Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

société du grand päris - Page 18

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS (suite et fin) : LORSQUE LE DEPUTE DE VANVES PARLE DE SA MISSSION A LA TETE DE LA SOCIETE DU GRAND PARIS

     

    Comme quelques rares privilégiés ont pu écouter André Santini, notre député,  parler, en tant que président Conseil de Surveillance de la société du Grand Paris, justement de ce projet qui fait débat à vanves, ,  lors de son audition par le CESER  qui regroupe les représentants de société civile, sociale et économique francilienne, Le Blog Vanves au Quotidien a décidé de vous en faire profiter. D’autant plus que sa parole s’est fait rare lors du débat public et même après. Et que nous pouvons profiter de ce début de vacancves pour approfondir nos conaissances sur des sujets d’actualités

     

    II - « La tactiques des poches ! »

     

    « La volonté quasi-unanime d’une convergence entre les deux projets soumis au débat s’est donc traduit par le constat d’une complémentarité des tracés proposés à l'Est. Plusieurs demandes de création de gares nouvelles ont été formulées et toutes ont été examinées avec la plus grande attention par la Société du Grand Paris. L’équilibre à trouver entre desserte fine des territoires et performance d'un réseau structurant, circulant à une vitesse commerciale élevée était au cœur de cette problématique. Les modalités et le calendrier de la liaison Orly-La Défense, via Massy, Saclay et Versailles assurée par la ligne verte du Métro Grand Paris, ont fait l'objet d’échanges nourris, en lien notamment avec les problématiques d'aménagement et d'accessibilité du plateau de Saclay. Rappelez-vous, à un moment, on avait adopté la tactique Patton, celles des poches : « Puisqu’on ne réussit pas à régler le problème sur Saclay, on le laisse à l’écart et on y reviendra après ! Là, on avait presque décidée de se résigner et d’attendre la suite ! Puis finalement, on a quand même travaillé.  Les gens ont un peu changé non seulement physiquement mais intellectuellement, et on a aboutit à un vœu du président de la République. Et le problème était simple : Comme le président de la République était pour Saclay, on allait  être contre » racontait il en se rappelant de « l’arrivée du nouveau  jeune président socialiste  du conseil général de l’Essonne,  Jérôme Guedj, qui n’aurait jamais cru un mois plus tôt pouvoir voter le dossier. Je lui ai dit « je ne comprends pas. Vous avez été assistant parlementaire de F.Lamy, réussi l’ENA, maintenant président d’un CG qui n’est pas le plus brillant parait il et on vous apporte la plateforme universitaire la plus brillante d’Europe et vous allez craché dessus ! ». Première réunion : Il ne votre pas contre. 2éme réunion décisive : il vote pour. J’ai été le féliciter en lui disant « vous êtes vraiment intelligent pour un socialiste. Vous avez enjambé tous les « à priori » qui est une chance extraordinaire pour fédérer et développer l’Essonne » et il me dit : « Il y a un mois, on m’aurait dit que je votai pour Saclay, je me foutais par la fenêtre ! ». Et j’ai l’impression d’avoir sauver une vie ! Au moment où France Telecom patine dans la choucroute, nous faisons de l’élémentaire soutien vital ».

     

