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ville de vanves - Page 826

  • VANVES AU CŒUR DES FUSIONS RATEES ET DE LA PETAUDIERE SENATORIALE

    Le quotidien Le Parisien a résumé, hier, en une page, les événements survenus cet été 2017 dans les Hauts de Seine, en ne retenant sur le plan politique, que l’exécution par André Santini (UDI) de 5 de ses adjoints (4 LR et 1 UDI  historiques) accusés de n’avoir pas soutenus son candidat (Jeremy Coste) aux élections législatives. Mais il s’est passé d’autre chose sur le plan politique, notamment dans la 10éme circonscription du département des Hauts de Seine. Et notamment les fusions qui ont du plomb dans l’aile   

    Tout d’abord le projet de fusion des départements des Yvelines et des Hauts de Seine que suit de prés la vice présidente du Conseil Départemental représentant le canton de Vanves, Isabelle Debré, qui se heurte à l’hostilité du gouvernement. Le projet serait jugé comme «défensif» dans l’entourage du ministre de l’intérieur qui estime qu’il laisse de côté des départements comme la Seine Saint Denis par exemple et qu’il va «contre l’intérêt général». Patrick Devedjian (LR) président du CD92, a bien évidemment réagit : « Si on nous la refuse, j’irai sur le terrain du contentieux. C’est une décision qui sera difficile à expliquer. Il ne suffit pas de dire que c’est l’intérêt général, encore faut-il le prouver ».

    Mais ce n’est pas tout, car, il en est de même pour le projet de fusion Boulogne-Issy les Moulineaux : Mais là, c’est Pierre Christophe  Baguet (LR) maire de Boulogne qui aurait fait savoir lors d’un déjeuner en Juillet au restaurant La Manufacture,  avec André Santini, maire d’Issy les Moulineaux, auquel participait Bernard Gauducheau, maire de Vanves, qu’il n’en voyait plus l’intérêt, en faisant état de l’hostilité d’une partie de sa population des beaux quartiers boulonnais mais surtout des perspectives nouvelles ouvertes par les projets prévus sur l’ile Seguin.

    Ensuite, les sénatoriales du 24 Septembre où c’est la péteaudiére à droite avec pas moins de 3 listes LR, l’officielle conduite par Roger Karoutchi avec Isabelle Debré Vice présidente du Sénat, les dissidentes avec les maires conduite par Philippe Pemezec maire du Plessis Robinson et ses collégues Siffredi (Chatenay), Goueta(Colombes)… avec les jeunes de moins de 40 conduite par Ingrid Desmedt conseillére municipale de Levallois, et maintenant une quatriéme, des chefs d’entreprises conduite par Vincent Lepidi élu de Neuilly, qui vient de rejoindre le mouvement « Libres » fondé par Valérie Pécresse. ET tout cela pour 7 siéges dont 5 sont promis à la majorité départementale LR/UDI avec une liste UDI Conduite par Hervé Marseille,  LRM par André Gattolin (ex-EELV), PS par Xavier Iacovelli conseiller municipal de Suresnes et Premier Secrétaire fédéral PS 92, et Front de Gauche par Brigitte Gonthier-Morin

    Ainsi des élus de Vanves sont au coeur de cette Rentrée politique et institutionnelle avec un jeune député, Gabriel Attal (sur la photo avec des vanvéens sur le fameux banc de la place du VAL) qui a bien tiré son épingle du jeu durant ses cinq semaines de session parlementaire estivale, puisqu’il est classé parmi les 150 députés les plus actifs par le site « notredéputé.fr » et l’un des 5 snipers de l’Assemblée pour défendre le président Macron dans les médias par le Parisien. Et il accueille demain à 8H45 Christophe Castaner ministre des relations avec le parlement et porte parole du gouvernement, pour une visite de l’école Gambetta à laquelle participera Bernard Gauducheau, 

