Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ville de vanves - Page 1041

  • PLATEAU DE VANVES EXCLU DE LA REDUCTION DE 3 A 2 COLLECTES ORCHESTRE PAR GPSO

    « Plusieurs Vanvéens du quartier du Plateau nous ont interpellé sur un soi-disant projet visant à diminuer de trois à deux tournées le ramassage des ordures ménagères dans les zones d'habitat collectif à l'identique de ce qui existe déjà dans les zones pavillonnaires. Cette diminution d'une tournée mettrait en difficulté un certain nombre d'immeubles collectifs (règles d'hygiène pour les gardiens et risques sanitaires, encombrement des locaux poubelles et vide-ordures...). Cette compétence relève de notre E.P.T. GPSO » indiquait Valérie Matthey (PS) qui n’a pu obtenir à ce jour confirmation de la part des services de GPSO que ce projet ne verrait pas jour : « Pouvez-vous nous confirmer Monsieur Gauducheau qu'aucun projet ne vise à changer le rythme et le nombre de tournées de ramassage d'ordures ménagères dans notre ville et que le plan des collectes restera identique à celui mis en œuvre actuellement » a t-elle demandée mardi dernier lors du Conseil Municipal. Bernard Roche l’a rassuré puisqu’il n’en est rien : « Afin d’étudier les marges de manœuvre possibles pour rationaliser le coût du service de collecte GPSO vient de lancer une étude qui intègre notamment l’hypothèse d’une diminution du nombre de collectes des ordures ménagères.L’hypothèse étudiée est un service de deux collectes par semaine au lieu de trois actuellement sur toutes la Commune. Cette étude a toutefois exclu la zone du Plateau, quartier de grands immeubles collectifs, qui resterait en collecte d’ordures ménagères trois fois par semaine.Afin d’avoir une information complète sur ce sujet il convient de préciser que la ville d’Issy-les-Moulineaux applique depuis 15 ans et sans difficulté une fréquence de deux collectes par semaine sauf dans les secteurs très denses (quartier des Epinettes) ».

  • L'UN DES PLUS ANCIEN AGENT COMMUNAL DE VANVES, GENEREUX ET PLEIN DE BONHOMIE, PART CE SOIR A LA RETRAITE : PATRICK POTTIER

    Patrick Pottier, gardien de l’école Marceau part à la retraite avec cette fin d’année scolaire. Il devrait y avoir  beaucoup de monde ce soir dans ce préau de l’école avec son épouse la Baronne, Eric, Frank, Valérie leurs enfants, les amis et fidèles avec des élus, des agents communaux comme lui, des directeurs et des professeurs d’écoles, peut être des élèves pour une fête familiale et conviviale. Vous rendez-vous compte, l’un des plus anciens agents communaux, en tous les cas gardien d’école,  part à la retraite après avoir travaillé sous 4 maires, de nombreux DGS, sans compter les directeurs (5 au total) et enseignants de l’école  Marceau et surtout tous ces écoliers, 900 au total. C’est aussi une mémoire de la ville, qui s’en va vivre dans l’Yonne, au même titre que les Grivillers, Sauvin, Bienfait parti à la retraite mais aussi Olivia, Evelyne, Valérie, Sylvie, Florence,  Pascal, Eric, Boule etc….qui sont encore présents à la mairi 

    « Je suis arrivé à la mairie grâce à Iréne Chiesa, alors maire adjoint chargé du personnel communal, alors que Gérard Orillard était maire, et Serge Beauville secrétaire général de Mairie (les DGS n’existaient pas encore). Et je me suis retrouvé tout de suite gardien d’école à Marceau. Je remplaçais le couple Spideri qui était à ce poste depuis l’ouverture de l’école en 1974/75 » se rappelle t-il. Avec quelques infidélités durant ces 30 ans, son épouse le remplaçant alors à la loge de gardien : Il a ainsi été pendant un an gardien du parc F.Pic, a assuré la sécurité à l’entrée du Centre Administratif après les premiers attentats à Paris, et même la protection jour et nuit du char qui a porté le cercueil du Général de Gaulle à Colombey le jour de ce funérailles, exposé devant l’hôtel de ville, à l’occasion d’une grande exposition célébrant les 100 ans de sa naissance à l’automne 1990.  Il a même été chassé de sa loge, à cause d’un incendie accidentel (courcicuit) et éloigné pendant presque un an tout en assurant le gardiennage de l’école.

    « Pendant ses 30 ans, j’ai vu passer 5 directeurs d’écoles, 900 enfants  qui ont fait toute leur scolarité (6 ans) et que j’ai revu comme parent maintenant accompagner leurs enfants. J’ai  vu ce quartier énormément changer,  avec ce  square  du Général de Gaulle aménagé à la place des écuries pour les chevaux d’Hachette et le café d’Annie Thoine. Et j’en ai vu des hommes politiques invités par nos élus pour des réunions dans ce préau qu’ils apprécient tous, Nicolas Sarkozy qui est venu deux fois, précédé des démineurs lorsqu’il était ministre de l’intérieur,  Charles Pasqua bien sûr qui était là à l’inauguration de ce square, Jean Pierre Soisson alors député maire d’Auxerre (pas loin de  Coulangeron où je vais m’installer) » se souvient il.