    3 liaisons ont été retenues : «  Le conseil de surveillance de la Société du Grand Paris a approuvé, à l'unanimité, un schéma d'ensemble composé de trois liaisons : une liaison directe entre Saint-Denis Pleyel et Orly, correspondant aux prolongements Nord et Sud de la ligne 14 – ligne bleue ; une liaison principalement en rocade desservant l'Est de la Seine-Saint-Denis, la Seine-et-Marne, le Val de Marne, les Hauts-de-Seine, la Plaine Saint-Denis et les bassins de population et d'emplois s'étendant du Bourget à la plate-forme de Roissy – ligne rouge ; une liaison de rocade en moyenne couronne entre Orly, Versailles et Nanterre, desservant l'Essonne, les Yvelines et les Hauts-de-Seine – ligne verte. Cette dernière sera réalisée en deux temps, en commençant par la liaison Orly-Versailles, puis, au-delà de 2020, la liaison Versailles-Nanterre sera réalisée au-delà de 2025. La création de ce réseau de transport sera coordonnée avec les projets de liaisons structurantes complémentaires reliant Saint-Denis Pleyel à Noisy-Champs à l'Est et Nanterre à l'Ouest, ainsi que Val de Fontenay à Champigny-sur-Marne. Les modalités envisagées en matière d'exploitation et d'organisation des lignes pourront évoluer dans le cadre des études à venir, sous réserve de ne pas remettre en cause ni les caractéristiques premières du réseau – tracés et gares retenus –, ni les équilibres fondamentaux du schéma d'ensemble ». Enfin, plusieurs gares demandées ont été ajoutées : « Certaines répondent à l'objectif d'une meilleure interconnexion avec le réseau ferré, comme « Fort-Issy – Vanves – Clamart », « Bois-Colombes », « Saint-Maur – Créteil » ou encore « Pont-de-Rungis ». D’autres répondent à des demandes exprimées à l’occasion du débat public, comme « Le Blanc-Mesnil » ou encore « Nanterre-la Boule ». Outre une éventuelle gare supplémentaire au Terminal 4 de Roissy-Charles-de-Gaulle, quatre gares ont été retenues à titre conservatoire ».

     

    A propos des gares, il  a parlé de l’exemple « que j’ai mis au défi mes colllaborateurs de réaliser » : Saint Pancréas ! « Quand vous prenez le train à la gare du Nord et que vous arrivez à la gare de Saint Pancras en Angleterre, vous avez l’impression d’être passé du tiers monde à Shanghaï.  Cette splendide ancienne  gare victorienne avec une grande toiture en nid d’abeille, avec une façade en brique victorienne que les anglais ont travaillé et restauré, moyennant 1,5 milliard d’euros de travaux. Vous avez 6 lignes de métro qui se croisent, 150 000 personnes par jour dont 25 % ne viennent que pour les boutiques, bars et restaurants, ce qui crée des emplois ». André Santini a terminé son exposé en indiquant que « nous entrons dans la période des études et des enquêtes qui va durer entre 12 et 15 mois,  ainsi que des discussions avec les maires pour finaliser. C’est une grande opportunité pour la Région IDF, pour la France, parce qu’on va regarder comment on fait. Je crois beaucoup à cette opération. Cela ne fait qu’un an qu’on est dessus, avec des échéances terribles à tenir, des documents à fournir, des textes à présenter. Beaucoup pensaient qu’on n’y arriverait pas. On est pile dans les clous ».

     

  • LORSQUE LE DEPUTE SANTINI PARLE DE GRAND EXPRESS PARIS, A VANVES ON S’ECHARPE SUR LA GARE…DE CLAMART (Clos Montholon)

    Dans le dernier V.I. de Juillet/Août qui vient de sortir, Bernard Gauducheau explique, dans son éditorial que « dés l’origine du prjet, en effer, et à cettte époque, j’étais le seul, j’ai milité avec opiniatreté auprès de la Société du Grand Paris  pour que la création de cette station (« Fort d’Issy-Vanves-Clamart ») soit retenue, en défendant les intérêts de Vanves et des  Vanvéens. Je suis heureux de cette issue positive : l’arrivée de cette nouvele gare va marquer la prochaine décénnie en améliorant de manière significative le quotidien de milliers d’habitants ». Guy Janvier, conseiller Général PS réplique dans la tribune de l’opposition en parlant d’un, « projet consensuel ». Il explique « qu’alors que le projet initial de l’Etat ne prévoyait pas d’arrêt  à la gare de Clamart, sa fusion avec le projet régional « Arc Express » permettra de désenclaver le quartier du Clos Montholon et de se déplacer à l’intérieur de la banlieue sans repasser par Paris ». Et d’indiquer que « jugeant insuffisante la mise en valeur de la gare de Vanves-Clamart, le groupe PS/PC s’était abstenu lors du vote sur l’avis donné par le conseil municipal du 8 Décembre 2010 et avait demandé un rapprochement des deux projets…. Nos demandes ayant été prises en compte et intégrées dans l’avisd de GPSO, Jean Cyril Le Goff a voté « pour » le 15 Décembre 2010 en conseil communautaire ». Ainsi le groupe PS/PC parle « d’une victoire pour l’ensemble des habitants de notre commune qui disposeront avant 2025 d’un nouveau moyen de transports alternatif percformant ! ».

