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ville de vanves - Page 281

  • LE FEUILLETON DE LA TOUR TRIANGLE A COTE DE VANVES : TRAVAUX PREPARATOIRES ET 2e PLAINTE DENANT LE PNF

    Des «travaux préparatoires» ont été lancés vendredi 10 décembre à Paris sur le site qui accueillera la très controversée tour Triangle, même si le chantier en tant que tel ne devrait commencer que «courant janvier», a indiqué le groupe Unibail-Rodamco-Westfield (URW) à l'AFP qui précisait qu'il s'agissait à ce stade de travaux préparatoires de déblaiement et de sondage. Le projet à quelque 700 millions d'euros - selon des estimations qui ont circulé dans la presse - prévoit une tour de 180 mètres de haut et 42 étages qui sera érigée dans l'enceinte du Parc des expositions de la porte de Versailles. Elle hébergera notamment un hôtel quatre étoiles, plus de 2000 mètres carrés d'espace de travail partagé («coworking»), un centre de santé et un espace culturel.

    Plus tôt dans la journée, le maire (LR) du XVe arrondissement Philippe Goujon, opposé au projet, avait indiqué sur son compte Twitter que «malgré l'opposition résolue des habitants, des associations environnementales et de la mairie du XVe arrondissement, les travaux de la tour Triangle commencent: un mastodonte énergivore de 15.000 tonnes de béton, imposé par Anne Hidalgo, qui ne répond à aucun besoin». Il avait accompagné son tweet de deux photos montrant une pelleteuse à l'œuvre sur le site, en train de déblayer des gravats.

    En début de semaine, les opposants à ce projet de construction ont saisis le Parquet National Financier pour  délit d’octroi d’avantage injustifié». C’est la deuxième plainte déposée au PNF contre ce projet immobilier déposé par France Nature Environnement IDF, SOS Paris, ADHAPE ainsi que la conseillère de Paris LFI Danielle Simonnet. «Comment justifier la construction d’une tour de verre et d’acier, hautement énergivore, de 70 000 mètres carrés de bureaux dans Paris, une ville qui en regorge, dans ce quartier du parc des expositions déjà saturé, et insuffisamment desservi par les transports en Commun, et cela en pleine crise sanitaire et climatique ? On privilégie encore à l’heure du grand Paris des investissements qui ne profitent qu’aux financiers et vont à l’encontre de la ville bioclimatique prônée par la Mairie, du bien-être et de la santé des habitants. Le Conseil de Paris s’est prononcé contre cette tour, les élus de l’arrondissement s’y opposent également" Dans cette situation absurde, les requérants en appellent à la sagesse ! Ils demandent un moratoire sur les travaux de la Tour Triangle en attendant les conclusions du PNF. Il faut arrêter les pelleteuses d’Unibail et Axa qui creusent les sillons d’une affaire politico-financière néfaste à l’avenir de notre cité» insistent les associations qui ont décidé de déposer cette nouvelle plainte au PNF

  • VANVES LANCE UNE CAMPAGNE INEDITE D’ANALYSE DES SOLS SUITE A DES POLLUTIONS DE TERRES

    «Par courrier daté de la fin septembre 2021 à des associations vanvéennes, vous indiquiez que la parcelle cultivée devant l’espace Cabourg était impropre à cette activité dans son état actuel du fait de la présence de métaux lourds (plomb). Vous indiquiez aussi que compte tenu des résultats inquiétants de la qualité des sols vous faisiez procéder à des mesures complémentaires et faisiez étudier des solutions de remise en état des terres polluées. Par ailleurs un programme d’abattage d’une trentaine d’arbres malades dans le Parc Pic aurait été annoncé par GPSO. Un certain nombre de vanvéens se posent la question de savoir si ces maladies sont liées ou non à la pollution aux hydrocarbures qu’a subie le Parc Pic du fait de la société Popihn» a expliqué Thibault Lejeune (EELV) en demandant, lors du conseil municipal du 7 Décembre, «où en sont les analyses des terrains pollués à Vanves, quelles sont les solutions envisagées par la Ville pour remédier à ces pollutions, et quelle est la programmation d’évacuation des terres en question ?»

