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valérié pécresse - Page 14

  • VANVES ET LA REGION CAPITALE AU CŒUR DU DEBAT SUR LA POLICE DE PROXIMITE ET SEDENTARISEE

    L’IAU (Institut d’Aménagement et d’Urbanisme) de l’IDF qui est le bras armé de la Région Capitale pour tout ce qui est études grâce à un vivier extraordinaire de spécialistes et d’experts en tous domaines, a publié ces jours-ci l’un de ses Cahiers consacré aux « villes face à l’insécurité ».

     

    Un sujet tout à fait d’actualité qu’il traite en 3 parties à travers 88 pages d’articles, de réflexions et d’analyse : Comprendre tout d’abord avec l’analyse des enquêtes de victimisation lancées en 2001, le bilan de la police de proximité et l’essor des polices municipales qui sont appelées maintenant à être de « vraies polices de proximité »  ;  Agir ensuite, en s’appuyant sur des actions concrètes comme la Vidéosurveillance, les médiateurs de quartier, la prévention spécialisée ; Anticiper enfin qui ouvre des pistes de réflexions avec le Grand Paris de la Sécurité qui pose le problème de savoir si on ne va pas « métropoliser la sécurité » avec une interview croisée de Michel Gaudin, Préfet de Police et Abdelhak Kachouri, vice président (sécurité) du conseil Régional », mais aussi les lotissements fermés, les commerces et l’insécurité.

    François Dugeny, son directeur explique que l’Institut a fait des analyses pour éclairer ses décisions  puis les évaluer lorsque la Région s’était emparé de cette question de la sécurité en 1998. Une mission Sécurité a même été mis en place pour mener des travaux sur différents thèmes comme aménagement et sécurité, les métiers de la sécurité, l’impact de la vidéosurveillance, les lotissements fermés, mais surtout cette enquête de victimisation, unique en France, menée tous les deux ans depuis 2001 auprès de 10 000 franciliens qui a donc montré que les franciliens se sentaient davantage en sécurité en 2009 qu’en 2001.

     

    Selon cette enquête les franciliens placaient en première place l’insécurité (39,2%) en 2001 alors qu’elle n’était qu’à 12,6% en 2009  sachant qu’elle n’est pas uniformément partagée suivant les départements et les lieux fréquentés. Ainsi les enquêtés évoquent avoir peur dans leur quartier le soir (21,8%), chez soi (7,8%), se plaignent des bandes de jeunes gênantes (21,6%), du vandalisme (23,7%), des problèmes de drogue (21,1%), des quartiers pas propres (26,1%), du voisinage bruyant (26,3%).  Dans les transports ils sont 33,3% à avoir peur dans le RER, 25,8% dans le métro, 24,3% dans le train et 15,6% dans le bus. Mais voilà, d’une manière générale, les franciliens étaient 40,9% à citer le chômage  (+16,3points) et 39,8% la pauvreté (+13,9) en première place en 2009, devant la délinquance (12,6).  

    Du coup, le discours de la majorité régionale (PS-PC-Verts-EE-FdeG-PRG-MRC) a du mal à passer lorsqu’elle explique comme Jean Paul Huchon, président socialiste de la Région, que « la  vie des franciliens est moins sûr que voilà 10 ans. Une violence ignorée des pouvoirs publics. Personne ne se réjouit pas de cet échec du gouvernement. Notre responsabilité à la Région est de contribuer à la politique de la sécurité car la région est devenue un acteur incontournable, et de ne pas nous enliser dans les polémiques ». Alors que Julien Dray (PS) qui a été chargé de la sécurité au Conseil Régional entre 2004 et 2010 se rattrapait au vol en constatant « que ce changement de préoccupation des franciliens, à partir de 2007, prouve bien l’échec de la politique de  Nicolas Sarkozy en matière sociale ! »

    Ce qui leur a valu une réaction de la chef de file de l'opposition régionale avec Valérie Pécresse (UMP) qui a accusé  la majorité de gauche de se « désengager de la lutte contre l'insécurité », avec selon elle un budget en « baisse continue et vertigineuse depuis 2005 », avec -36% en investissement et de - 20% en fonctionnement en 2009/10. « Le programme d'amélioration de la sécurité dans les transports en commun a vu ses crédits divisés par plus de quatre (passant de 13,3 M€ à 3 M€). Ceux du programme de sécurisation des équipements commerciaux ont été divisés par cinq (de 1 M€ à 200 000 €) ». Et de demander que la Région renforce « son budget sécurité, en particulier pour aider les collectivités à financer leurs équipements en vidéoprotection, en acceptant de financer les internats de réinsertion scolaire, les formations des métiers de la sécurité et les polices municipales et locales ».

