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ville de vanves - Page 1368

  • SES DERNIERS JOURS A VANVES AVANT LA TOUSSAINT

    La communauté de Simon de Cyréne est en deuil depuis Lundi. Elle a perdu l’une de ses membres, Corinne,  que tout le monde avait surnommé « Coco », bien connue de certains commerçants du quartier chez qui elle venait régulièrement avec son compagnon Kefren. Elle avait certes  des difficultés de vision, n'en regardait pas moins la TV très proche de l'écran, trop au goût de son compagnon  Elle n’en gardait pas moins son bon sens,  ramenant à la raison son compagnon lorsqu'il s'énervait.  Lorsqu’elle venait au Relais de Vanvres , elle aimait déguster une bonne soupe, quelquefois un steak frites comme Kefren. Tous les deux avaient été interviewé et pris en  photo dans le Parisien (« La maison des intouchables réunit valides et handicapés ») lors de l’inauguration de cette maison d’accueil en Juin 2012. C'est un personnage de cette communauté qui s'est éteint à cause d'une mauvaise épathite.  Ses obséques se dérouleront demain à 11H au prieuré des Bénédictines, entouré par ses deux communautés des soeurs et de Simon de Cyréne.

     

    Pendant ce temps là, la vie continue : Le  restaurant Les Platanes soutiendront les Bretons dans leur lutte contre l’écotaxe en ayant prévu aujourd’hui, dans son menu du déjeuner, des choux farcis. L’UDI Vanves devrait ouvrir bientôt une permanence pour les municipales dans la petite boutique à l’entrée de l’espace Chenel rue Jean Bleuzen. Et bien sur, il ne s’est pas déroulé un mois sans que l’un des grands concessionnaires (eau-gaz-electricité) n’intervienne bd du Lycée dont la chaussée vient d’être refaite, pour préparer une tranchée, provoquant quelques embouteillages, sans d’ailleurs – très curieusement – les précautions de sécurité habituelles.

  • BILAN D’UN MANDAT SUR LE LOGEMENT : VANVES NE S’EN SORT PAS TROP MAL !

    Vanves au Quotidien poursuit sa série d’articles sur le bilan de l’équipe municipale avant les Municipales de 2014, à partir de son programme municipal pour 2008-14,  axé autour de 3 grands objectifs : Vanves Agréable, Vanves Vivante et Vanves Solidaire. Dans le cadre de Vanves Solidaire l’un des objectif poursuivi était d’assurer une solidarité active au cœur de toutes les étapes de la vie grâce à 7 séries d’actons dont « se loger grâce à un habitat diversifié et de qualité ». Un théme de très grande actualité avec la loi ALUR de Cecile Duflot qui souhaite aboutir à des PLU et des PLH intercommunaux, le SDRIF (schéma Directeur de la Région Ile de France) qui veut densifier la pêtite couronne avec la construction de 70 000 logements par an, la loi sur la Métropole du Grand Paris qui devrait enlever aux maires leurs compétences sur les permis de construire et PLU…

     

    Un  sujet qui n’a cessé de  faire débat entre la majorité et l’opposition municipale tout au long de ces six dernières années. Et dernièrement lors du débat sur le PLH de GPSO au cnseil municipal. LePS, favorable à ce PLU, avait insisté  sur l’importance d’un parcours résidentiel pour accompagner les vanvéens, le taux de 25% de logement sociaux inscrit dans la loi Duflot sur le logement, la territorialisation des objectifs qui impliquera des investissements en équipements. Tout en restant vigilant sur le projet du terrain Aristide Briand avec 100 logements dont 25 sociaux. Les verts considérent que l’effort pour le logement social est limité à Vanves, alors que beaucoup de logements se construit. Si Vanves dispose de 23% de logements sociaux, c’est grâce aux congrégations religieuses, au Rosier Rouge avec son projet d’extension (100 logements), mais pas à la ville. La Majorité insiste sur le fait que la crise du logement ne sera pas résolue à Vanves. Elle ne peut pas faire autant qu’elle le souhaite, mais ne s’en sort pas trop mal, notamment en matière de loghement socuiaux (23,6%) Elle s’inquéte de la volonté des pouvoirs publics de mettre la main sur les attributions de logements et de dépouiller les maires de leurs pouvoirs en matière d’urbanisme en les empêchant ainsi d’être les gardiens de l’équilibre de leurs communes

     

    Dans le programme 2008-14 (en gras) de la Majorité municipale :

    7) Se loger : un habitat diversifié de qualité

    - Favoriser la mixité de l’habitat (logements sociaux, intermédiaires et privés)

    Le parc privé comprend 11 011 logements, selon les derniers chiffres datant de 2010, 724 transactions se sont effectuées (6,6%) dont 290 dans l’ancien (2,9%) et 409 dans le neuf et 25 dans des maisons anciennes. 7 copropriétés bénéficient d’un accompagnement de GPSO représentant 3900 logements.

