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square marceau - Page 3

  • LE GENERAL DE GAULLE ET VANVES A L’OCCASION DE L’ANNEE GAULLIENNE

    A l’occasion de cette grande année gaullienne, l’occasion nous est donnée de revenir deux grandes manifestations qui avaient été organisé en Novembre 1990 pour marquer les 20 ans de sa disparition le 9 Novembre, et le centenaire de sa naissance le 22 Novembre. Sachant qu’elles se sont alors déroulées dans un contexte particulier : Didier Morin assurait l’intérim car Gérard Orillard, le maire était absent déjà depuis plusieurs semaines à cause d’une maladie qui allait l’emporter au début de l’année 1991. Et la municipalité était empêtrée dans le dossier du réaménagement du Centre Ancien avec la ZAC Saint Remy. Mais cela est une autre histoire. 30 ans plus tard en plein reconfinement, rien n’est prévu, sauf peut être un dépôt de gerbe Lundi ?  

    Un dossier spécial dans Vanves Infos avait annoncé cet événement avec des documents exceptionnels : L’auteur de ce blog avait retrouvé le discours du Général de Gaulle prononcé à Vanves le 11 Mars 1951 devant la jeunesse grâce à l’aide précieuse du service des Archives, car le Général de Gaulle, pendant sa traversée du désert, est venu, dans notre ville, sollicité le témoignage de Pierre Lefranc alors président de l’Institut Charles de Gaulle et retrouvés des photos prises lors de cet événement.

    Il y eu donc tout d’abord une exposition sur Charles de Gaulle réalisée et conçue par Sylvain Dubois. Il avait ajouté des éléments plus personnels apportés par certains vanvéens. Et le char qui avait transporté la dépouille du Général à sa dernière demeure avait été installé devant la mairie surveillée de très prés, 24H sur 24 par du personnel communal mobilisé à l’époque par le secrétaire général de mairie, Serge Bauville. L’inauguration de cette exposition, eu lieu le 9 Novembre à l’heure où 20 ans auparavant Charles de Gaulle s’écroulait devant sa partie de réussite qu’il faisait chaque soir en attendant les actualités nationales à la TV. Il bruinait avenue GuyMocquet entre la Mairie où les façades étaient éclairées des couleurs tricolores. L’un de ses participants à cette inauguration se rémémorait alors ce 10 Novembre 1970, ce jour là où la France apprit en début de matinée,  la disparition de son grand homme et où des milliers de parisiens s’étaient retrouvés spontanément avenue des Champs Elysées pour remonter vers l’Etoile et déposer une fleur ou une bougie qui formérent une croix de Lorraine à côté de la tombe du Soldat Inconnu. «Il pleuvait ce soir là comme aujourd’hui, et le silence était impressionnant».  

    Enfin, la ville avait inauguré le 22 Novembre 1990 le square Charles de Gaulle en présence de Charles Pasqua, alors Président du Conseil Général des Hauts de Seine, André Santini maire ed’issy les moulineaux et député de la 10e circinscription, Didier Morin, maire par intérim. Une cérémonie simple suivie par un public très nombreux : Chant des Partisans interprêté par l’Ecole de Musique, extraits de ses discours, discours de Didier Morin et de Charles Pasqua, plaque dévoilée et Marseillaise. Occasion de rappeler ce qu’était alors le gaullisme : «On se réclame de lui parce que le gaullisme a bien été antérieur à lui et parce qu’il lui survit. Le gaullisme c’est lorsque tout paraît perdu et inéluctable. On voit quelqu’un s’élever, refuser la défaite et réagir».

    Depuis, les gaullistes de Vanves, se sont toujours réuni devant la stèle apposée sur la façade de l’école primaire Marceau  pour déposer une gerbe le 9 Novembre et surtout le 18 Juin de chaque année. «C’est la cérémonie du cœur» déclarait Isabelle Debré, vice présidente du Conseil Départemental des Hauts de Seine lors d’un des nombreux 18 Juin où elle se retrouvait devant cette plaque, avec quelques vanvéens (sur la photo devant la plaque)  «Le 18 Juin, une voix s’élevait sur les ondes de la BBC. Le Général de Gaulle appelait la France à dire non…cette voie forte, presque inconnue à l’époque, résonne encore, non seulement dans le cœur de tous les français, mais aussi dans celui de tous ceux qui, dans le monde, disent non à ce qui leur paraît inacceptable, quelles que soient les difficultés à venir. L’histoire de notre peuple est ainsi marquée par des événements qui symbolisent aux yeux de tous, la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ainsi au-delà des querelles partisanes, les français se retrouvent ils souvent réunis autour de symboles puissants, qui portent loin la voix de notre vieux pays…C’est parce qu’il s’exprimait, porteur de ces valeurs propres à notre peuple, refus de se soumettre, courage devant l’adversité, qu’il a été entendu et respecté…Il est donc important que nous nous retrouvions ensemble, avec simplicité et sincérité pour commémorer cet événement. Il est de notre devoir de transmettre à nos enfants, et aux enfants de nos enfants, les valeurs auxquelles nous devons d’être ici librement, au sein d’une démocratie vivante et généreuse. A nous de leur apprendre qu’on peut toujours refuser l’inacceptable, affronter les difficultés, sacrifier son confort et sa tranquillité quand il s’agit de l’essentiel»