     

    Enfin, deux articles abordent la question de la police du Grand Paris mis en place voilà un an. Occasion pour la gauche régionale d’expliquer : « C’est une conception de la police à composante de force projetable qu’on envoie, dans l’urgence,  sur un terrain dont elle ne connaît aucunement le tissu social. Mais qui assure après le service après vente lorsque les effectifs de police locaux ont été réduits ou supprimés ? ». Tout en regrettant que « les élus locaux n’aient pas été assez consulté » et en prônant le retour à la police de proximité, sédentarisé. « Le résultat, ce sont des interventions violentes, la dégradation de la relation police-population, mais aussi la montée d’une certaine fébrilité au sein des agents de police qui sont inquiets » et « ne connaissent pas l’univers dans lequel ils interviennent » constatait Julien Dray à juste titre. En tous les cas, le débat n’est pas terminé, car à l’occasion de l’examen du renouvellement du partenariat Région IDF-Ministéres de l’Intérieur et de la Justice, l’exécutif régional a la ferme intention de poser de nouvelles conditions, notamment sur le financement de commissariats ou de postes de police, dans la mesure où beaucoup sont fermés aujourd’hui faute d’effectifs, « alors que la Région les a financé au détriment d’autres actions » comme l’a constaté Julien Dray.  « Nous allons coupler financement et territoire en favorisant les villes qui construisent du logement et où les maires acceptent de signer le pacte de maires bâtisseurs » a-t-il annoncé

  • CONSEIL REGIONAL : LE MAIRE DE VANVES FETE LA SAINT AUGUSTIN POUR LA SEANCE INAUGURALE DE LA COMMISSION PERMANENTE

    Bernard Gauducheau n’a pas été déçu pour sa première commission permanente après l’élection régionale qui s’est déroulé hier au siége du Conseil Régional, rue Barbet de Jouy, dans la salle Pierre Charles Krieg, qui était, avant le nouvel hémicycle inauguré en 1992 rue de Babylone à côté du cinéma la Pagode, la salle de réunion plénière de cette assemblée. Il a assisté à une réunion beaucoup plus surevoltée qu’à l’habitude et a même eu une exclamation qui restera dans les annales régionales en lançant un appel au célébre  « Augustin Legrand », le robin des bois des sans abris,  qui siége comme lui à la commission permanente pour sauver le groupe NC dont il fait parti, de devenir le seul et premier groupe SDF de la Région

     

    « ON FAIT APPEL A AUGUSTIN LEGRAND ! »

     

    L’histoire vaut d’être contée. Comme c’est le cas après toute élection régionale, les groupes doivent se répartir les locaux qui leur sont réservés au prorata du nombre de leurs élus, sachant que la règle est de 4,10 m2 par élus. Mais voilà, le groupe UMP qui était l’un des plus important avec le PS lors de la précédente mandature a du mal à rendre certains mètres carrés qui pourraient permettre grâce à une opération « tiroir » compliquée  sur laquelle on ne s’étendra pas, au NC de s’installer dans de nouveaux locaux et aux Verts de s’agrandir… au détriment de l’UMP qui hier maugréait et a provoqué un véritable psychodrame qui n’a pas grandi leurs auteurs : « On tire le diable par la queue dans les groupes » se plaignait Valérie Pécresse, président du groupe UMP  en laissant entendre que c’était le contraire côté Exécutif et Majorité. Ce qui a eu le don d’énerver Michéle Sabban (PS), vice Présidente (Administration) qui a reproché au groupe UMP « de ne pas s’être mis en conformité dans ses locaux. Résultat : le NC n’arrive à travailler. Et les Verts attendent qu’on libère ses locaux ». Et de menacer de faire déménager les locaux par les agents de service…en présence de la presse. « Et voilà maintenant qu’on nous menace ! Heureusement que je ne gére pas comme cela nos universités » répliquait la Ministre de l’Enseignement Supérieur. « Je ne voudrais pas que le NC soit SDF » souhaitait à ce moment JP Huchon qui essayait de ramener le calme et faire baisser la tension entre deux leaders PS et UMP qui se crêpaient le chignon. Et ne voilà t-il pas que notre maire s’exclamait : « Ou sinon, on fait appel à Augustin Legrand ! »,  suivi par Cécile Duflot (Verts) qui dans un langage direct s’en prenait à « l’outrecuidance de Valérie Pécresse » qu’elle jugeait étonnante ! « Vous êtes gonflée ! Vous auriez pu avoir l’intelligence de régler les choses. 40 m2 par élu, ce n’est pas difficile ». Du coup Michéle Sabban ré-attaquait : « Je trouve cela petit de faire traîner nos travaux (de la commission permanente) par une telle question ». Jean Paul Huchon a bien tenté d’amadouer : « On n’a collectivement aucun intérêt à poursuivre cette discussion… Il faut que le NC dispose de locaux. On ne va pas mettre Lafon sur les genoux de Duflot ».  Et la  ministre de  continuer à pleurer : « On n’a pas assez de personnel, pas assez de locaux ! Alors si vous choisissez la force ! ». Du coup Augustin Legrand (Verts) ré-attaquait : «  Je demande que les services interviennent. On expulse bien des mal logés qui respectent la loi et avec lesquels on prend moins de gants ! Arrêtez votre scketche ! Que l’on parle ici de choses sérieuses ». Mais Laurent Lafon, président du groupe NC avait  le mot de la fin : « Je vous remercie d’avoir fait preuve de tant de sollicitudes. Il y a des questions de moyens et de locaux. Il faut les régler rapidement et sereinement ! »  