    Le parc social est constitué de 2975 logements sociaux(23,68%) dont 588 sont réservés à la ville, 683 sont gérés par l’OPH92 qui a fait de très nombreux travaux de réhabilitations ses dernières années, mais le plus grand nombre l’est par le Logement Francilien (1065 logements), avec 13 autres SA HLM : Toit et Joie (219),  Batigere (190 logements),  SNI (142), 3 F (131), Osica (108), Sabliere (98), Antin résidence du groupe Arcade (77), EFIDIS (76), Moulin Vert (75), Sogemac (64),  MFRP (30), SFL (14), OPIEVOY (3)

    Les constructions se sont raréfiés ces dernières années à Vanves : 394 logements ont été construit entre 2000 et 2009 dont 40 ont commencé en 2000, 13 en 2001, 54 en 2002, 12 en 2003, 156 en 2004, année où furent lancé de nombreux projets (Îlots République/Vieille Forge, de la poste place de l’Insurrection, rue de l’Eglise/Gaudray, Louis Blanc/Antoine Fratacci),  7 en 2005, 46 en 2006, 21 en 2007, 14 en 2008 et 31 en 2009,  soit une moyenne de 39 logement par an. Vanves contribue pour 3% de la construction récente sur le territoire de GPSO.

    - Plan Local de l’Habitat (PLH) d’Arc de seine

    Le Conseil Municipal du 6 Février 2013 a donné un avis favorable au PLH (Plan local de l’Habitat) de GPSO (Grand Paris Seine ouest) qui a remplacé Arc de Seine. Il  prévoit la construction de 90 logements par an à Vanves , soit plus du doublement du rythme constaté sur les années précédentes, sachant que des projets d’une capacité de 439 Logements ont été recensé sur la durée du PLH  avec un potentiel de 84 logements en diffus. Les logements  sociaux représenteraient 145 logements soit 28% de la construction neuve

    Parmi les projets recensés permettant d’arriver à 439 Logements : Le projet pour étudiants-jeunes-travailleurs-malades et familles de malades du Rosier Rouge (112 logements), le 39 Sadi Carnot (50), le 28 René Sahors (30 dont 8 sociaux), le 25 R.Coche/V.Basch (5), les terrains de la CPAM et de la CVS du CG92 A.Briand/R.Coche/Diderot (100 dont 25 sociaux), à l’angle Issy/Pruvot (30), à l’emplacement du garage, au 16 Marcheron (29), au 21 Coche (17), par OGIC,  au 19 A.Briand (63) à l’emplacement de l’ancienne imprimerie par MARTEK Promotion 

    - Extension de l’Opération Programmée de l’amélioration de l’habitat (OPAH)

    Vanves est l’une des 5 villes de GPSO a avoir mis en place une opération qualité de l’habitat pour lutter contre l’habitat indigne pour une durée initiale de 3 ans (2007-10)/ Elle  a été prolongée jusqu’en Septembre 2011. Son périmétre dans le centre  ancien couvrait 129 immeubles et 913 logements privés de plus de 15 ans  dont 60% étaient occupés par leurs propriétaires, 40% par un ménage locataire. L’objectif était de traiter 235 logements soit plus de 1 logement sur 4. L’équipe de suivie du PACT 92 a reçu plus de 1 156 sollicitations, sur les 375 permanences tenues. Plus de 169 visites ont eu lieu dont 96 visites techniques préliminaires, 41 visites-conseils ou de repérages et 7 visites-conseils avec prescriptions architecturales.

