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  • DES ELUS DE VANVES SIGNENT UNE TRIBUNE DE SOUTIEN A JUPPE

    Enfin, alors que de nombreuses incertitudes régnent sur les résultats du 1er tour de la primaire de la droite et du centre, une certaine fébrilité s’est emparé des candidats qui  participaient hier soir à leur 3éme débat sur France 2 et leurs soutiens qui multiplient tribunes et lettres de soutien. Après la lettre de soutien d’Isabelle Debré, c’est au tour de Bernard Gauducheau, Gérard Jeanne Rose, Michel Dingreville et Bernard Roche d’avoir signé une tribune de soutien à Alain Juppé appelant les électeurs à voter pour lui dès le premier tour, comme plus d’un millier élus en France et près d'une centaine d'élus dans les Hauts de Seine, à l’initiative de Christian Dupuy, porte parole et référent de l’ex-premier ministre de Chirac dans les Hauts de Seine : « Les 20 et 27 novembre, nous invitons tous les électeurs de notre territoire qui souhaitent le redressement de la France à voter Alain Juppé à la primaire ouverte de la droite et du centre. Depuis plusieurs mois, nous sommes plusieurs milliers d’élus - parlementaires, conseillers départementaux et régionaux, maires, conseillers municipaux - à participer activement à la campagne d'Alain Juppé. A nos côtés, il est allé à la rencontre de tous les Français. De ces échanges riches, un projet audacieux et crédible a été co-construit autour de 3 priorités :Rétablir l'autorité de l'Etat et les principes républicains -au premier rang desquels la laïcité- sur tous les territoires de la République ;Retrouver le plein emploi par la baisse des charges et des dépenses publiques, la réforme du marché du travail et le plafonnement des aides sociales ; Moderniser l'école pour préparer l'avenir de nos enfants, en rendant les établissements plus autonomes et en donnant la priorité à la maternelle et au primaire.Son engagement à ne faire qu'un seul mandat, sa volonté d'annoncer la couleur avant et d'agir vite sont autant de garanties pour qu'enfin les réformes nécessaires au redressement de la France soient mises en œuvre. Choisir Alain Juppé, c'est aussi mettre toutes les chances de notre côté pour réaliser cette alternance que nous appelons tous de nos vœux : il est le seul candidat à la primaire qui assure une large victoire de nos familles politiques à l'élection présidentielle de 2017 ».  

  • INTERVIEW D’ANTONIO DOS SANTOS, SECRETAIRE DE LA SECTION PS DE VANVES : « La base socialiste est un peu exaspéré par ces postures et ses positions outrancières »

    A l’occasion de cette journée de gréve et de manifestations des syndicats  et des organisations étudiantes contre l’avant projet de loi Khomri, le Blog de Vanves au Quotidien a rencontré Antonio Dos Santos (à droite sur la photo avec JC Le Goff)  le secrétaire de la section PS de Vanves et à un moment où au niveau national, le PS connaît de fortes tensions. La Permanence PS deVanves a  même été victime des Zadistes de ND des Landes comme à Montrouge, Malakoff, Clichy : « Cela n’a pas été dramatique ! On nous a tagé les 3 panneaux de la vitrine. On les a nettoyé rapidement parce que ce n’est très beau, ni propre, et que laisser de tels tags participe à la vulgarisation d’une forme de violence dans le débat. Ce qui nous chagrine n’est pas tant qu’on ait été agressé pour rien, puisque ce n’est pas le sujet, mais c’est que finalement, des gens qui prétendent avoir des chosesà dire, ne respectent pas l’opinon des autres. Un débat citoyen et démocratique, ne justifie pas ce genre de violences même si elles ne tuent personne ».

    Vanves Au Quotidien- Ne vivez-vous pas une période difficile au sein de la section PS avec tous ces débats sur la déchéance de la nationalité puis la loi sur le droit du travail avec la tribune au vitriol de Martine Aubry ? 

    Antonio Dos Santos : « Etre socialiste aujourd’hui, à la base des militants et des ouvriers du terrain, mû par des convictions, la période est difficile. Parce que les débats en jeu sont très complexe, pas toujours compréhensibles par tout le monde, et souvent tranchés par des partis pris idéologiques. Même le dialogue et le débat sont difficiles dans ses conditions. A Vanves nous avons l’avantage de pouvoir en parler au cours de nos réunions de sections, et nous veillons à sortir une parole commune qui préserve nos principes et nos valeurs

    VAQ – Est-ce que  les « hollandais », majoritaire dans cette section, ont apprécié la tribune (au vitriol) de Martine Aubry ?

