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ville de vanves - Page 414

  • DES CONTRAINTES TECHNIQUES FREINENT LE CHANTIER DU MUR ANTI BRUIT A VANVES

    A la fin du conseil municipal jeudi soir, deux questions ont été posé par le groupe LREM. La première concernait le mur anti-bruit en cours d’édification le long de la voie ferrée et l’arrêt du chantier en raison de contraintes techniques, posée par Jean cyril Le Goff (LREM),  notamment au niveau de la Villa d’arcueil.

     «Les forages des premiers micropieux, sur cette portion de l’ouvrage, ont mis en évidence des sols durs et la nécessité d’ajouter une jambe de force en pied des poteaux métalliques.  Cette nouvelle configuration engendre différents problèmes de réalisation : Tout d’abord l’allongement des temps unitaire de creusement des micropieux, nécessitant des nuits longues d’interruption de circulation de plus de 6 heures sur les  Voie 2 &  2Bis, entrainant un impact direct sur l’exploitation ferroviaire incompatible avec le plan de transport de la SNCF. Ensuite, la mise en place de Limitations Temporaires de Vitesse (LTV) à 40 km/h sur la Voie 2 (circulés par des trains sans arrêt à 140 km/h) en raison du risque de déstabilisation de la voie ferrée lors des travaux, cette fois des massifs supportant les poteaux métalliques, entrainant également un impact sur l’exploitation ferroviaire incompatible avec le plan de transport de la SNCF. Enfi, la diminution du cheminement, dans les emprises et les zones de garages du personnel de maintenance, en deçà des 2,10 m règlementairement» a expliqué le maire adjoint chargé de l’urbanisme .

    «Selon les explications de la SNCF, la méthodologie de sondage des sols faite avant la réalisation des travaux est effectuée par échantillonnage «à maille large». Des sondages plus poussés et plus précis ayant des incidences trop lourdes sur les opérations puisque ces interventions préalables, situés immédiatement à proximité des voies, sont soumises à de fortes contraintes organisationnelles notamment leur compatibilité avec le plan de transport, la sécurité des ouvriers et l’interruption du trafic ferroviaire. La SNCF a néanmoins admis aux cours des échanges avec les riverains et la commune que cette méthodologie était insuffisamment fine pour connaître l’état des sols sur tout le linéaire concerné» a-t-il indiqué en revenant sur les solutions proposées aux riverains : «Concernant la réalisation des écrans acoustiques tels qu’ils étaient initialement conçus : A ce stade, environ 40 mètres linéaires d’écrans acoustiques seraient réalisables le long du parking, dans la partie où le mur de soutènement s’éloigne de la voie. Toutefois, la réalisation de cette portion seule n’apporterait pas de performance acoustique satisfaisante. La SNCF doit donc pour la partie restante étudier des pistes de solutions, notamment sur la base de suggestions émises par certains riverains, experts dans le domaine de la construction, lors de la réunion d’échanges organisée par la ville le 9 octobre dernier. Par ailleurs, des études de faisabilité ont été lancé par SNCF Réseau pour la mise en place d’un système d’écrans bas actuellement en cours d’expérimentation en Ile-de-France, comme solutions techniques alternatives aux écrans acoustiques initialement prévus. Enfin, la SNCF réseau propose de traiter les façades des habitations concernées en réalisant des diagnostics acoustiques complémentaires et le cas échéant en prenant en charge la mise en œuvre de double-vitrages performants sur les fenêtres des pièces de vie».

  • VANVES PAS A L’ABRI DE L’IMPACT D’UNE CRUE DECENNALE

    A l’occasion de la Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe naturelle, le 13 octobre, par l’intermédiaire  de son Institut Paris Région (ex-IAU IDF) a proposé  pour la première fois aux Franciliens d’accéder sur son site web,  à une carte interactive permettant de visualiser l'impact d'une crue des quatre grandes rivières d'Île-de-France sur leur lieu de vie : la Seine, la Marne, l’Oise et le Loing.

    Cette cartographie dynamique permet à tous les riverains de ces cours d’eau de savoir, en fonction de l’adresse qu’ils auront saisie dans la barre de recherche, quelle sera la hauteur d’eau estimée à cet endroit, en fonction de différents niveaux de crue. Cette cartographie permet également de visualiser les impacts des inondations sur leur commune et sur certains équipements (école, hôpital, mairie, industrie…). Vanves qui est sur les hauteurs, ne devrait pas être inondé, la crue centenale de 1919 ayant mené la seine jusqu’au niveau de la route des Gardes à Issy les Moulineaux c’est-à-dire au bout du BD du lycée à Corentin Celton et la Mairie d’Issy les Moulineaux.

    Mais elle n’en sera pas moins impacté une crue équivalente ou légèrement supérieure à celle de 1910 pourrait toucher directement jusqu’à 900 000 personnes et 730 000 emplois, car les impacts d’une inondation majeure seraient ressentis bien au-delà des zones inondées.  Les réseaux d’électricité, de transport routier et ferré, les services d’eau potable et d’assainissement seraient largement touchés. L’activité économique serait ralentie.. Et le territoire mettra plusieurs mois voire plusieurs années à se remettre sur pied. «Il s’agit de faire de la cartographie inondation non plus seulement un objet technique mais un outil attractif, que l’utilisateur peut facilement s’approprier en y projetant son vécu (son logement, son entreprise, sa commune, ses services) et en présentant les enjeux sur son territoire» indique l’Institut en ajoutant que «cette Carte des zones d’inondation potentielles s’inspire des données produites par l’État pour la préparation à la gestion de crise. Elle se veut un levier de développement de la culture du risque inondation pour le grand public, en accès libre et gratuit, en complémentarité avec les outils réglementaires existants basés sur une crue centennale (plan de prévention des risques d’inondation, PPRI). Ce nouvel outil participe à la préparation face aux prochaines crues pour permettre aux Franciliens d’acquérir une culture du risque».

