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ville de vanves - Page 1209

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 17 – LA MUTATION DU TERRAIN MILITAIRE EN LOTISSEMENT

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der ». Le Blog revient sur un site vanvéen qui accueillait à cette époque « l’un des plus importants dépôts d’uniformes de l’armée française », rue Larmeroux, avec les bâtiments de l’habillement ou de l’intendance des Armées. 100 ans plus tard, il a laissé place à un nouveau quartier avec 300 logements, une école maternelle, le garage et les ateliers municipaux dont l’aménagement sur 2,5 ha,  avait été lancé voilà 30 ans par Gérard Orillard, maire RPR (1980-1990) qui signait le 1er Mai 1985, le protocole d’accord avec le ministère de la Défense et différents constructeurs.  

    L’armée aura été finalement présente à Vanves pendant 80 ans, avec ses magasins généraux de l’habillement et des docks du Service de Santé des armées qui s’y étaient installés en 1904, 10 ans avant la première guerre mondiale. Situés quai d’Orsay, ils  devaient s’installer le long de la rue d’Issy et du parc de la propriété des Condés (Lycée Michelet), sur les terrains de l’ancienne ferme impérial,  alors que le bd du Lycée n’existait pas encore. Eugéne Baudoin, maire de Vanves  (1896-1900) réussissait à dissuader les autorités militaires de faire ce choix là, en proposant un autre terrain, le long de la rue des Vinaigriers (rue Larmeroux), plus favorable  - un terrain de 70 000 m2 au lieu de 16 500 m2 - et moins coûteux, - le métre carré coûtait 6 à 8 frs au lieu de 15 à 20 frs -  en insistant sur l’avantage d’être proche de la voie ferrée. Son rôle pendant la guerre 1914-18 a été crucial comme l’a raconté ce blog, comme l’ont découvert les vanvéens avec ce panneau de l’exposition consacrée à Vanves pendant la guerre 1914/18 ou dans la plaquette éditée par la ville 

    Dés 1978, l’armée annonçait son intention de déménager pour regrouper ses services de l’habillement et de l’intendance dans des locaux plus modernes et plus fonctionnels à Bretigny. Les négociations furent longues et difficiles tout d’abord à cause du ministère de la Défense qui proposait des conditions de ventes particulières et difficiles à accepter : Les militaires demandaient une indemnité de reconstitution au lieu d’un prix normal de vente, une façon comme une autre de financer  le déménagement et les nouveaux locaux. Ensuite à cause du ministère de l’éducation nationale qui avait préempté le terrain pour y construire un IUT dont la municipalité ne voyait pas l’utilité puisque Sceaux et Chatenay en accueillaient déjà. « Il n’était pas question de laisser l’Armée se débrouiller tout seule avec un promoteur privée. Il n’y aurait pas eu dans ce cas là, de logements sociaux » expliquait Gérard Orillard qui avait été chargée par André Roche, avant de lui succéder, de suivre de près les négociations, sachant que la ville ne pouvait pas se rendre acquéreur de ses terrains  dont le prix dépassait les 18 millions de frs de l’époque.

    Après de laborieux marchandages et négociations (1981-83), l’Education Nationale renonçait à son IUT, et l’Armée acceptait de revenir sur sa proposition initiale, en deux temps, d’une part en acceptant celle de la ville d’une opération mixte d’habitat :   1/3 sociaux construit par une société d’HLM (la Seimaroise),  1/3 armée pour loger ses officiers  (la SNI)  et 1/3 privé par un promoteur privé (la SINVIM) sur 2 ha. D’autre part, en accceptant de geler le prix du terrain à la signature du protocole alors qu’elle demandait de bénéficier d’un délai de 2 ans entre cette signature et l’évacuation définitive des bâtiments. Le protocole prévoyait la cession des 5000 m2 restant à la ville pour y transférer le garage et les ateliers municipaux dans un hangar qui sera réhabilité, et y construire une école maternelle de 6 classes. La première pierre des logements était posé le 28 Novembre 1987, celle de l’école le 2 Novembre 1988 qui accueillait ses premiers éléves à la Rentrée 1990. Le chantier du nouveau lotissement touchait à sa fin, à la Rentrée 1989, avec l’installation de ses premiers habitants notamment dans les immeubles de la SNI inaugurés le 13 Octobre 1989 ainsi que le chantier de réhabilitation du hangar où s’installaient dés Octobre 1989 le garage et les ateliers municipaux.    

