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ville de vanves - Page 49

  • APRES LE PROJET 360, VANVES S’APPRETE A INAUGURER LE FOYER HOSTA DE WOODEUM AU DESSUS DU PERIPH

    Le quartier du Plateau jouxtant le Périph et la porte Brancion prend forme avec l’inauguration 360 de l’immeuble de Mata Capital, et bientôt celle du foyer pour jeunes travailleurs de Woodeum au dessus du Périph : Hosta Résidence. Construite sur la dalle de franchissement déjà existante, la structure est intégralement en bois massif, un matériau choisi aussi bien pour sa légèreté que son aspect bas-carbone. Elle compte 114 logements, réparti sur 8 étages, avec des espaces partagés, dont certains sont visibles depuis le périphérique à travers une façade aux allures de vitrine. Deux commerces seront également installés en rez-de-chaussée.

    L’immeuble répond à des normes de traitement de l’air destinées à protéger ses habitants de la pollution atmosphérique générée par le périphérique. Une commission ECRAIN® organisée par l’ADEME et Ekopolis afin d’évaluer des projets de bâtiments sur le volet de la qualité de l’air intérieur, a réunie  le 4 avril dernier  pour la première fois dans les locaux de l’Établissement Public d’Aménagement Universitaire de la Région Ile-de-France (EPAURIF), une soixante de professionnels venus pour en apprendre davantage sur les enjeux de la qualité de l’air intérieur. Un enjeu crucial lorsqu’on estime que  l'exposition à la pollution dans les bâtiments non industriels, est  responsable de 20 000 décès prématurés par an en France.

    Le promoteur Woodeum et l’agence Hardel ont parlés « d’un projet d’une complexité sans nom », qui avait peu de chances de voir le jour alors que des associations, et notamment Agir sur le Plateau s’inquiétait des risques sanitaires, de pollution de l’air, de bruit. Woodeum a réalisé, à sa propre initiative, une étude d'impacts et s'est entouré des bureaux d’études experts Artelia et Numtec pour mener des mesures spécifiques, telles que la réalisation d'études sur site pour mesurer le niveau de Nox, et de particules en suspension et de particules fines dans l'air. Mais également, de simulations de l'écoulement d'air autour des bâtiments existants. Ou encore, une analyse sous forme de mécanique des fluides 3D de l'évolution des concentrations des polluants en hauteur selon chaque orientation de façades.   

    Et pourtant, grâce à un accompagnement soutenu en démarche ECRAINS®, le projet livré peut aujourd’hui se vanter d'offrir une QAI «3x supérieure à celle d’un bâti haussmannien sur un grand boulevard parisien », notamment grâce à un système de filtration moléculaire ainsi qu’une «double-peau » extérieure, avec menuiseries épaisses et espace tampon de 60 cm. «Pour le traitement de l'air intérieur, une ventilation à double flux avec un système de filtration à hautes performances a été intégrée dans la conception du bâtiment de manière à garantir la qualité de l'air intérieur et à ne pas exposer les résidents à la pollution, chose rare s'agissant d'un bâtiment résidentiel. Aucun logement n'est orienté directement vers le périphérique (côté ouest). La double peau vitrée joue son rôle dans la performance acoustique. Pour ce qui est du confort thermique, les concepteurs ont équipé les salons communs de brises soleil positionnés entre la première et la seconde peau vitrée. Les logements sont équipés d'un brasseur d'air et de stores extérieurs positionnés entre les deux peaux vitrées. Les jardins d'hiver des logements jouent aussi un rôle essentiel dans le confort thermique des résidents «puisqu'ils créent un sas ventilé naturellement au droit de chaque habitation»  rappelaient récemment les architectes de ce foyer

  • UN BALLON LABORATOIRE VOLANT AU SERVICE DU CLIMAT REVIENT DANS LE CIEL PARISIEN ET L’HORIZON DE VANVES

    Les vanvéens ont pu apercevoir à l’horizon au-dessus des toits des maisons et immeubles  vanvéens, ce ballon qui s’éléve du parc André Citroen  pour flotter dans le ciel parisien, après trois mois d’absence. C’est une nouvelle version du ballon Generali qui, comme sa version précédente, aura deux missions :

    Tout d’abord offrir une vue de la capitale à 150 mètres de hauteur. Capable d’embarquer jusqu’à 30 personnes en même temps, il permet d’admirer la vue sans bruit, en contact direct avec l’air. Une belle destination pour ses vacances de printemps, sachant que depuis son inauguration, en juillet 1999,  1 500 000 passagers ont testé l’expérience.