    A.D.S.  « Non ! Même ceux qui ne sont pas « hollandais » mais qui sont dans la dynamique donnée par le gouvernement et le PS, n’ont pas apprécié ! La base socialiste est un peu exaspéré par ces postures, ses positions outrancières qui se manifestent à l’extérieur et oublient parfois la réalité du pays et du monde, et même interne au parti socialisme. Il y a même une certaine incompréhension et inquiétude  parce que cela ne contribue pas à maintenir le PS comme un parti de gouvernement, quand bien même il perdrait en 2017, mais qui garde sa puissance.  Revenir au Congrés d’Epinay comme je l’entends où on était particulièrement divisé, et pas encore un parti de gouvernement, est impensable, car nous perdrions tout moyen de rendre la vie moins difficile aux français, ni de peser en matière de solidarité et de justice sociale

    VAQ –Va-t-on assister à un éclatement du PS et de la gauche ?

    A.D.S. : « Qu‘est-ce que c’est une politique de gauche, si ce n’est de gérer le quotidien dans l’intérêt collectif des français, à la lumière des principes et des valeurs de gauche qui sont la solidarité et la justice sociale ! Quand on ne regarde que des principes, qu’on ne se raccroche qu’à des valeurs, qu’on n’a jamais pris la peine de transposer à la réalité, à l’évolution du monde, on n’est pas en situation de gérer le quotidien des gens. Cette mutation idéologique doit être opérée, et c’est la seule raison d’avenir du PS, car ce n’est qu’à cette condition qu’il survivra. Ce n’est pas avec de telles tribunes qu’on doit le faire. Le PS est un parti qui a une tradition de débats, même de lutte, qui est capable de dialoguer, qui a les instances pour cela. Nos dirigeants et nos ténors ont un calendrier en disposant du temps. Et cela nous exaspère qu’ils ne prennent pas le temps de construire quelque chose ensemble. Nous avons des instances de débats internes. On n’a pas besoin des postures en externes qui parasitent le fond et nous détournent des vraies questions à débattre et des solutions à trouver. Cette crise imposera une clarification idéologique de parti. Elle sera la bienvenue ! Ceux qui ne se retrouveront pas ! Qu’ils s’en aillent  ailleurs ! On sera peut être plus pauvre de diversité mais plus riche puisqu’on aura concentré nos énergies dans une ligne claire pour faire perdurer ce qui a toujours fait nos valeurs : la justice sociale et la solidarité.

    VAQ – Et c’est quoi cette clarification idéologique que vous souhaitez ?

    A.D.S. : « Il y a un double chantier au PS actuellement qui va venir de la clarification idéologique : C’est celui de l’apaisement interne et du dépassement externe. Il faut vraiment apaiser en interne, en apportant chacun sa contribution, dans un débat qui peut être violent sur la confrontation  des idées, et en externe, car il faut fédérer davantage à gauche et se rapprocher des citoyens. Ce sont les grands défis actuels. Il est vrai que les socialistes n’ont pas la culture du compromis.    

    VAQ- N’avez-vous pas l’impression que la campagne présidentielle a commencée ?

    A.D. S. : « A gauche comme à droite ! Même à l’extrême gauche, puisque le PC et le PG se sont déjà battus là dessus, et que JL Mélenchon s’est déjà détaché des partis pour y aller tout seul ! Les Républicains et le Centre sont déjà dans la campagne depuis un bon moment même si leurs primaires n’ont pas commencé officiellement, mais on le sent. Il est normal qu’au PS, la question se pose ! Qu’un Président en exercice essaie de gère son mandat en continuant de gouverner en pensant à la suite, parce qu’il estime que son travail n’est pas fini, il n’est pas le premier, ni le dernier à le faire ! On voit bien  que des gens se positionnent dans notre parti dans la double hypothése, et qui réclame même une primaire qui n’a pas de serns

    VAQ – Est-ce que cela ne pose la questuon de l’exercice du pouvoir par les socialistes ?