    Comme quelques rares privilégiés ont pu écouter André Santini, notre député,  parler, en tant que président Conseil de Surveillance de la société du Grand Paris, justement de ce projet,  lors de son audition par le CESER  qui regroupe les représentants de société civile, sociale et économique francilienne, Le Blog Vanves au Quotidien a décidé de vous en faire profiter. D’aitant plus que sa parole s’est fait rare lors du débat public et même après.  Un grand moment d’information et de bons mots sur un sujet qui enflamme les esprits surtout lorsqu’il s’agit des gares. La preuve. Commençons par :

     

    I - Un grand exercice de psycho-thérapie

     

     « Nous avons organisé 70 réunions publiques au cours du débat public : 17 500 personnes sont venus. Cela nous a coûté 6 ME pour le Grand Paris dont 2 ME à la charge du STIF. C’est la plus grande opération de communication qui n’ait jamais été entreprise en Europe. Et je m’en suis payé des réunions où le gars commençait par « moi je suis chômeur, j’habite Noisy le sec ». N’importe où, on lui aurait dit d’aller se coucher. Mais là, on lui disait « monsieur, je vous en prie ! ». On a fait un grand exercice de psycho thérapie. Les gens ont été contents ! Comment voulez-vous expliquer qu’à la fin, tout le monde soit d’accord sur la fusion des deux tracés, alors qu’au début c’était la guerre de religion. On ne voulait pas entendre parler de l’autre ». Et de rappeler  les dates historiques pour les transports en région IDF : « 1900 – Fulgence Bienvenue lance le métro qu’on a fini de payer en 1977, la RATP ayant hérité de toutes les dettes. Dans ce pays merveilleux qui a réussi à financer les tramways de Shanghaï et de Saint Petersbourg sur le dos des pauvres parisiens, on est quand même capable de financer un équipement de 35 Milliards. 1970 – De Gaulle dit à Delouvrier lorsqu’il survole l’IDF voyant bien que c’est la pétaudiére partout, « vous allez me mettre de l’ordre dans ce bordel ». C’est comme cela qu’est né le RER. Mais depuis, qu’est-ce qu’on a fait ? Rien. Si bien qu’aujourd’hui, vous avez des pauvres types qui vont travailler et laissent passer quelquefois 3 RER parce qu’ils sont complets. Et ils vont travailler moyennant 2 à 3H de mauvais transports. On ne nous transporte pas, on nous roule. Voilà le défi que nous allons relever ! »

     

     « C’est vous dire que nous avions un dossier essentiel ! Il ne faut pas recommencer l’histoire de l’A86  qu’on a mis à 40 ans à creuser et boucler. Avec cette double boucle, avec les tunneliers que l’on va réquisitionner sans le monde entier, on commencera dans plusieurs endroits à la fois.  Je rappelle toujours l’histoire de ces deux ministres qui, sous la IVème République, s’appelaient Buron – l’un, qui allait à la messe, étant surnommé « Buron des burettes », l’autre qui allait aux bistros, qu’on appelait  « Buron des buvettes ».  À force d’inaugurer des bouts d’autoroute, celui qui avait reçu le portefeuille des transports finit par être surnommé « M. Tronçon » ! Ne voulant pas que l’histoire se répète, il y a des morceaux entiers qui vont démarrer ensemble. On va faire des premiers creusements, un début pour montrer que toute l’IDF est rassemblée » a-t-il expliqué.

    « Nous voulons améliorer aussi l’accessibilité des grands pôles métropolitains. A un moment, il y avait la guerre de religion entrer le STIF qui faisait des petites stations tous les 400 m en prolongement de Fulgence Bienvenue et les mégalos comme nous qui reliaient les aéroports et les « clusters » qui étaient déjà une condamnation. On a voulu montrer que ce n’était pas logique que l’on ne puisse pas aller par un moyen de transports prendre un avion. Le principe des liaisons proposées, la desserte des territoires denses, les liaisons nouvelles vers les plateformes aéroportuaires et leur bassin d’emploi, les connexions aux gares TGV, le désenclavement de l’Est et du Nord sont au coeur du projet de transport grand Paris Express ».