  • LA PHOTO DU JOUR A VANVES : ELAGAGE ULTRA RAPIDE

    Les deux arbres de la place du Val (place de Lattre de Tassigny) ont été élagé en moins d’une matinée vendredi. Il est vrai que leur feuillage était devenu massif, gênant les passants ou ceux qui voulaient profiter des terrasses des Toqués du Pain et du Relais de Vanvres. « la place du Val va bientôt être rebaptisé la place des Toqués ou la place Valérie et Christian » persiflait hier à midi un habitué du banc, à côté de la fontaine, qui craint qu’il ne disparaisse ou soit privatisé. En tous les cas, la vue est dégagée et ses commerces ont retrouvé un peu de lumière et de vision panoramique dont peuvent profiter leurs clients lorsqu’il ne pleut pas 

  • HISTOIRE DE LA GARE DE VANVES-MALAKOFF (Suite et fin) : l’ORIGINE DU PASSAGE DES REFLETS

    La création de ce passage piétonnier sous la voie SNCF ( sur la photo prise avant la construction d'Audiens ) est finalement liée au prolongement de la ligne 13 (issue de la fusion de l’ancienne ligne 14 – qui reliait les Invalides à la porte de Vanves – et de la ligne 13) jusqu’à Châtillon en 1976. C’était manifestement un souhait spécifique de la municipalité de Vanves, dans la logique sans doute de la demande (non aboutie) de 1924 de Frédéric Pic, mais elle n’y avait pas fait allusion dans ses démarches et ses délibérations

    Lors d’une réunion de concertation avec la RATP et les servies du préfet de région dès 1972 au sujet du projet de prolongement de la ligne de métro il avait été  simplement noté que « la municipalité de Vanves appelle l’attention de M. le Préfet de Région sur l’intérêt que présente la création d’un passage public pour piétons destiné à relier les secteurs de rénovation de Vanves et de Malakoff ». 3 ans plus tard, le conseil municipal du 12 juin 1975 votait une délibération se prononçant « pour la construction d’un passage souterrain (sous les voies SNCF paris-Montparnasse-Brest) devant permettre la liaison du secteur urbanisé de Vanves à la future station de métro Malakoff-Plateau de Vanves (ligne 14 prolongée) ».

    Ce jour là, avant ce conseil municipal, André Roche maire de Vanves avec son collègue de Malakoff, avait assisté à une réunion de la DDE desHauts de Seine avec les représentants de la SNCF, de la RATP et du STIF (STP à l’époque). Ils avaient arrêté le projet d’un passage public pour piétons, d’une soixantaine de mètres de longueur, et d’une largeur de 4 mètres, dans le prolongement de la rue Gambetta, pour un coût de 2,7 M€ assumé par la RATP (50%), le STP (37,50%) et la ville (12,50%), Malakoff refusant de concourir au financement (comme d’habitude). Une convention prévoyait de confier la maîtrise d’ouvrage à la ville qui confierait la maîtrise d’oeuvre à la SNCF. Mais la propriété de ce passage, son exploitation et sa police était aux mains de la commune de Vanves. « Inutile de faire des commentaires sur l’utilité que représentera pour la population du secteur nord de Vanves, la création de ce passage d’accès au métro. Cela n’a pas, en effet, à être démontré. C’est l’évidence même » constatait André Roche lors de ce conseil municipal  

    Il n’en reste pas moins qu’en 1975 la municipalité de Malakoff souhaitait que ce passage reste un «passage privé» ouvert uniquement aux heures d’ouverture au public de la future station de métro. Apparemment le maire de Vanves ne semblait pas en alors d’accord avec ce point de vue. Intéressant dans la mesure où plus de 40 ans après, c’est le maire de Vanves, depuis le réaménagement de ce passage des Reflets qui souhaite le fermer lorsque le métro ne circule pas (entre 1H et 5H30 du matin) et la maire de Malakoff qui ne souhaite pas sa fermeture la nuit. Pour une raison évidente : beaucoup de noctambules l’utilisent dans les deux sens  pour aller passer une soirée chez des amis, dans l’une et l’autre commune,  et souhaitent revenir chez sans faire un grand détour, comme c’est le cas pour la maire de Malakoff.