    A.D.S. : « L’exercice du pouvoir n’est pas chose simple parce qu’il s’agit souvent  de conjuguer les contraires et qu’il y a, à la fois, dans notre pays, de fortes résistances au changement.  Changer, réformer sont toujours des grands chantiers ! Et pour les socialistes, prendre des mesures difficiles est nécessaire, mais on  préfère faire des cadeaux. Il ne faut pas se masquer les réalités : gouverner est un choix difficile pour les socialistes comme pour les autres.

  • LA TRIBUNE DU PMS DE VANVES : UN PROJET INVERSE MAIS PAS RENVERSANT !

    Le réaménagement de la tribunes du PMS (Parc Municipal des Sports) était à l’ordre du jour de la dernière réunion publique de quartier (Hauts de Seine) le 22 juin dernier. Un projet sur lesquels planchent les services techniques et des sports en lien avec les sections du Stade Vanves concernées. « Il s’est passé du temps parce que la première mouture ne nous convenait pas, impactant de façon trop importante les pavillons de la rue Mansart à l’arrière. Ce qui a généré un décalage du chantier d’un an, c'est-à-dire qu’il commencera non pas à la Rentrée 2015 mais à la Rentrée 2016. On joindra à ce chantier l’installation d’une pelouse synthétique sur le terrain d’honneur » a indiqué Bernard Gauducheau, maire de Vanves.

    L’architecte a finalement totalement inversé l’ordre des choses autour de cette tribune vétuste, non accessible aux PMR (Personnes à mobilité réduite) avec des vestiaires non conformes. Puisque deux extensions étaient prévues de chaque côté. Afin de limiter l’impact sur les pavillons qui se trouvent derrière un mur séparatif de 3 à 4  m jusqu’à 10 m. A gauche de la Tribune, à l’emplacement de la buvette, des bureaux de la section Athlétisme avec  la salle de musculation, le bâtiment prévu sera assez bas – « on a pris en référence la hauteur de la buvette (3m) » a indiqué l’architecte -   et à sa droite le bâtiment sera plus haut (avec une mezzanine et un balcon) qui suivra le mur mitoyen  et son talus qui sera végétalisé. Avec les 8 vestiaires sous la tribune qui sera repeintes avec des vrais sièges (300 places), sont prévus d’autres vestiaires,  une salle de musculation, 3 bureaux… les toitures seront végétalisées, les façades seront vitrées, avec des ossatures en bois, de la brique pour les cloisons des vestiaires. Un nouvel accès sera aménagé sur le haut de la rue Jean Baptiste Potin  - qui servira pour le chantier -  car selon les normes footballistiques, un stade doit comporter deux accès afin que les deux équipes ne se rencontrent pas, ainsi que les arbitres et le public. « On a fait avec ce que l’on a car une reconstruction de la tribune nous aurait coûté 250 000 € en plus » a indiqué le maire. Les services comme l’architecte sont même allé très loin en ayant réalisé une étude d’ensoleillement démontrant que les pavillons à l’arrière préserveront leur part de soleil : « c’est la première fois que l’on nous présente une telle étude d’ensoleillement. Un travail tout en finesse ! » a-t-il constaté

    Un riverain s’est inquiété de la sécurité et du bruit, et de savoir s’il sera toujours gêné par la fumée des merguez : « Mes enfants ont appris un langage assez fleuri ! »- « Nous sommes assujettis à des règles de constructions, isolation thermique et phonique du bâtiment. La salle de musculation qui existait déjà, sera isolée avec un revêtement spécifique. Il n’y aura plus de fenêtres aux vestiaires qui sont enterrées d’un mètre. Et le toit en pente atténue la réverbération du bruit du stade » a indiqué le maire qui est revenu, à la suite d’une autre question sur les conditions de circulation et d’accès qui vont être revues. Il ne cache pas être favorable à des cartes d’accès magnétiques au PMS A.Roche afin d’en renforcer la sécurité.

    Enfin, la question du mur en briques qui sépare les jardins des pavillons et la tribune d’honneur a été abordé. D’après les études, il appartient aux riverains, mais ses fondations reposent sur le terrain du PMS A.Roche. La ville a proposé de procéder à sa démolition, et à sa reconstruction sur le terrain municipal. Mais voilà certains riverains ont des appentis dans leur jardin. Une discussion s’est engagée entre les riverains et la municipalité pour savoir quelle serait la meilleure solution pour tous, la ville insistant sur la nécessité de refaire ce mur qui serait alors celui du fonds de leur jardin, édifié sur le terrain du stade.