    Ensuite, il permet aux scientifiques d’analyser l’atmosphère. Sur sa nacelle, un instrument de pointe, le LOAC (Light Optical Aerosol Counter) permet de mesurer 24 heures sur 24 la quantité de particules fines, mais aussi l’ozone (grâce à un instrument du LISA) et le pollen. Des données qui permettent de voir que la pollution de l’air a diminué à Paris en l’espace de vingt ans.

    Selon l’Airparif, l’organisme chargé de la surveillance de la qualité de l’air en Île-de-France : «Les concentrations de dioxyde d’azote (NO2) - un gaz polluant qui aggrave notamment le risque de mortalité lié au diabète et aux AVC - ont baissé en moyenne de 45 % entre 2014 et 2024 (- 50 % entre 2004 et 2024). Les concentrations de particules fines (PM2.5), dont l’inhalation augmente le risque de maladies cardiovasculaires et respiratoires et impacte la santé périnatale, ont baissé en moyenne de 35 % entre 2014 et 2024 (- 55 % entre 2004 et 2024)» a rapporté l’organisme. «Les indicateurs d’impact sur la santé de l’ozone de basse altitude (O3) - nocif pour le système respiratoire - ont globalement stagné entre 2004 et 2024, avec des variations fortes d’une année sur l’autre en fonction des conditions météorologiques». Enfin, les décès prématurés dus à la pollution de l’air sont également en baisse : de 10 000 par an en Île-de-France en 2010 à 6 200 en 2019

    «Le Ballon Generali de Paris est un exemple unique au monde, réunissant science, pédagogie et émerveillement », estiment Jérôme Giacomoni et Matthieu Gobbi, co-fondateurs d’Aérophile qui ont annoncé un nouvel affichage pédagogique au service de la sensibilisation au réchauffement climatique sera dévoilé le 29 Avril, quelques mois avant les 10 ans de l’Accord de Paris sur le climat (2015), où les États signataires se sont engagés à limiter l’augmentation des températures à 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle (1850-1900).

    «Dix ans après la signature de l’Accord de Paris, l’urgence climatique n’a jamais été aussi pressante. Alors que le climatoscepticisme progresse et que les ambitions internationales vacillent, nous devons plus que jamais nous appuyer sur la science. Ce véritable laboratoire volant en plein cœur de Paris est une chance pour faire progresser la recherche de pointe sur le climat et la qualité de l’air. C’est aussi un outil précieux pour sensibiliser les visiteurs à la réalité des dérèglements en cours et à l’impératif d’agir» explique-t-on du côté de la ville de Paris

  • VANVES N’EST PAS LA SEULE COLLECTIVITE LOCALE A AVOIR VOTE UN BUDGET RESSERE

    Certains de nos élus vanvéens, ont participé la semaine dernière aux assemblées de collectivités qui soutiennent financièrement notre ville et votaient leur budget dans un contexte de fortes contraintes sur leurs ressources sous l’effet des mesures nationales de redressement des finances publiques et notamment d’une baisse importante des dotations perçues.

    Tout d’abord, la métropole du Grand Paris, le 7 Avril, qui s’attache à mobiliser prioritairement les moyens dont elle dispose en investissement au profit des projets portés par les maires de la Métropole dans le cadre des programmes qu’elle a mis en place (Fonds d’Intervention Métropolitain, Fonds Equipements structurants, Fonds d'Intervention Métropolitain de Soutien au commerce, à l'Artisanat et aux Services, Fonds Energie, Fonds Biodiversité, Innover dans la Ville, Plan Vélo Métropolitain …). L’une de ses actions phares, sera de participer via Seine Grands Lacs à la prévention des inondations en y consacrant 5,4 € par habitant