    60% des travaux menées ont été des ravalement d’immeubles (121 dont 35 ont entrainés un surcoût architectural), 42 ont concerné une sortie d’insalubrité et la suppression du risque d’accessibilité au plomb, 23 des travaux d’adaptation aux PMR…sachant que concernant les parties privatives, plus de la moitié étaient des réfections partielles (électricités, plomberie, étanchété…), pour un montant total de travaux représentants 1 652 700 € qui ont reçu 403 aides pour un montant de 541 515 € dont 43 % supporté par l’ANAH (234 896 €), 28% par GPSO avec la ville (149 036 €), 25% par le Conseil Général des Hauts de Seine (134 288 €),   3% par le CIL prêt 1% (18 000 €), 1% par la Région ( 5025 €).

    - Création et rénovation de logements sociaux

    La ville compte 23,6% de logements sociaux. Elle devrait atteindre 25% de logements sociaux (notamment avec le projet du Rosier rouge et le terrain A.Briand).  Depuis 2002, elle a réalisée 120 logements sociaux passant de 22,6 à 23,6% . GPSO soutient les bailleurs privés et publics en subventionnant leurs travaux de construction de logements neufs (750 logements sociaux créés depuis 2011) et de réhabilitation (671 logements réhabilités dans le parc privé depuis 2011).

    - Lancement de deux programmes immobiliers rues R.Marcheron et J.Bleuzen,

    L’axe J.BLeuzen-R.Marcheron-Larmeroux est devenu un pôle de construction avec plusieurs opérations inaugurées au cours de ce mandat : Le 36/42 Marcheron (4 Janvier 2012)où Cogedim a ouvert 2 résidences  étudiantes (Henri IV et le Paradis)  de 200 studios et les 30 logements qui l’accompagnent. Une très petite résidence  « Les Hauts du Parc » de 10 logements réalisé par EFFITEC rue Larmeroux le 18 Janvier 2012 après un très long processus contentieux,  administratif, commercial et de construction. Cette résidence est la plus petite de cette route départementale coincée entre les ateliers techniques de la ville et un immeuble construit par Bouygues,  avec sa petite façade de 10 m haute de 4/5 étages.  La résidence des Vallées (189 studios et appartements) et  du Coté 15éme (29 logements)  à l’emplacement de la caverne des particuliers le 14 Mai 2012. Et l’EPHAD construit sur une partie des terrains  des Jésuites de la Compagnie de Jésus situé au 15 de la rue Raymond Marcheron face au Commissariat (13 Mai 2013)

    Il  faut ajouter le  foyer de 43 logements construit à l’emplacement d’un entrepôt et d’un bâtiment d’habitation, à l’angle des rues Sadi Carnot/Danton (27 Janvier 2010). Et l’installation résidents dans le nouveau immeuble « Le Clos Saint Remy » à la place de DEF Incenduie durant l’été 2012. Par contre l’EPHAD construit sur une partie des terrains  des Jésuites de la Compagnie de Jésus situé au 15 de la rue Raymond Marcheron face au Commissariat a été inauguré le 13 Mai 2013 Il devait accueillir 24 résidents permanents ainsi qu’une chambre de convalescent et deux chambres d’hôtes.

    Un autre axe autour de la rue A.Briand a vu se développer de nombreux  chantiers (5) qui sont  en cours : Ogic au 21 R.Coche, GFLBI au 20 R.Coche, Vinci sur l’ex-CAT (8-10 A.Briand), Areka à l’entrée de la villa des Matraits et  MARTEK Promotion à l’emplacement de l’ex-imprimerie (19 A.Briand)

  • PROJET D’ERP A VANVES RUE DE L’AVENIR : LES RIVERAINS CREENT UNE ASSOCIATION ET DEMANDENT AU MAIRE DE PORTER UN PROJET POUR LA VILLE

    Depuis la réunion publique du 3 octobre dernier sur l'installation d'un établissement destiné à recevoir du public dans la rue de l'Avenir, en l'occurrence d'un centre culturel et cultuel musulman, une association a été créée, Vanves-Avenir, dont les statuts ont été déposé le 13 Octobre à la Sous Préfecture d’Antony. Il s'agit d'une étape importante pour ses fondateurs, « dans la mesure où une association de quartier n'est apte à engager d'éventuels recours sur un permis de construire que si sa création est antérieure à l'affichage de celui-ci en mairie » indique Frédéric Perrin, son président qui a envoyé, à la mi Octobre (17 Octobre), une lettre ouverte adressée au Maire. « Un blog est également en cours d'élaboration, qui présentera les principaux aspects de Vanves-Avenir » annonce t-il.

