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ville de malakoff - Page 3

  • LA GEOTHERMIE A VANVES : UNE OCCASION MANQUEE

    «La géothermie est l'un des atouts majeurs de la région Île de France en termes de diversification des ressources, en tant qu'activité locale et créatrice d'emplois et comme source d’énergie propre. D’autant plus que dans le sous-sol du sud parisien il y a une nappe à 80/90 degrés» constatait le SIPPEREC dans une étude consacré à la géothermie en recensant les opérations réalisées ou en projets : 4 doublets géothermaux au DOGGER et 4 réseaux de chaleur nouveaux (Arcueil/Gentilly, Bagneux/Chatillon, Rosny/Noisy le Sec/Montreuil, et Grigny/Viry Chatillon) représentant 40 000 logements et 100 000 personnes qui permettent d’éviter l’équivalent, en émission de CO2, de 40 000 voitures par an. Des projets sont en cours de lancement  et des études de faisabilité concernent Malakoff/Montrouge (92) à défaut de Vanves

    Le SIPPEREC a financé une étude sur un schéma directeur réseaux de chaleur dans les Hauts de Seine avec le département des Hauts de Seine, l’ADEME,  la Région Ile de France. Son objectif était d’aider les collectivités à réaliser un exercice de projection à l’horizon 2030 de programmation de travaux pour le raccordement de nouveaux quartiers à des réseaux de chaleur. Les Hauts de Seine compte une vingtaine de réseaux de chaleur. Des projets de réseaux sont en cours de développement à Asniéres, Nanterre, Rueil et Malakoff. «Une telle exploitation suppose toutefois des investissements financiers conséquents. Du coup, elle ne peut être envisagée que dans des secteurs à forte concentration de logements (au moins 3000 équivalent-logements dans un rayon de moins de 3 à 4 km). Les ensembles neufs construits dans le périmètre du réseau, s'ils sont équipés d'émetteurs basses températures, peuvent être chauffés sur les retours du réseau. La fourniture d'eau chaude sanitaire est une application complémentaire de la géothermie qui contribue à l'utilisation permanente de l'installation» explique t-on au SIPPEREC.

    Et c’est le cas du territoire de Malakoff qui dispose d’un potentiel certain en matière de géothermie de très basse, basse et moyenne énergies qui n’est pas exploité. «Nous travaillons sur ce dossier depuis plus un an et demi. L’étude de schéma directeur des réseaux de chaleur des Hauts-de-Seine réalisé par le SIPPEREC révèle un potentiel intéressant de production géothermique sur les territoires  de et autour de Malakoff. Notre territoire est très porteur dans ce domaine là. Comme il y a possibilité, nous étions décidé à y aller, car nous sommes une ville en transition (écologique et énergétique)» explique Jacqueline Belhomme (FG/PC) le maire de Malakoff.

     «Mais seul c’était impossible, il fallait pouvoir le faire avec d’autres villes».  L’accord s’est fait avec Montrouge – pas avec Vanves car sa municipalité craignait que les travaux se traduisent par de nombreux chantiers et tranchées  dans la chaussée, ce qui est toujours impopulaire, à la veille de municipales  – car le potentiel de logements raccordable existe (10 000) dont 6 à 7000 logements  à Malakoff en collectif, avec des écoles, des équipements sportifs, ces créches… ». De surcroît Malakoff disposait d’un  terrain disponible pour accueillir l’usine de production enterrée avec ses deux puits de forage, une pompe à chaleur pour faire remonter l’eau, ces installations techniques de distribution,  ce qui représente une parcelle de 5000/7000 m2 :  le stade Lénine prés de RFO, et de la station Malakoff-Plateau de Vanves de la ligne 13. Le projet devrait voir le jour en 2023 et le chantier commencer après les Municipales de 2020

  • HOMMAGE DE VANVES ET MALAKOFF A JEAN SILWA

    La ville de Malakoff a souhaité rendre hommage à Jean Sliwa décédé le 1er Aout dernier, dans la salle des fêtes, samedi dernier, en mémoire de cet ancien combattant, en y associant la ville de Vanves et l’Union Nationale des Combattants de la section de Vanves Malakoff dont il était fidéle. En présence des maires de ces deux villes de la famille, des dirigeants et porte-drapeaux l’UNC Vanves/Malakoff.

