la majorité (PS-PC-EELV) proposait la requalification du périphérique en boulevard urbain à l’horizon 2050, avec une circulation apaisée, des voies réservées pour le covoiturage, les transports en commun et les véhicules propres. La majorité présidentielle (Renaissance) proposait notamment une modulation de la vitesse en fonction des heures.

    Quant aux élus de droite, ils soutenaient majoritairement le projet de couverture du périphérique afin d’atténuer la rupture urbaine créée par l’infrastructure et de permettre la construction de logements. Certains élus du Modem proposaient la fermeture de certaines portes du périphérique.

    Gaspard Gantzer était le seul candidat à proposer la suppression totale du périphérique, en complément du développement de pistes cyclables à l’échelle du Grand Paris. «L’acceptabilité d’une mesure aussi radicale nécessite cependant une mise en place progressive sur un temps long et en concertation avec les habitants,  de politiques ambitieuses qui favorisent une sortie du modèle du tout-automobile et un aménagement du territoire permettant la transition vers des modes de vie plus durables et plus souhaitables» ont indiqués  6 étudiants de Master 2 Aménagement du Territoire et Urbanisme de l’Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne qui ont consacré une étude sur cette solution  à l’initiative du Forum Vies Mobiles auteur de nombreuses études sur la mobilité et notamment le Périph,

  • LES RENDEZ VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE DE VACANCES SANS MANIFS, NI GREVES

    Si le lycée Michelet traduit par ses ébulltions, le niveau de la contestation face aux projets gouvernementaux, la fréquentation  du marché de vanves permet de savoir si les vanvéens sont partis ou non en vacances. Car il est de tradition dans notre commune que ses habitants profitent  des week-ends prolongés et des vacances comme c’est le cas depuis samedi, avec un marché moins fréquenté qu’à l’habitude. Et ce sera le cas jusqu’au week-end prolongé du 8 Mai, avec la coupure du 1er mai où il est prévu une gtande manifestation contre la réforme des retraites, mais pas à Vanves. L’animation viendra plutôt de la Foire de Paris qui ouvre ses portes à la fin de semaine, avec son lot d’enbouteillages, de stationnement anarchique, même si l’accés d‘une partie des quartiers riverains sont réservés à ses habitants

    Jeudi 27 Avril

    A 10H au parc des Expositions : Ouverture de la 109e foire de Paris qui fait son retour aprés trois ans d'absence à cause de la pandémie Covid-19 avec 1250 exposants

    Dimanche 30 Avril

    A 11H30 devant la stéle du square de l’Insurrection : Cérémonie en hommage aux victimes de la déportation (sur la photo)

  • LE MINISTRE DE VANVES. GABRIEL ATTAL, A EU DROIT A SON CONCERT DE CASSEROLES

    Comme le président de la République, la première minitre, et d’autres collégues, Gabriel Attal a été accueilli vendredi dernier lors d’un déplacement à Pau, par une centaine de manifestants avec pancartes et casseroles, lorsqu’il s’est rendu  au poste frontière de Biriatou, après une viste au centre des finances et un dejeuner avec F.Bayrou et des élus à la villa Saint Basi’l en toute discrétion : «Je ne sais pas discuter avec une casserole, je sais discuter avec des gens» avait déclaré quelques plus tôt à Europe le ministre des Comptes Pulics. La veille, alors que le président Macron visitait une entreprise en Alsace, il avait déclaré que «ce ne sont pas les casseroles qui feront avancer la France même si on peut relancer massivement l'industrie de la fabrication de casseroles». En tous les cas une choseest sûre comme l’a assuré Gabriel Attal : « Je préfére un Président chahuté à un président planqué. On va continuer à se déplacer ! »

    Ainsi, frapper dans sa casserole, peut être un acte politique. C’est en tous les cas une tradition qui remonte au Moyen Âge, dans les campagnes où l’on tape sur des casseroles et des chaudrons hors des cuisines, sous les fenêtres de quelqu’un que l’on cherche à humilier. Un rituel appelé «charivari», sorte de «justice populaire qui concerne la morale domestique». Plus tard, en 1830, sous la Monarchie de Juillet de Louis-Philippe, les manifestants, des républicains, viennent taper dans des casseroles sous les fenêtres de préfets ou de députés jugés trop proches du pouvoir, ou encore d’élus corrompus. La pratique se raréfie ensuite avec l’arrivée du suffrage universel en 1848. Mais elle va revenir sous une forme différente, ailleurs dans le monde, et notamment en Amérique du Sud. : Dans les années 1970, le Chili connaît ses premiers concerts de casseroles, où les opposants au gouvernement socialiste de Salvador Allende, surtout des femmes aisées, dénoncent les pénuries alimentaires. Même méthode quelques années plus tard, utilisée par les classes populaires contre la dictature de Pinochet cette fois-ci. Plus tard, c’est en Argentine en 2001, mais aussi au Brésil en 2015, que la population use du bruit pour se faire entendre. Enfin, en France pendant la campagne présidentielle, c’est François Fillon,  empêtré dans le Penelopegate qui ne peut plus se déplacer sans être accueilli par un concert de casserole.