    «La végétalisation de l’espace public est un objectif majeur de la politique développement durable de la ville de Vanves. Pour y concourir, l’une des actions menées s’est traduit par la création de jardins partagés en lien avec l’association Grainenville. Ce projet, important et dédié à un usage maraîcher, s’est développé dans un premier temps à l’espace Cabourg, espace vert ornemental dans lequel un composteur a été installé, situé à côté du Tribunal d’Instance. Parallèlement l’EPT GPSO, au travers de sa mission Agriculture Urbaine, a contacté la ville afin de mener des analyses de sol sur notre territoire. La ville a ainsi vu l’opportunité de se former à la méthodologie d’analyse de sol et ainsi à confirmer la viabilité du site Cabourg. Malheureusement, les analyses ont révélé la présence de métaux lourds et d’hydrocarbures. Ces résultats ont été communiqués à l’association Grainenville fin septembre, en toute transparence, afin de l’informer de l’impossibilité d’utilisation de cet espace en l’état» expliqué Pascal Vertanessian, adjoint au maire en annoncant que «suite  à ces résultats, la ville de Vanves, en lien avec GPSO, a décidé de lancer une campagne inédite d’analyse des sols de tous les potagers de la commune afin de garantir leur qualité. Il est à noter que rien ne contraint aujourd’hui une collectivité à analyser les sols dans lesquels sont installés des jardins potagers. Vanves est l’une des premières villes à réaliser des analyses et à se lancer dans une campagne de cette envergure. SOCOTEC Environnement a été par ailleurs missionné par la Ville et GPSO afin de fiabiliser les données et proposer une stratégie sur les différents sites de la ville. En effet, SOCOTEC s’appuie sur un référentiel mis en œuvre par l’école AgroParisTech afin de réaliser les analyses nécessaires et proposer des solutions en cohérence avec les résultats obtenus. Le travail des équipes permet aussi de mesurer le risque d’exposition par ingestion de terre et des comestibles cultivés dessus».

    Il a indiqué que «les solutions envisagées par la ville se feront au cas par cas en fonction des résultats des analyses, puis des Analyse des Enjeux Sanitaires (AES) si besoin. Cette analyse permet de calculer le risque sanitaire d’un espace en fonction de l’exposition des usagers à une possible pollution mise en avant dans les analyses de sol. Ces différentes actions prennent du temps car il est important pour la Ville de ne pas prendre de risque concernant la santé des usagers. En terme de remédiation, il n’est pas envisagé de procéder à une excavation des terres. D’un point de vue environnemental, la balance coût/bénéfice s’avère faible. En effet, l’excavation des terres ne permet que de déplacer le problème d’un point A à un point B. Aujourd’hui, peu de solutions de retraitement des terres polluées existent et ces dernières sont souvent stockées dans des centres de déchets. La solution avancée par le bureau d’étude SOCOTEC Environnement est l’installation de bacs hors sols avec un géotextile empêchant tout contact avec la terre polluée. Ces bacs seraient remplis de terre végétale saine et un paillage serait installé autour des bacs».

    Occasion de rappeler que la région a une histoire industrielle induisant une exposition des terres à différentes pollutions, rendant les terres impropres à la culture. Vanves ne fait pas figure d’exception. De plus, les espaces verts, que cela soit sur l’espace public ou dans les écoles, étaient, jusqu’à il y a quelques années, des espaces ornementaux qui n’avaient pas vocation à abriter des plants comestibles et encore moins des jardins pédagogiques. Ainsi ces terres n’avaient pas à respecter des critères de qualité. La terre pouvait être « végétale » ou de la terre de « remblais », dont la provenance, inconnue le plus souvent, sans aucune obligation d’être analysée. Il en découle aujourd’hui une grande difficulté à identifier les pollueurs.