  • VANVES ET LE CONVID-19 : VERS UN NOUVEAU CONFINEMENT APRES DEUX MOIS DIFFICILE

    Après les remontrances du premier Ministre sur France Infos, le nouveau conseil de défense (sanitaire) mardi, et l’interview du président de la République ce soir sur TF1 et France 2 les vanvéens s’attendent à un nouveau renforcement des mesures de prévention, un couvre-feu même ou un nouveau confinement mais régional ou plus local…avec un sentiment d’injustice, à les entendre lors de rencontres et de conversations ces dernières heures. Car la plupart pensent avoir respecté les gestes barrières, les règles de prévention, les consignes et les réglements édictés par les autorités publiques, et notamment la maire de Vanves, limités leurs contacts. Le célébre infectologue Didier Pittet, co-inventeur du gel hydroalcoolique et qui préside la mission sur l'évaluation de la gestion de la crise sanitaire raconte qu'en se promenant à Paris, il a constaté que 80% des passants portent correctement lers masques, en revanche seuls 15% des clients des cafés/restaurants se ettoient les mains au gel hydroalcoolique    … Et les vanvéens risquent d'être de nouveau mis en quasi confinement à cause d’un certain relâchement comme l’a dit le premier Ministre, et d’irresponsables qui ne respectent rien surtout à Paris, et qui sont, à leurs yeux, à l’origine (en partie) de l’augmentation des hospitalisations en Ile de France. Ce que certains redoutent car ils s’étaient retrouvés isolés,  sans parler de ses chefs d'entreprises, et notamment les restaurateurs qui avaient fermés,  et l’avaient mal vécus.   

    Les résultats d’une enquête trés intéressante commanditée par L’Institut Paris Region auprès de Médiamétrie et menée entre le 4 mai et le 19 mai auprés de 3028 individus âgés de 18 à 75 ans, représentatif de la population d’IDF par département monte que si la majorité d’entre eux affirme avoir bien vécu cette période de confinement du 17 Mars au 11 Mai 83%), un sur six déclare néanmoins l’avoir mal vécue soit 19%. 24% des Franciliens vivant en situation de surpeuplement déclarent avoir mal vécu cette expérience,  tout comme 28% des artisans, commerçants et chefs d'entreprise. Les femmes ont déclaré plus souvent que les hommes avoir moins bien vécu le confinement (18% contre 15%). Les chômeurs (19%), les étudiants (23%) et les autres inactifs (25%)  sont ceux qui ont moins bien vécu cet épisode. Comme les retraités(11%), les actifs occupés (16%) semblent avoir moins mal vécu le confinement.

    La situation est extrêmement hétérogène selon les professions : les artisans/ commerçants (28%) et les chefs d’entreprise (20%), les ouvriers et les employés (18%) ont plus souvent mal vécu la période que les cadres et les professions intermédiaires (13 %). De fait, l’appréciation des conditions de vie reflète la diversité des situations professionnelles pendant le confinement: du côté des salariés, poursuite de l’activité pour certains, filet de protection du chômage partiel pour les autres ; tandis que les artisans-commerçants voyaient leur activité fermée et, à l’image des indépendants et de beaucoup de chefs d’entreprise, leur chiffre d’affaires stagner et l’horizon économique s’assombrir. Le télétravail, largement pratiqué chez les cadres, et dans une moindre mesure chez les professions intermédiaires, a constitué un facteur protecteur au cours du confinement, tandis que le chômage partiel a joué ce rôle pour les salariés des secteurs d’activité à l’arrêt.

    Pendant cette période, les trois quarts des Franciliens interrogés ont cohabité dans un lieu de vie composé de trois pièces ou plus, disposant d’un jardin ou d’une cour individuelle (33 %) ou d’un balcon/terrasse (42 %), 12% seulement ayant mal vécu cet épisode, notamment parcequ’iols vivaient dans un logement en situation de surpeuplement, d’autant plus si chaque personne présente disposait de moins de 25 m² ou était dans  l’impossibilité de pouvoir s’isoler dans une pièce. Pour ceux à qui le confinement a permis de dégager du temps libre, ils ont également mieux supporté cet épisode. Ils en ont majoritairement profité pour s’occuper de leur domicile (bricolage, jardinage, rangement…) et de leur famille, contribuant ainsi à améliorer leur bien-être.

    Enfin, l’enquête montre que près d’un tiers des Franciliens seraient prêts à déménager en raison de leurs conditions de vie pendant le confinement (31%), mais plus de la moitié  (57%) avouent cependant qu’il s’agit d’un projet irréalisable. Les Franciliens vivant dans un logement «surpeuplé» expriment davantage l’envie de déménager, même s’ils avouent à 49% que ce projet est irréalisable. Par contre, 18% d’entre eux attendent que les pouvoirs publics mènent en priorité des actions visant à améliorer les conditions de logement (contre 9% pour les autres).