    Son fils comme un ancien combattant malakioffos ont rappelé, via une intervention et un diaporama remarquable, sa brillante carrière militaire avec différents campagnes : Algérie (Avril-Juillet 1951), Indochine (Juillet 1951-Septembre 1953), Maroc (Sud marocain) 1955, Algérie (Sud constantinois avec le 8éme marocain de Novembre 1955  à Mars 1956, Maroc (Territoire civil Mars 1956 à Septembre 1956).

    C'est au Maroc qu'il a été adjudant chef dans un régiment de goumier au Maroc. Ces soldats qui appartenaient à des « goums », unités d’infanterie légères de l’armée d’Afrique composées de troupes autochtones marocaines sous encadrement essentiellement français, se sont surtout illustrés lors de la Seconde Guerre Mondiale entre 1942 et 1945, puis en Indochine de 1946 à 1956. Le Maroc étant devenu indépendant, il revient en Algérie chargé d’administrer les communes musulmanes où il est l’adjoint de l’administrateur de Septembre 1956 à Août 1962.

    Il quitte l’armée avec le grade d’adjudant chef, s'engage dans la vie civile et va servir au mess dessous-officier à l’école militaire et devient premier adjoint du directeur. Il est ensuite nommé à la direction de ce mess des officiers de 1967 à 1974 où il part à la retraite durant laquelle il s'est consacré au monde combattant, président de l’union locale des anciens combattants et victimes de gfuerre de Malakoff, adhérant aux Médaillés militaires, à l’UNC. « Il était la mémoire vivante du monde combattants de notre commune présent à toutes les cérémonies, toujours prêt à s’investir pour le bien de tous ! »

  • MALAKOFF ADOPTE UNE DEMARCHE A L’OPPOSE DE VANVES POUR AMENAGER SON ENTREE DE VILLE

    «La démocratie n’est pas vaincue par le froid» constatait on Mardi soir à Malakoff, alors que la neige menaçait de retomber. Prés de 500 habitants, dont quelques vanvéens,  ont assisté à une réunion publique dans le préau de école Jean Jaurés,  consacré à l’aménagement d’un projet dénommé «la porte de Malakoff». Du jamais vu à Vanves, sauf du temps de projets comme l’îlot du métro, Cabourg au début des années 2000, et le lancement de la tour Triangle, un peu plus tard

    Il s’agit de la porte de Vanves derrière le Périphérique, côté Malakoff, autour cette tour de l’INSEE à la silhouette caractéristique qu’elle doit quitter au printemps, avec la faculté de droit, un gymnase et un groupe scolaire, soit prés de 14,5 ha. Il s’agissait pour la maire de Malakoff, Jacqueline Belhomme (FG/PC), en présence des maires du XIVéme et de Vanves, de présenter la démarche participative avec la population «pour imaginer un avenir, faire tomber des frontières, réaliser un beau projet pour l’entrée de Malakoff» comme elle l’a expliqué en ajoutant. «On ne veut plus travailler sans les uns, sans les autres. Face au  chamboulement institutionnel annoncé, on veut marquer  le coup. Les habitants nous l’ont dit : La ville nous appartient. Ne faîtes rien dans nous !».      

    Une démarche à l’opposé de celle adopté pour la porte voisine, Brancion qui a fait l’objet de l’appel à projet «Inventons la MGP» initiée par la Métropole du Grand Paris (MGP) avec Ville de Paris et Vanves, avec désignation par un jury – il n’y avait qu’un seul candidat -  le groupement Woodeum : Celui-ci a prévu une résidence (en bois) pour étudiants au dessus du Périph, pour jeunes travailleurs à côté etc…. Quant à la population, elle aura droit à une réunion publique de présentation du projet quand tout a été décidé et arrêté. Pour la future porte de Malakoff, rien de tel, même si sa municipalité a décidé de travailler avec un aménageur, Citallios, ex-SEM92,.«On sait que ce départ de l’INSEE est appétissant pour les promoteurs. On a dit non ! On préfére demander l’avis de la population, évaluer les besoins, se mettre en position de peser avec elle pour construire un vrai projet de ville qui corresponde à notre projet de société. On n’a pas de maquette, ni de plan, nous sommes vraiment en amont du projet» a-t-elle ajouté.

    D’ailleurs la ville a pris ses précautions en instituant un périmére d’études pour montrer qu’elle se préoccupait de l’avenir de ce quartier, en interconnexion avec Paris et Vanves. A la suite de cette réunion où se sont exprimés les habitants, seront organisés une balade-visite exploratoire du site, des ateliers thématiques et une réunion de travail… pour aboutir à une feuille de route établie avec les habitants que leur maire intégrera dans l’appel d’offres présentés aux équipes d’architectes. Intéressant comme démarche