  • UN EVEQUE ET DES RELIQUES A VANVES : LES CATHOS VANVENNES CELEBRENT LA SAINT REMY ET L’ANNEE DE LA VIE CONSACREE

    La Communauté catholique vanvéenne va vivre un événement particulier en accueillant pendant les quatre premiers  jours de la semaine prochaine,  les reliques de Sainte Thérése avec celles des époux Martin (parents de Sainte Thérése), du 19 au 22 Janvier 2015, à Saint François, à Saint Remy puis chez les Bénédictines. Rappelons que Vanves avait accueilli les 19 Et 20 Mars 2010 les reliques du curé d’ars devant lesquels 53 jeunes de 5éme de Vanves e de Malajoff avaient fait leur profession de la foi del’Eglise.   Mais auparavant, ils accueilleront dimanche, Mgr Aupetit, l’Evêque de leur diocése des Hauts de Seine qui célébrera la messe solennelle de la Saint Remy à 10H30, les rencontrera autour d’un verre vers 11H45. 

    UN EVEQUE EX-DOCTOR

    C’est pratiquement un altoséquanais qu’accueilleront les vanvéens Dimanche. Nommé par le pape François, Evêque du diocése de Nanterre (Hauts de Seine) le 4 avril dernier, Mgr Aupetit, Evêque auxiliaire de Paris,  prenait ses fonctions le 4 Mai et succédait ainsi à 3 Evêques :  Mgr Delarue,  Favreau et Daucourt qui venaient tous de province.   Agé de 63 ans, il a connu les Hauts de Seine, pas comme prêtre, mais comme médecin généraliste à Colombes (1979-90), avant d’entrer au séminaire en 1990, d’être ordonné prêtre en 1995 et de remplir tous ces ministéres à Paris qui lui ont permis d’acquérir « une riche expérience humaine, professionnelle et pastorale ». Ce 4éme évêque du Diocése de Nanterre, est un homme d’église aux fortes convictions. Il  a participé à la manif pour tous et a exprimé, sans détours, son opposition à l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples homosexuels : « Une loi a pour vocation de s’appliquer à tous et donc d’être universelle. Il ne convient pas, qu’au nom d’un individualisme exacerbé, on crée une loi pour chaque catégorie de personnes. Sinon, pourquoi pas la polygamie? L’inceste? L’adoption d’un enfant par un frère et une sœur ? ». Il ajoutait que «l’homoparentalité est une inexactitude», puisqu’il y a toujours un père et une mère».

    Récemment, il rappelait  que « la procréation médicalement assistée qui, originellement était destinée à remédier à l’infertilité d’un couple et qui, même dans ce cas, n’allait pas sans poser de problèmes, devenait une grave injustice quand elle servait à faire de l’enfant un obscur objet de désir pour combler toutes les frustrations et tous les manques ». Quant à la GPA, « c’est-à-dire la question des mères porteuses, outre qu’elle instrumentalise le corps de la femme, elle introduit un trouble majeur dans la filiation lorsque le pauvre enfant, en grandissant, ne saura plus qui est vraiment sa mère, entre celle qui lui a donné son visage (la donneuse d’ovules), celle qui l’a porté et mis au monde ou celle qui va l’éduquer. On remplace l’acte d’amour par une éprouvette et le papa et la maman par des éducateurs que l’on croit plus spécialisés. Le père a fait place à l’expert. La procréation a fait place à la production déniant à l’enfant ses droits légitimes d’être élevé par son père et sa mère ». Il quittera Vanves aptrés déjeuner, pour  animer  d’ailleurs l’après midi à Boulogne, une conférence débat sur les enjeux et les perspectives de la démarche du synode des familles 