     

    USINE A GAZ PAS

    Bernard Gauducheau était à ses côtés durant toute cette matinée de travail qui s’est prolongée très tard. Il était d’ailleurs parmi l’un des premiers arrivés pour cette première CP (Commission Permanente) de la mandature. « C’est une instance qui a but d’appliquer les réglements et orientations (votés par l’assemblée régionale réunie en session plénière. On est pratique et pragmatique. La tradition veut que les interventions soient courtes et que le vote intervienne rapidement » a expliqué d’emblée le président Huchon. Mais voilà, ce dernier a pu vérifier, comme les 45 membres de la CP, que le nouveau règlement intérieur avait créé une véritable usine à gaz qui n’a pas rendu clair les débats. Généralement dans les assemblées territoriales normales, les rapports sont examinés dans l’ordre, quite à faire comme au conseil général des Hauts de Seine lorsqu’il y en a de très nombreux : le rapport ne donnant lieu à aucunes questions, interventions ou amendements est considéré comme voté, les autres donnant lieu à un vote, ce qui permet de gagner du temps, et tout le monde s’y retrouve.

    Au conseil régional, les socialistes ont fait encore mieux mais en plus mal : Tous les rapports ne donnant lieu à aucun amendements ou motion de renvoi, sont votés globalement à la fin de la réunion. Les autres donnent lieu à débat et à vote. Mais voilà, comme certains contiennent plusieurs articles, ils donnent lieu à des votes qui peuvent être différents. Ce qui implique des explications. Résultats des courses, les interventions se succédaient sur tel ou tel rapport sans aucun ordre par rapport à l’ordre du jour, tout au moins dans le même secteur ou chapitre, avec des réponses d’opposants qui répondaient dans le même désordre. A tel point qu’à un moment, même ceux qui suivaient attentivement, ne savaient plus qui répondait à qui etc…D’où un certain flottement… lorsque les conseillers régionaux se répondaient directement, rappelé à l’ordre par JP Huchon, et même des menaces d’un collégue de Bernard Gauducheau, Gabriel Massou (PC) de Gennevilliers qui proposait de déposer sur chaque rapport un amendement ou une motion « puisqu’il est difficile de demander la parole ». Le maire de Vanves n’a pas dû être déçu de sa première commission permanente où manifestement l’atmosphère a changé du tout au tout avec une opposition UMP et NC décidée à en découdre avec la majorité PS, PC, Verts, Front de Gauche, PRG, MRC etc…

  • BAPTEME DU FEU POUR LE MAIRE DE VANVES AU CONSEIL REGIONAL

    Pour sa première véritable séance plénière au conseil régional où des décisions ont été prises, Bernard Gauducheau, maire de Vanves Nouveau Centre, a pu s’apercevoir de ce qui l’attendait ses 4 prochaines années lorsque des questions brûlantes sont abordés. Il est arrivé pour 9H30 et il en est repartit à 00H30  

     

    Hier, pendant toute la journée, majorité et opposition régionale, se sont affrontées sur deux grands sujets d’inégales valeurs après une déclaration de politique régionale générale de Jean Paul Huchon (PS) donnant le calendrier des chantiers ouvert dés maintenant.