  • GRAND PARIS EXPRESS : VANVES RASSUREE SUR SA GARE

    Tous les vanvéens ne peuvent ignorer que Vanves bénéficiera de l’implantation d’une gare dans le cadre du projet Grand Paris Express au Clos Montholon. Elle n’était qu’optionnelle jusqu’au 26 Mai où elle a été confirmée lors du vote à l’unanimité du Conseil de Surveillance de la SGP (Société du Grand Paris) présidé par André Santini qui n’a pas oublié de faire un croche-pied au maire PS de Clamart qui en est furieux à cause de sa dénomination : « Fort d’Issy-Vanves-Clamart ». « Le nom est un détail, ce qui est important, c’est l’intérêt général » expliquait le Maire de Vanves au Parisien en laissant entendre « que les études sont en cours, et rien ne dit que la station sera le territoire de Clamart ».

     

    Rien ne dit aussi que tout se fera comme prévu malgré les assurances apportées par Maurice Leroy, ministre du Grand Paris devant la commission régionale  du Suivi du protocole signé par l’Etat et la Région le 26 Janvier 2011 sur Grand Paris Express, réunie Jeudi dernier où siége Bernard Gauducheau, et dans une interview au site de Libération.fr  Il a assuré que « plus personne, plus aucune alternance politique ne remettra en cause ce qui figure dans l'acte motivé du 26 mai dernier » qui définit le « schéma d'ensemble » retenu pour le futur réseau de métro automatique autour de Paris (environ 200 km, 72 gares) devant être approuvé par un décret en conseil d'Etat en juillet prochain. Concernant les Verts, il avoue « ne plus bien comprendre cette position, je pense sincèrement qu'il s'agit de postures. S'il est une formation politique qui devrait être en pointe et se réjouir qu'il y ait un consensus, c'est celle-là. Si un Vert n'est pas favorable à ce qui vient de se décider, alors, il faut réécrire la définition de l'écologie dans le dictionnaire ».  Il se dit même « heureux de boucler un projet dans lequel on a des financements assurés » en expliquant que « l'utilisation des préconisations du rapport Carrez (sur le financement du fonctionnement et des investissements) se posera peut-être à un moment donné » mais il y a « des marges ».

     

    Quite à utiliser ce qu’il appelle  la « variable du calendrier, que les élus connaissent bien. Là, on parle de 2024 à toute fin. Si on tient 2024, tant mieux ! » explique t-il en reconnaissant que certaines réalisations s’effectueront en 2025 et après : « C'est possible aussi et en quoi cela serait-il un  drame pour un projet d'une telle dimension? Le calendrier peut être une variable intelligente d'ajustement à un moment donné. Pourquoi vouloir, dès 2011, tout verrouiller, tout cadenasser comme si tout cela n'allait pas vivre, évoluer? ». En tous les cas, une chose est sûr, le tracé de l’arc Sud où se trouve la future gare de « Fort d’Issy-Vanves-Clamart » sera l’un des premiers à être réalisé car les études sont très bien avancées

     

    Interrogé sur les dépenses de fonctionnement du nouveau réseau, qui inquiètent le Stif, il répond que « la phase du schéma d'ensemble va nous permettre de lancer un certain nombre d'études. Il y a vraiment un climat de confiance qui s'est établi maintenant et c'est fondamental parce que sinon, on ne croit plus celui qu'on a en face. Or, les relations entre la SGP et le Stif se sont nettement améliorées ». Enfin, il reconnait que « c’est une grande satisfaction » d’avoir contribué à faire en sorte que Nicolas Sarkozy tienne une promesse à travers cet accord du 26 Janvier et ce vote unanimle du 26 Mai à la SGP : « C'est un énorme chemin. Mais je le dis: cet immense projet nous dépasse tous. J'ai souvent cette conversation avec Jean-Paul Huchon: « Tu ne seras plus président, je ne serai plus ministre et quand même, on aura fait avancer cet immense projet pour faire de Paris et de la région Ile-de-France une ville-monde au développement durable ».