Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ville de vanves

  • VANVES AU QUOTIDIEN EN VACANCES

    VANVES AU QUOTIDIEN


    PREND SES QUARTIERS

                         

                                      D’ETE  ENTRE 

    LA FETE NATIONALE

    ET LA CELEBRATION


    DE LA LIBERATION

    ET VOUS DONNE

    RENDEZ-VOUS

    LE 25 AOUT

    POUR LA RENTREE

    Bien évidemment si l’actualité le nécessite
    Vanves au Quotidien s’en fera l’écho
    Bonnes vacances

  • VANVES EN CHANTIER POUR CET ETE 2025

    Si un gros chantier se termine avec quelques semaines d’avance, la requalification de la rue Raymond Marcheron, d’autres chantiers ont commencé notamment dans le Centre Ancien-Saint Remy et le Clos Montholon, et vont se dérouler durant ces deux mois d’été, en profitant des vacances.

    Vanves Le Mag de juillet/Août a dressé un bilan du chantier de la rue Raymond Marcheron-rénovation des trottoirs et de la chaussée, l'aménagement de plateaux surélevés aux carrefours, la rénovation de l'éclairage, la plantation de 7 arbres et de 570 m² d'espaces verts - suscitant quelques commentaires sur les réseaux sociaux : « Si certains points sont positifs (notamment les nouvelles places PMR et les plateaux surélevés), d'autres le sont moins. Sans parler du sas vélo mal réalisé (voir mon post précédent sur ce sujet), je reste clairement sur ma faim concernant la sécurisation de la rue. Pour les bus, qui peinent à certains endroits à se croiser. Pour les cyclistes faute d'itinéraire sécurisé. Pour le faible élargissement des trottoirs au croisement Marcheron - Coche. Et pour la sécurisation des piétons puisque je n'ai jamais vu autant de vélos et de trottinettes électriques sur les trottoirs » décrivait un des bloggeurs de Vanves. « C’est n’importe quoi. Circulation bloquée tous les matins, bus qui ne se croisent pas , décrochés trop grands. Il va vite y avoir des accidents Et oui les vélos sont insupportables: la bêtise de la conception ne les exempte pas d’être prudent » ajoutait la présidente de l’association des Riverains de la rue Raymond Marcheron (ARMM).

    Dans le Centre Ancien, le réaménagement du parvis d’entrée du parc F.Pic, place Kennedy, est en cours, avec suppression (temporaire) de places de stationnement. Il accompagne la rénovation-extension de l’école du Parc. Le stationnement rues Jean Baptiste Potin et Gaudray devraient être neutralisés  - pour permettre l’installation d’une base de vie pour les ouvriers, le stockage du matériels - par des travaux d’assainissement menés par le département des Hauts de Seine durant cet été jusqu’au 31 Octobre : Ses services ont prévus des travaux de réhabilitation sur six regards, de visite du réseau d’assainissement, des travaux de reprise des fissures, de réfection des enduits, de traitement anticorrosif et le remplacement des équipements vétustes seront réalisés.

    Deux grand chantiers de rénovation de l’éclairage réalisé par GPSO sur  Le boulevard du Lycée et avenue de la Paix  où il s’agit de moderniser les équipements en place (mâts et candélabres) afin d'améliorer l'éclairement, en sortant les lanternes des houpiers des arbres, et de réduire la consommation énergétique grâce au passage au 100% Leds. Ces travaux nécessiteront la neutralisation du stationnement en fonction de l’avancement des travaux, et la mise en place des déviations de cheminement sur trottoirs. Evidemment des internautes ont protesté contre la suppression de places de stationnement - « Cela commence à devenir problématique ! » râle une internaute - même si c’est temporaire, pendant des vacances.

    La mairie en a profité pour expliquer qu’une loi impose ou préconise un certain nombre de règles, comme par exemple la suppression des places de stationnement (de véhicules) à moins de 5 mètres d’un passage piéton, l’obligation de créer des places de parking pour les vélos, d’abaisser la vitesse à 30 km/h, de partager plus équitablement la voirie entre tous les usagers… à réaliser avant le 31 Décembre 2026. Il s’agit de la loi LOM (Loi d’Orientation des Mobilités)  qui vise à transformer les déplacements des Français pour les rendre plus sûrs, plus durables et mieux partagés. Dans ce cadre, elle donne aux collectivités locales les moyens d’agir concrètement sur la voirie, le stationnement et la sécurité routière. « D’ici fin 2026, Vanves, comme toute commune, doit être en conformité avec la loi LOM, c’est pourquoi elle poursuit l’aménagement de son espace public, en ce sens » explique la ville.