    LES RELIQUES VOYAGEUSES

    Dés le lendemain, Vanves accueille, dans le  cadre de « l’année de la vie consacrée », les reliques de Sainte thérese de l’enfant Jésus, devant lesquelles les vanvéens pourront, pendant 4 jours, venir prier, contempler, réciter prières et chapelets. « Les chrétiens sont toujours allés prier sur les lieux des martyrs, ces hommes et ces femmes qui ont donné leur vie jusqu’au bout pour Jésus Christ. Et l’Eglise a toujours eu en vénération et gardé précieusement les reliques des saints, c’est  à dire les restes d’hommes et de femmes, chrétiens, baptisé qui ont suivi et aimé le Christ jusqu’au bout » expliquent des spécialistes  « Et si nous venons vénérer les reliques de Ste Thérése ou de Louis et Zélie Martin, c’est tout simplement pour rende grâce pour ce que l’Esprit saint a fait de beau dans leur vie et qui a illuminé toute l’église. C’est l’occasion à côté d’un saint, de prier tout particulièrement en cette année dela vie consacrée pour tous ceux qui offrent leur vie au Seigneur » ajoutent les organisateurs vanvéens de ce qu’ils appellent « La neuvaine à Sainte Thérése » à l’occasion de la venue des reliques de sainte Thérése de Lisieux qui parcourent le monde depuis 1997 sans discontinuer.

    Les demandes ne cessent de parvenir des quatre coins du monde et pas seulement de l’étranger à la direction des Pèlerinage de Lisieux depuis que le recteur de l’époque avait proposé, à l’occasion du centenaire de sa mort, le 30 Septembre 1997, que le reliquaire contenant les ossements de la sainte soit exposé, dans trois grandes villes qu’elle avait visitées lors de son pèlerinage à Rome : Lyon, Paris, Marseille, où l’événement remporta un succès totalement inattendu. 1200 personnes pour une simple veillée à Fourvière ; 50 000 en quelques jours à Marseille ; des milliers dans les grandes paroisses de Paris. Ensuite, ce fut l’effet  « boule de neige ». La demande d’un Père Abbé Bénédictin pour son propre monastère (Notre-Dame de Fontgombault) déclencha une visite dans près de 150 monastères de 42 diocèses de France. Des passionnés de Thérèse en Belgique, Allemagne et Italie, firent sortir les reliques de l’hexagone. Plus de 50 pays sur les cinq continents ont été visités depuis.

    DES RELIQUES MAGIQUES

    Des paroisses et des communautés en France désirent ainsi vivre des temps forts, stimulés par la présence de celle que Pie XI proclama « patronne universelle des missions » le 14 décembre 1927, à l’égal de saint François-Xavier. Les « rêves » les plus fous de la jeune carmélite semblent se réaliser : « Ah ! malgré ma petitesse, je voudrais éclairer les âmes comme les Prophètes, les Docteurs, j’ai la vocation d’être Apôtre... je voudrais parcourir la terre, prêcher ton nom et planter sur le sol infidèle ta Croix glorieuse, mais, ô mon Bien-Aimé, une seule mission ne me suffirait pas, je voudrais en même temps annoncer l’Évangile dans les cinq parties du monde et jusque dans les îles les plus reculées… Je ne compte pas rester inactive au ciel, c’est mon désir de travailler encore pour l’Église et pour les âmes ». Désir semble-t-il, pleinement réalisé, depuis 1997

    Bien au-delà de la présence des reliques, les gens font la véritable rencontre d’une sœur, d’une amie, à qui ils peuvent tout confier, d’une remarquable médiatrice qui leur révèle le Visage du Christ : « Thérèse est maîtresse de vie spirituelle par une doctrine, à la fois simple et profonde, qu’elle a puisée aux sources de l’Évangile sous la conduite du Maître divin et qu’elle a ensuite communiquée à ses frères et sœurs de l’Église d’une manière très convaincante » écrivait Jean Paul II. « La présence de Thérèse a permis ce qui ne se réalise que fort rarement : la participation vibrante à un même événement spirituel de personnes et de milieux très différents, avec souvent la présence de personnes qu’on ne voit pas habituellement dans les églises. Certaines ne l’ont plus fréquentée depuis des années, d’autres n’ont pas la moindre idée de ce qu’était la foi. Le sacrement de la réconciliation est revalorisé, l’Eucharistie célébrée, le Saint-Sacrement adoré » notait un témoin de ces voyages à travers l’hexagone.