    Mais ce dont tout le monde gardera comme souvenir, c’est son accueil, sa bonhomie, sa gentillesse, sa gaieté et sa joie de vivre, sa générosité  qui fait que son appartement était tout le temps ouvert, au grand dam de la baronne qui souhaitait, à un certain moment, retrouver sa tranquillité, diner calmement. A ces petits cafés pris après déjeuner, avant de retrouver le bureau, ses repas à l’heure du déjeuner où chacun apportait quelque chose… Didier Morin  tout comme Serge Beauville se souvenant bien où trouver certains chefs de services lorsqu’il y avait urgence. Mais à cette époque, le travail était  fait ! Dans la convivialité, ce qui s’est un peu perdu. Et cela ne veut pas dire que c’était mal fait, bien au contraire !  Avec des extras sans demander des heures supplémentaires. « Mais tout cela est fini ! Les mentalités ont changé ! » constate t-il. Et ces après-midi crêpes les jours d’élections où beaucoup d’élus passaient à la loge.. L’un d’entre eux  s’est mal terminé, ce fameux 18 Juin 1995 : Il s’était cassé le pied, mais était allé voter quand même. Et Didier Morin avait été battu de deux voix aux élections municipales par Guy Janvier. Sans parler de ses problèmes de cœur…non pas avec sa femme…qui battait la chamade et ont inquiété tous ces fidèles amis.  

    L’une des preuves de tout cela, ce fut cette période où Vanves organisait des carnavals, tout le monde était mobilisé jusqu’au gardien de l’école Marceau, son épouse travaillant avec le maire adjoint Jean Louis Lelarge, au service Animation. Ils ont même créé le cercle des Cents qui a été à l’origine de la braderie au parc F.Pic qui a été repris le Syndicat d’Initiative en 2001 parce qu’il devenait trop lourd à organiser, organisé la nuit de la belote pendant les « 24H en boule » de la section boules lyonnaises du stade de Vanves pour le téléthon. Tous ces souvenirs vont remonter dans la mémoire des vanvéens présents ce soir à Marceau et dont le rappel rend hommage à tous ces communaux qui travaillent pour la ville, et qui, à l’époque, participaient à l’animation de la commune au même titre que les associations et les citoyens vanvéens, parce qu’on reconnaissait leurs efforts et on les respectait leur contribution au bien être de la commune. C’est pourquoi, ce soir, il y aura beaucoup de vanvéens qui viendront le remercier pour ces bons moments passés grâce à lui, et peut être les continuer du côté de l'Yonne..

  • LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES CHOISIT LEGENDRE IMMOBILIER POUR CONSTRUIRE UNE RESIDENCE SUR L’ANCIEN TERRAIN DU CONSERVATOIRE

    Le paysage urbain devant l’hotel de ville va être complétement modifié à l’occasion de la vente des terrains occupés par le Conservatoire de musique avant son déménagement à l’ODE rue de Solférino et du pavillon en face de l’autre côté de la rue Guy Mocquet (au 22 rue Mary Besseyre) qui s’étend sur une parcelle à peu prés semblable. Le conseil municipal de Mercredi a déclassé et désaffecté cette emprise de 989 m2 occupé par une boutique d’OGF et le pavillon derrière, le pavillon à l’angle Mary Besseyre/Guy Mocquet et le bâtiment le long de ctte rue qui méne au monument aux morts. Et il a désigné. Le promoteur Legendre Immoblier a été désigné par ce Conseil Municipal pour édifier un immeuble de 2890 m2 sur 5 niveaux (Un rezdee chaussée et 4 étages)  34 logements (2384 m2) de 2 à 4 pièces avec un espace extérieur (terrasse ou loggia) , 506 m2 de local commercial et un parking de 36 places

    Il a été préféré à Accueil Immobilier, Axe Promoteur, Emerige , OGIC qui s’étaient portés candidats, même si c’est le projet le plus  dense et le massif des 5 proposés, à cause de son architecte contemporaine soignée, sophistiquée. Le bâtiment apparaît comme une masse de pierre sculptée en fonction de l’orientation,  associant matérialité de la pierre et légéreté de grands volumes vitrés,  avec des logements de 2 à 4 pièces, terrasses ou loggias avec des jardinières intégrés dés la conception du projet. Le rez-de-chaussée est entièrement vitré et toutes les façades sont revêtues d’une pierre de Bourgogne collée. Les menuiseries extérieures sont en aluminium et les garde-corps sont réalisés en verre. Le cœur d’îlot est traité en jardin aluminium et les gardes corps sont réalisés en verre. La touture-terrasse est végétalisé. Enfin, l’enveloppe du bâtiment avec des façades et toitures fortement isolées avec mur béton, menuiseries extérieurs à rupture de pont thermique et vitrage à faible émissivité.