     

    Evidemment Vanves-Avenir n’a rien à voir avec « feu » l’association « l’avenir de Vanves » créée notamment par B.Roche qui a beaucoup œuvré pour l’animation de la commune et réalisé dans les années 80, un livre (épuisé) sur « Vanves du Moyen Age à nos jours ». Là, il s’agit, tout simplement « d’établir des liens d’informations et d’entraide entre les habitants du secteur de la rue de l’Avenir », « de protéger le caractère d’habitat et pavillonnaire de ce secteur », « d’engager toute action, dans les limites fixées par la loi, pour s’opposer à toute opération immobilière qui aurait pour efet de détériorer le caractère de ces zones (construction d’immeubles, d’édifices à caractère public ou privé etc… », « de promouvoir auprès des pouvoirs publics toute action susceptible d’améliorer les conditions de vie de cette zone ».

     

    Frédéric Perrin annonce donc dans cette lettre la création de cette association, en revenant sur la tenue de cette réunion publique du 3 Octobre dernier qui « a permis à tous de prendre conscience de la mobilisation très forte de la rue et des alentours sur les sujets qui touchent à son avenir, et du fait que nous habitons un quarrier ouvert, multi-culturel et multi-cultuel au sein duquel le débat, l’échange et le partage sont réels ». Réunion qui a permis d’apprendre que « ce projet d’intérêt collectif – un  centre culturel et cultuel musulman -  pourrait au regard du PLU s’affranchir des régles du COS et que sa surface pourrait ainsi atteindre 300 m2, soit un quasi-doublement par rappport à un projetd’habitation qui se développerait sur le même terrain. Comme la surface du projet, notre inquiétude n’a fait que redoubler » indique t-il en annexant à son courrier un comparatif des 3 ERP cités par le Maire (Centre de l’ACCIV, Panopée et futur Conservatoire) lors de cette réunion : « seul le projet de la rue de l’Avenir fera face à la conjonction de trois difficultés : environnement pavillonnaire dense, difficultés de circulation et de stationnement » précise t-il en ajoutant que « cette rue est très sonore, sa configuration en caisse de résonance (rue étroite et bâtiments hauts) amplifiant les moindres de bruit de voisinage ou de passage »

     

    A ses yeux « le projet du 14 rue de l’Avenir a semblé encore mal défini par rapport aux réglementations des ERP. Le risque évident pour tous est que ce  projet devienne rès vite exigu, au regard des besoins de la communauté et du succés grandissant que rencontre « Tous ensemble » auprès de la communauté musulmanr vanvéenne et limitrophe ». Et de prévenir : « Tout semble réuni dans ce projet pour qu’en raison de contraintes objectives et factuelles du terrain et de son positionnement dans l’une des rues les plus étroites de Vanves, l’installation d’un ERP quel qu’il soit, créée inévitablement des troubles de stationnement, de circulation et de voisinage ingérables pour tous à plus ou moins long terme. Le passage prochain de la rue de l’Avenir dans le domaine publix entraînera certes des travaux de réfection de la rue (enfouissement des réseaux aériens, rénovations des canalisations enterrées…mais ceux-ci ne résoudront pas les problèmes structurels de cette rue et des problèmes liés à la présence d’un ERP. Les tentations seront grandes  de déplacer des nuisances causées par une mauvaise adéquation d’un projet à son environnement vers le terrain de l’intolérance. C’est exactement ce que nous craignons et voulons éviter ».   

     

    Les responsables de cette association demandent au maire de « porter un projet pour la ville au sein duquel la communauté musulmane de Vanves aura toute sa place et un lieude culte adapté, et d’entendre les inquiétudes des riverains de la rue de l’Avenir », en revenant sur son argumentation faisant état de son impossibilité d’interférerdans le cadre d’un strict projet de droit privé : « La mobilisation  du 21 Septembre et la réunion du 3 Octobre, le civisme de chacun lors de la réunion, les enjeux que le succés ou l’échec d’un projet indispensable et raisonné de centre culturel et cultuel musulman sur Vanves, tendent à démontrer au contraire qu’il s’agit d’un projet d’intérêt général impliquant la ville et pas seulement d’un simple transaction de droit privé. Il est bien du ressrt du maire de faire en sorte que l’exercice du culte pour chacune des religions représentatives présentes dans sa vile se fasse dans les meilleures conditions ».