     

    LE PROGRAMME A VANVES

    Lundi 19 Janvier à Saint François

    A 19H30 : Messe pour les Familles

    A 20H30 : Conférence du pére Ollivier Ruffray sur les époux Martin

    Mardi 20 Janvier à Saint Remy

    A 18H30 à Saint François : Temps de prière avec les enfants

    A 19H30 de Saint François à Saint remy : Procession des Reliques

    A 20H15 : Messe

    A 21H : veillée de prière et de louange

    Mercredi 21 Janvier au monastère Saint Bathilde

    A 15H de Saint Remy au monastère Saint Bathilde : départ des reliques chez les Bénédictines

    A 16H  : Temps de prière avec les sœurs

    A 18H30 : Vêpres suivi de la messe (19H15) et d’un temps de priére (20H)

    A 20H30 : Consférence sur la spiritualité carmélitaine par le pére Sylvain Lamerand chapelain au sanctuaire (sur la vie et l’œuvre de Saint thérése et la spiritualité du Carmel).

    Jeudi 22 Janvier au Monastère Saint Bathilde

    A partir de 7H15 : Parage de la vie monastique avec Sainte Thérése qui, enfant, a été à l’école des Bénédictines , et découvrir la vie monastique à la lumière de la régle de Saint Benoit

    A 16H : Rencontre autour de la vie consacrées avec un temps de témoigne et d’échange. Chaque personne ou communauté du diocése est invitée

    A 17H30 : Vêpres

    A 20H : Eucharistie suivie d’un temps de louange et de méditation

  • LES JOURS D’APRES L’ATTENTAT CHEZ CHARLIE HEBDO : A VANVES, LES LYCEENS DE MICHELET « ONT ETE REMARQUABLES ! »

    « Les lycéens de Michelet ont été remarquable individuellement et collectivement » pour Bernard Gary, proviseur du lycée Michelet qui revient  sur la façon dont la communauté scolaire de Michelet a vécu les événements tragiques de la semaine dernière

    « Les élèves étaient tous bien informés, émus, à telle enseigne que le Mercredi soir, ils m’ont dit qu’ils avaient l’intention de se regrouper Jeudi matin, de faire un rassemblement pacifiste et paisible dans la cour des pyramides. Dés 7H du matin, nous sommes allés à leur rencontre, car ses lycéens qui arrivent si volontiers une minute avant les cours, ce matin là, étaient très nombreux dés 7H. Nous avons beaucoup écouté, discuté, et nous avons réussi à les convaincre que rester dans la cour des Pyramides, en lien direct avec l’extérieur, était quelque peu menaçant. Ils nous ont écouté et se sont rendus dans la cour des Tilleults, côté parc, protégé par les bâtiments scolaires. La plupart des éléves sont montés en classe, car, par ailleurs, nous avions décidé, avec les enseignants, de modifier le déroulement des cours et de parler avec eux, afin qu’ils expriment leurs incompréhensions, leurs craintes, leurs doutes. Nos cours se sont transformés de façon systématique, y compris au collége, en échanges, étant entendu qu’il ne s’agissait pas de forcer les éléves à parler s’ils n’en avaient pas envie, mais qu’il n’était pas question de continuer comme si de rien n’était » raconte Bernard Gary,proviseur du lycée Michelet qui a invité ceux qui voulaient rester dehors, à échanger avec leurs camarades moins bien informés qu’eux, « car tous ne le sont pas comme eux, afin d’alerter tout le monde sur ce qui se passait ». Les riverains comme les passants, ont pu s’apercevoir que les lycéens avaient mis des affichettes sur les grilles d’entrée « Je suis Charlie ».

    La tuerie de Montrouge qui est intervenue à quelques kilométres du lycée, durant cette matinée, a provoqué le confinement de cet établissement scolaire comme beaucoup d’autres dans le secteur. «  Nous avons reçu de la préfecture, la consigne de ne laisser sortir aucun élève sous aucun prétexte. Nous avons commandé, en catastrophe, aux boulangeries 1000 sandwichs, parce qu’il s’agissait de nourrir les élèves externes qui n’étaient pas prévus à la demi-pension. Cela nous a donné l’occasion de poursuivre le débat. A l’heure de la récréation de 10H, les élèves voulaient sortir sur le parvis pour fumer, puisque c’est interdit dans l’établissement. Là encore, ils ont accepté d’y renoncer, en restant dans l’enceinte de l’établissement en comprenant bien que si quelqu’un tuait des innocents à quelques centaines mètres, ce n’était pas une bonne idée d’aller sur le parvis. D’autant qu’au moment où nous leur parlions, personne ne savait où était le tueur et qu’il aurait pu très bien passer devant le lycée ».