    L’avis des riverains présents dans le public était très réservé, ainsi que ceux des élus de l’opposition. « Nous étions réservé sur ce projet en terme d’équilibre et decadre  de vie  de ce quartier Avec un prix de ventre de 76600 € le m2, cela signifie qu’un 2 pièces coutera au minimum 305 000 €. R+3 c’était déjà beaucoup dans cette zone, mais R+4 !  On n’est pas contre les projets immobiliers nécessaires pour le bon développement de notre commune. Mais dans un quartier pavillonnaire, cette construction parait démesuré et risque de dénaturer cette zone. On aurait pu penser que la ville préserve à ce quartier son caractère pavillonnaire. Notre crainte s’est amplifiée lorsque nous avons appris que la parcelle du 22 rue Mary Besseyre avait été vendue, par un particulier, à un promoteur immobilier. Nulle doute que celui-ci construira au maximum de ce que notre PLU permet, densifiant et faisant disparaître le caractère vert et arboré de ce quartier Mais, nous direz-vous, vous n’êtes pas responsable de la vente par un particulier de son bien, certes, mais vous êtes responsable de ce qui ce qui se fera sur la parcelle que la Ville vend» constatait Anne Laure Mondon (PS) en s’interrogeant sur les impacts  sur le stationnement, le dimensionnement de la voirie, sur les propriétés adjacentes en termes d’ensoleillement, de luminosité, de valeurs de leurs biens –  « de telles constructions seraient bien mieux ailleurs que là » - sur le devenir de ce quatrtier- « la mairie aurait pu en profiter pour réaliser un équipement  dont auraient profité les vanvéens (médiathéque du futur, maison des associations) » – et en demandant un projet plus concerté et plus rassembleur. Mais le maire avait déjà répondu à Lucile Schmid en considérant que « la vie associative ne se plaint pas de l’insuffisance de locaux. L’espace Giner répond bien à leurs demandes, et on a le théâtre, La Palestre, Latapie, Danton, l’Escal, les écoles…. ».

    « Vous nous proposer à nouveau de privatiser un terrain public, appartenant à la commune de Vanves et donc à tous les Vanvéens, à un promoteur immobilier. Évidemment, la politique de réduction de la dépense publique du gouvernement soit-disant socialiste, qui se traduit pour les communes par la baisse drastique des dotations, a entre autre pour objectif volontaire de pousser les communes à privatiser et vendre leurs biens et leurs terrains pour équilibrer leurs budgets » a constaté Bopris Amoroz  (FG/PC) en portant le débat sur  le logement social « dont la construction doit être une priorité, car elle contribue à améliorer le vivre-ensemble dans chaque quartier, dans la métropole parisienne » en mettant en cause de département a pris la décision de favoriser la construction sur les seules communes soumises à des obligations de rattrapage en application de la loi SRU; la région qui a  pris la décision similaire de limiter l’aide régionale à la construction aux seules communes dont le taux de logement social est inférieur à 30%. ; et le gouvernement qui n’engage pas de véritable politique de défense et de promotion du logement social . « Et qu’est-ce que vous nous proposez monsieur le Maire ? Vendre à nouveau des terrains municipaux pour une opération immobilière avec des logements à 7600 €le mètre carré .C’est autre chose que méritait ce terrain municipal ! »

    « Ce projet ne sort pas d’un chapeau. Il fait a l’objet de longues discussions ! On a le mérite d’être clair. La municipalité était très préoccupée par le devenir de ce quarrtier et ce qui pourrait être fait. Nous avions annoncé nos intentions de traiter de manière intelligente ce secteur pavillonnaire, en tenant compte de l’hôtel de ville, de ses jardins  Avec R+4 on apporte une réponse à minima face à la pression foncière et au gouvernement qui nous invite à faire plus. On a proposé aux riverains de se rencontrer, d’en parler et voir ce qu’on peut apporter comme améliorations » a répondu le maire en constatant qu’il y a une demande importante de logements. «Nous aurons une cinquantaine de nouveaux logements sociaux derrière le conservatoire et face au cimetière, deux résidences sociales  au Rosier Rouge (100 logements au total), 22 logements sociaux repris par Hauts de Seine Habitat à l’ange Avenue de la Paix et rue du Docteur Arnaud…" a-t-il indiqué en revenant au projet de Legendre Immobilier : « 30 logements, c’est 100 personnes. Cela ne va pas révolutionner ce quartier. On a fait le choix de la modernité et pas de pasticher l’hôtel de ville. Et on ne le remettra pas en cause » at-il prévenu. « Même le projet en face, à la place du paillon du 22 Mary Besseyre,  sur une parcelle de même taille, devrait être de même nature et du même gabarit. On ne veut pas spolier les propriétaires qui ont envie de vendre leur pavillon et de réaliser une opération immobilière. Il faut s’inscrire dans la durée » a-t-il conclut