    «Enfin, pour terminer, concernant l’abattage des arbres dont vous faites mention, le service des espaces verts de GPSO a en effet opéré le remplacement de 8 arbres dans le Parc Pic, et une trentaine sur toute la ville, en raison de problèmes phytosanitaires (champignons) qui ne sont pas en lien avec la pollution d’hydrocarbures identifiée par le passé dont vous faites état dans votre question (entreprise Popihn). La fuite d’hydrocarbure qui avait impacté le Parc Pic a fait l’objet d’une indemnisation suite à une décision de la Cour d’Appel de Versailles, condamnant Popihn a versé une indemnité de 709 406 € à la ville».

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

     PARC DES EXPOS : LE FAIT DU PRINCE

    «Ainsi que Vincent Fellmann l’a expliqué à certains riverains du parc de la Porte de Versailles, la date du 18 Novembre a été une journée très particulière. Il s’est agit en effet du déplacement et du discours du Président de la République au salon des maires.  A ce titre, les règles de sécurité s’imposent immédiatement à l’organisateur de l’événement -Association des maires de France, au gestionnaire du parc -Viparis, et à tous les intervenants sur le parc.  Il nous est demandé de «geler» tous les flux du parc, c’est à dire interdire toute entrée comme toute sortie.  C’est une mesure exceptionnelle qui explique la situation autour du parc» a indiqué dans un courrier au maire de Vanves Pablo Nakhle Cerruti, directeur général de Viparis à propos des embouteillages qui ont bloqué, ce jour là, la porte de la Plaine. «J’ajoute qu’en aucun cas mes équipes chargées de la logistique comme celles de l’exploitation du parc ni ne minimisent ni ne tirent satisfaction des difficultés générées du fait de l’activité du parc.  C’est un sujet de préoccupation et de vigilance quotidien. Les solutions que nous mettons en place permettent d’améliorer la situation, elles n’en demeurent pas moins perfectibles» ajoute-t-il. Un courrier que le maire de Vanves a communiqué à l’association Agir Pour le Plateau. «Vos photos comme la vidéo du collectif du 4 septembre ont été transmises à M. Pablo Nakhlé Cerruti, Directeur Général de Viparis, pour qu’une analyse approfondie soit faite, dans l’intérêt des riverains, comme du Parc des Expositions pour améliorer son dispositif de gestion des flux lors des phases de montage et démontage d’événements» précise Bernard Gauducheau 

    INTEGRATION DU SQUARE AU SERVICE ESCAL

    Suite à la mise en place d’une nouvelle organisation, le Square (Service QUalifié pour l’Accueil et l’animation pour les Retraités) qui  propose aux séniors des ateliers (danse, activités créatives, jeux…) des animations (films, goûters, fêtes…), des sorties culturelles, des promenades… a été rattaché à l’ESCAL (Espaces SocioCulturels d’Animations et de Loisirs) qui regroupe le centre socioculturel (ateliers, animations, permanences sociales, actions envers les familles…) comme la Structure Information Jeunesse (SIJ). «Jusqu’à maintenant le SQUARE fonctionnait avec une adhésion annuelle au quotient familial (entre 5€ et 75€), puis toutes les activités étaient gratuites. Ce qui pouvait engendrer un engagement moins important de la part des séniors (annulations de dernière minute) et obligeait les personnes souhaitant participer à une seule activité à prendre l’adhésion complète» a expliqué la municipalité lors du conseil municipal du 7 Décembre dernier qui a décidé qu’àpartir du 1er septembre 2022, le SQUARE s'aligne sur le fonctionnement de l'ESCAL,  et sa grille tarfiaire afin « de gagner en clarté et en simplicité ». Ainsi lesadhérents du SQUARE pourront participer aux Conseils des Adhérents de l’ESCAL et donc d’influer sur la vie du centre socioculturel et du SQUARE, s’inscrire aux ateliers annuels et trimestriels, bénéficier des tarifs réduits du Cinéma/théâtre de Vanves, accéder librement à la salle multimédia, de participer aux formations et d’avoir des rendez-vous personnalisés…en dehors des activité propre au SQUARE qui organise des stages, des sorties et des animations en journée, en soirée ou en week-end pendant et hors vacances scolaires.