  • LA PHOTO DU JOUR : L’HOMMAGE DU CŒUR D’ISABELLE DEBRE AU GENERAL

    Isabelle Debré, vice présidente du Conseil Départemental des Hauts de Seine, s’est recueillie devant la plaque rendant hommage au Général de Gaulle square Marceau aujourd’hui à l’heure du déjeuner, comme elle l’a twittée. Il n’était pas possible à ses yeux de ne pas marquer cet anniversaire devant cette plaque inaugurée par Charles Pasqua président du département à l’époque et Didier Morin, maire de Vanves,  en Novembre 1990 pour les cent ans de sa naissance,  les 80 ans de sa disparition, les 50 ans de l’appel.  

    Et pour plusieurs  raisons : L’absence de cérémonie prévue comme d’habitude par la section LR de Vanves devant cette plaque, pour soi-disant des raisons de sécurité sanitaire alors que parcs et jardins, restaurants et cafés sont maintenant ouvert, et les rassemblements (de moins de 5000 personnes autorisés),  les tentatives de récupération indécentes comme le disait son beau frére, Jean Louis Debré, de l’extrême droite qui a toujours été anti-gaulliste primaire et dont certains membres ont tenté de l’assassiner. Elle a toujours en tête cette phrase de ces mémoires inscrites sur cette plaque :  «Puique tout recommence toujours, ce que j’ai fait, sera tôt ou tard, une source d’ardeurs nouvelles après quer j’aurai disparu »

  • VANVES VOILA 30 ANS EN 1990 : LA ZAC SAINT REMY METTAIT LE FEU AU POUDRE

    Le square Marceau était inauguré par Charles Pasqua avec la plaque rendant hommage au général de Gaulle en Novembre 1990 pour les vingt ans de sa disparition. La ville dirigée alors par Gérard Orillard (RPR) lançait le projet d’extension du square jarrousse avec le déménagement du garage et des ateliers municipaux dans ses locaux actuels qu’ils devraient quitter, et qui faisaient l’objet d’un contrat régional avec le réaménagement de la place du VAL (De Lattre de Tassigny). Vanves accueillait le congrés départemental de l’UNC 92. La maternelle Claude Lemel ouvrait ses portes à la Rentrée 1990. G.Orillard lancait la restructuration du PMS A.Roche qui allait lui donner son aspect actuel avec ses deux plateaux, ce mur de soutainement entre le terrain annexe et les courts de tennis, avec la première pierre du pavillon des sports. C’était la dernière fois qu’il présidait une cérémonie officielle puisqu’il allait être emporté par la maladie au début de 1991, son 1er adjoint Didier Morin assurant l’intérim notamment lors de l’inauguration du square Marceau, et surtout gérant le difficile dossier du projet d’aménagement du centre-Ancien-Saint Remy.

    Le conseil municipal avait confié à la SODEARIF la réalisation d’une étude sur la rénovation du centre ancien, qui donnait naissance en fin d’année à la ZAC Saint Remy et suscitait une polémique virulente :  il prévoyait une grande place comme celle qui existe aijourd’hui,  avec un immeuble enjambant la rue Louis Blanc piétonnisée, afin de créer un front bati uni sur la rue A.Fratacci, des arbres plantés rue de la République et Kléber, avec un parking souterrain, et l’Ecole de musique déménagée sur cette place. L’ASAVA (Association  de Sauvegarde et Aménagement de Vanves Ancien) lancé par Véronique Azera, avec d’autres comités fut à l’origine de son abandon, avec la crise de l’immobilier qui touchait l’Ile de France avant les Municipales de 1995