    Ensuite GPSO, le 9 avril qui a voté un programme d’investissement ambitieux, avec un budget d’investissement de 112 M€ pour 2025, dont 91 M€ de dépenses d’équipement et décidé de prendre en charge l’intégralité du Fonds de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC) supporté par ses 8 communes. Il continuera en 2025 de porter des projets structurants pour le territoire avec notamment :

    - la mise en place d’un plan de collecte des déchets alimentaires à grande échelle qui fait partie des premiers dispositifs déployés à cette ampleur en Ile-de-France : GPSO est ainsi la 1ere intercommunalité à proposer une collecte en porte-à-porte deux fois par semaine, au plus près des habitants (près de 80 % du territoire desservi au 31 mars 2025, et 100 % au 31 décembre 2025).

    -Le déploiement d’un marché global de performance énergétique pour l’éclairage public, visant à optimiser les consommations grâce à un éclairage plus sûr, plus économe et mieux adapté aux besoins des habitants : installation et maintenance d’un éclairage public 100% LED avec des solutions de télégestion avancées, fluidification du trafic avec des systèmes plus performants de signalisation lumineuse tricolore, etc.
    - Le réseau de transports locaux va connaitre une avancée majeure pour les 6 lignes de bus locales avec le verdissement progressif de la flotte de véhicules entre 2025 et 2027 que ne connaitra pas Vanves qui a décidé de supprimer sa navette municipale. Electriques ou hybrides, ceux-ci permettront une réduction de 91,44 % par an des émissions de gaz à effet de serre. De nouveaux outils numériques seront également proposés pour améliorer la qualité de service (suivi du bus en temps réel, plateforme objet perdus, information sur l’accessibilité, etc.

    Enfin, le conseil départemental des Hauts de Seine le 11 Avril qui va consacrer, pour la première fois, plus d’un milliard au budget pour les solidarités avec 1,6 milliard (64 % du budget de fonctionnement) pour financer la protection de l’enfance (243 M€), la petite enfance (32 M€), les politiques en faveur de l’autonomie des personnes en situation de handicap (229 M€ en hausse de 10 %) et des personnes âgées (167 M€) notamment dans le champ du maintien à domicile (83 M€) ou encore l’accompagnement personnalisé et le retour à l’emploi des bénéficiaires du RSA (203 M€). La réussite des collégiens reste une priorité avec 84 M€ pour les collèges et la restauration scolaire tandis que 52 M€ iront à la politique jeunesse en faveur du le bien-être et de l’épanouissement des 11-25 ans.

    550 M€ seront consacrés à l’investissement, soutenue par l’emprunt pour la seconde année consécutive (432 M€) qui permettra l’avènement de projets majeurs pour le territoire.  «Il s’agit de poursuivre la construction de collèges, d’équipements sportifs et culturels, d’améliorer nos voiries et infrastructures de transport, de renforcer le maillage des pôles sociaux et de poursuivre la transition écologique en vertu de notre Agenda 2030» 

    Enfin malgré le contexte contraint, le soutien du Département à ses trente-six communes reste indéfectible, avec une enveloppe contractualisée de 67 M€ pour leurs seules opérations d’investissement (26,3 M€ d’aides en fonctionnement) dont bénéficie Vanves.  « Face aux chocs qui percutent notre pays, le Département joue un rôle d’amortisseur social. Il a aussi, c’est moins connu, un rôle d’amortisseur territorial pour garantir la cohésion et la solidarité dans un département qui, comme le nôtre, est fait de contrastes » expliquait Georges Siffredi, président du département qui a décidé quelques mesures d’économies pour 33 M€ : « Comme je m’y suis engagé, je me suis refusé à la politique du rabot et aux coupes aveugles, et nous avons engagé un examen méthodique de nos programmes et de nos projets pour identifier nos marges de manœuvres, en gardant à l’esprit l’exigence du maintien de la qualité des services rendus aux habitants. Cela se traduit notamment par la suspension du festival Chorus, le recentrage du dispositif Pass+ sur les collégiens, la suppression de dispositifs qui venaient en doublon avec ceux de la Région ou de l’Etat, des mesures d’économies d’énergie favorisées par la performance des bâtiments, ou encore la suspension de l’indexation sur l’inflation des subventions de fonctionnement versées aux communes»