    Tout d’abord le Règlement Intérieur de cette assemblée comme c’est toujours le cas après un renouvellement. Mais voilà UMP et NC ont déposés 59 amendements sur un texte qui « n’est pourtant pas foudroyant, mais plutôt banal » selon les termes de JP Huchon. Mais l’opposition souhaitait qu’elle soit mieux respectée, alors que « ce R.I. organise un verrouillage au profit de l’exécutif ». Le masure emblématique dont la presse avait parlé était bien sûr la disposition dénommée « Lefebvre » par les socialistes : L’institution d’un système de pénalité à l'encontre des élus qui seraient trop souvent absents, sans que cette réduction puisse dépasser, pour chacun d’entre eux, la moitié  de l’indemnité maximale pouvant lui être alloué. Ils ont désormais une retenue de 30 à 50% sur leurs indemnités, en fonction du nombre de leurs absences non justifiées (40 à 60% et au-delà de 60%).

    Bernard Gauducheau a eu l’occasion de faire sa première intervention dans l’hémicycle, de son siége au tout dernier rang presque au centre, derrière son président de groupe, Laurent Lafon, maire de Vincennes. Il s’agissait de défendre l’amendement  visant à indiquer l’heure d’ouverture et l’heure de clôture de la séance : « Convoqué à 9H30, on a commencé à 10H,  ce matin » a-t-il fait remarqué - « c’est la demi heure Huchon ! » lui a répondu un socialiste – après s’en être pris à cette campagne de presse sur l’assuidité qui contribue à la vindicte populaire des élus. Il est vrai que notre maire s’était fait surprendre à la séance inaugurale, car personne ne lui avait dit de prévoir de rester l’après-midi, d’où son absence à cause de rendez-vous. « C’est à la conférence des présidents de fixer les heures de convocations. Cela semble plus intéressant de faire comme cela que de l’inscrire dans le R.I. Et on a toujours fait ainsi » lui a répondu la 1ére Vice Présidente. Il a même l’occasion d’intervenir une seconde fois, à un moment où le ton montait, pour défendre son président de groupe dont JP Huchon avait dénoncé « les propos mielleux ».

     

    Mais il n’était pas au bout de sa peine après 6H30 de débat sur le R.I., puisque l’assemblée régionale entamait à 17H30 le débat sur le Grand Paris et le vote d’une motion demandant le renvoi du projet de loi en cours de débat au Sénat. Il a assisté à 7H de débat qui se sont terminés à minuit et demi, à une véritable travail d’obstruction de l’UMP qui avait déposé 67 amendements soutenu un par un par l’un des 57 conseillers régionaux UMP, avec à chaque fois, réponse de l’exécutif, entrecoupé d’échanges très vifs, rappels au Règlement, entre Valérié Pécresse et ses troupes, JP Huchon et ses groupes de gauche. « Mon dieu ! mon dieu ! » entendait on du côté Huchon. « S’ils veulent nous faire voter n’importe quoi, il faut qu’ils sachent que cela leur prendra du temps » confiait un élu UMP. « C’était mieux du temps de Karoutchi » regrettaient les Verts ! ». Ainsi, pour sa première soirée à la Région, Bernard Gauducheau a pu se rendre compte que s’il y avait blocage sur le Grand Paris, il y avait désormais glaciation des relations entre l’exécutif, sa majorité, et les groupes de l’opposition, alors qu’auparavant était toujours cherché la voie de passage.

    De son côté le groupe NC avait décidé de ne pas déposer d’amendements « parce que ce n’est pas la bonne méthode » selon Laurent Lafon qui a expliqué que « cette délibération venait à contretemps » en constatant tout de même « qu’ils y avaient des éléments de dialogue, à négocier et de rapprochements ». A la coupure du dîner, Bernard Gauducheau donnait ses premières impressions : « On a passé beaucoup de temps sur la question de l’absentéisme. Un débat enfantilisant ! C’est donner du grain à moudre à tous ceux qui disent que les élus sont fainéants et dépensiers. La qualité de leur travail ne se mesure pas aux heures passées dans une assemblée ». Et sur le Grand Paris : « Ce qu’a dit le président de Région, c’est de la poudre aux yeux ! Il ne pourra pas durer longtemps ! On a un projet avec une véritable ambition. On ne voit pas ce qu’apportait ce débat ! C’est une véritable déclaration de guerre ».

     

    Le maire de Vanves sera de retour ce matin, après un passage très tôt à la mairie, pour la mise en place des commissions, l’élection  des représentants de la région dans 1500 organismes. Et il a apporté quelques dossiers, comme il l’a fait hier, pour travailler pendant les longues heures de scrutin et de débats.