    Comme prévu, comme dans tous les établissements scolaires de France, un rassemblement a été organisé à midi dans la cour des Tilleuls, avec éléves, professeurs, personnels, tous les élèves étant très attentif, lorsque le proviseur leur a parlé, lu quelques strophes d’un magnifique poéme d’Aragon de 1944, « la rose et le réséda », en phase avec l’actualité qui résume bien ce qui se mobilise tant de monde aujourd’hui, et qui commence par « celui qui croyait au ciel, celui qui n’y croyait pas ». Il leur a parlé des valeurs de la République, « de ne pas avoir peur »  et que « c’était la dignité qui devait l’emporter ». Tous ont  respecté une minute de silence, des prépas aux petits du collège, dans un silence impressionnant et tous spontanément, se sont mis à chanter la marseillaise. « Un moment très émouvant » pour le proviseur et son équipe. « Ils se sont comportés avec beaucoup de dignité. Je les ai trouvé remarquable individuellement et collectivement. A la fin, comme ils pouvaient sortir, puisque la Préfecture nous avait fait savoir que le confinement n’était plus à l’ordre du jour, et sous forme de clin d’oeil, je leur ai indiqué qu’on avait 1000 sandwichs à leur disposition. Tous sont restés pour grignoter et ont continué d’échanger »

    Leurs réflexions étaient liés pour une bonne part à l’émotion, les discussions tournaient beaucoup autour de la laicité, du « tu ne tueras point », « comment peut on en arriver à des extrémités pareilles », des réflexions très généreuses sur « il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier », « il ne faut pas s’en prendre aux musulmans, ils n’y sont pour rien », « J’ai des copains musulmans, ils sont aussi choqués que moi ». Beaucoup de question sur « qu’est-ce que l’on pourrait faire individuellement et collectivement pour réagir, et essayer de faire en sorte que cela ne recommence pas » dans le lycée, et à l’extérieur, avec  bien sûr,  la marche républicaine qui était prévu ce fameux dimanche 11 Janvier. Beaucoup de lycéens s’étaient donnés rendez-vous sur le parvis, pour y aller ensemble. « La communauté scolaire en est ressorti renforcée, content de pouvoir compter sur l’autre, d’avoir pu échanger de façon libre avec les adultes. Tout le monde était assez fier de ce que le Lycée a fait dans son ensemble » constatait le proviseur. Une semaine après, les lycéens continuent à en parler beaucoup car ils sont branchés sur les chaînes infos, avec les obséques à Jérusalem, dans la cour de la préfecture de police de Paris, les discours des uns et des autres… « Mais, ce qui est rassurant, je ne sens pas de peur chez les élèves, juste une prise de conscience qui a été celle à l’image des adultes, et quelque chose de précieux : Ces événements ont soudé les élèves et les adultes. Une atmosphère assez apaisée mais déterminé régne dans ce lycée ».    

    Evidement, le renforcement du plan Vigipirate a changé beaucoup de choses dans la vie quotidienne de la communauté lycéenne. « Nous avons évidement renforcé les mesures de précautions à l’entrée du lycée, tout en sachant bien que le mur du Bd du lycée est interminablement long et qu’on n’a pas les moyens humains de le surveiller. Les sorties scolaires sont interdites, ainsi que les voyages par avion et train. Nous avons été obligé d’annuler et de reporter les journées portes ouvertes destinées aux élèves qui se préparent aux grandes écoles et qui devaient avoir lieu samedi dernier et samedi prochain. D’autant plus que nous invitons beaucoup de familles sans savoir qui va venir, puisque les invitations sont adressées aux autres établissements, certains venant du bout de la France. Le Carrefour des Métiers qui doit se tenir le premier samedi de Février n’est pas sur de se tenir »