    Ainsi, dans l’article 52, il est dit que tout stationnement de véhicules motorisés, incluant les deux-roues, à moins de 5 m en amont des passages piétons sur le côté droit (dans le sens de la circulation), est interdit (sauf si cet emplacement est réservé aux cycles et cycles à pédalage assisté ou aux engins de déplacement personnel). Certains estiment toutefois qu’il est préférable de neutraliser un espace de 10 m, comme le font d'autres pays européens, pour accroître la visibilité des conducteurs et diminuer davantage le risque d'accident. Dans tous les cas, l’objectif est de mettre davantage en sécurité les piétons au moment de la traversée.  À noter que l'espace libéré peut être végétalisé, à condition de ne pas masquer la visibilité. Une bonne nouvelle dans les villes denses où chaque mètre carré de verdure gagné sur l'enrobé participe au rafraîchissement urbain. Des appuis vélo peuvent aussi être installés, ce qui favorise le déploiement des mobilités douces, comme c’est le cas place Kennedy

  • UNE EXPOSITION A LA MEDIATHEQUE DE VANVES SUR LE NAVIGATEUR SOLITAIRE BERNARD MOITESSIER

    Pour le centenaire de sa naissance en Indochine, la ville de Vanves a tenu à rendre hommage à Bernard Moitessier, un navigateur aventurier, qui se surnommait « le vagabond des mers du sud »,  grâce un passionné de voile, Pascal Vertanessian, maire adjoint de Vanves, car ce navigateur haut en couleur avait fait sa dernière escale à Vanves, où il est décédé en 1994.

    Plusieurs panneaux exposés à la médiathéque rappelle les exploits de ce navigateur, ses périples maritimes, mais la richesse de l’écrivain. L’occasion d’enrichir ses connaissances sur le monde des océans grâce aux nombreux ouvrages valorisés à cette occasion.

    C’es pendant son enfance et son adolescence passée à Saïgon (Ho Chi Minh Ville), agrémentées des trois mois de grandes vacances dans un village de pêcheurs du Golfe de Siam  « entre mer et forêt » qu’il a noué une grande amitié et complicité avec les enfants des pêcheurs et développé un goût prononcé pour la vie proche de la nature. Les pêcheurs l’ont initié à la navigation sans instrument, en contact direct avec les éléments.

    Ce qui l’a fait connaître, c’est cette première course autour du monde, en solitaire et sans escale, le Golden Globe Challenge en 1968 : Alors qu'il est annoncé vainqueur, il renonce à franchir la ligne d'arrivée, abandonne la course et continue, toujours sans escale, en direction de l’Océan Indien.  « Je continue sans escale vers les îles du Pacifique, parce que je suis heureux en mer, et peut-être aussi pour sauver mon âme » explique-t-il dans un message.  Après dix mois de navigation, qu’il raconte dans son livre « la longue route »,  son périple s'arrête en  Polynésie où il s’installe sur l’atoll d’Ahe.

    Mais avant il avait sillonné aussi l’atlantique que le Pacifique, fait escale aux Antilles, en Polynésie, en Nouvelle Zélande, passé trois fois le cap de Bonne Espérance, deux fois le Cap Horn, vécu une douzaine d’années entre Tahiti et les Tuamotu. Période pendant laquelle, il a commencé à écrire : « Cap Horn à la voile » en 1967 pour raconter son parcours de la France en Polynésie. D’autres livres suivront qui lui valent de se voir décerner en 1972, le prix Jean-Waler pour l’ensemble de son œuvre, par l’Académie Française.

    Par ses livres, Bernard Moitessier a suscité la vocation de la mer à de nombreuses personnes, et beaucoup se présenteront ensuite comme ayant voulu prendre la mer à la lecture de « La longue route », ou bien de « Vagabond des Mers du Sud » : Titouan Mamazou, Isabelle Autissier… parmi les plus connus. Enfin, en 1987, il est le parrain du premier Vendée Globe.

    La dernière compagne de ce grand nomade, Véronique Lerebours, avec qui il a posé ses valises en Bretagne Sud, témoignait : « Bernard était soucieux de l’humanité. Il a vu la Guerre Froide, il était pour une désescalade nucléaire, conscient qu’on allait droit dans le mur avec la société de consommation outrancière. Il disait qu’on naît cons et qu’on n’est pas obligés de le rester. Son message, c’est celui de la paix et du pardon. »